Nous sommes partis a 17 d`Orly a 16h50. Tout le monde etait a l´heure, meme Florent Gallaire qui a profite de ses jambes juveniles pour se pointer en dernier. On ne lui en veut pas : c´est les seules jambes lestes de la tournee avec Matthieu Champion…
En tout cas, le presidente Marco etait aux anges apres quatre jours d´´ulcere a cause de ce maudit volcan islandais… Ils vont pas nous emmerder ceux¬la : ils savent meme pas ce que c´est qu´une balle ovale et un cadrage deb…
Donc, direction Madrid pour la correspondance avec le vol de Buenos Aires.
A l´areopuerto de Madrid Barajas, mention especial pour la sauce queso qui a fait gargouiller les intestins des vieux cochons et embaumer les toilettes du 747 d´Aerolinas Argentinas, nationalise par le presidente Kichner en 1990 et des poussieres ( ce n´est pas parce qu´on est des bourrins qu´on n´a pas un souci pedagogique et historique…).
Les 12 heures de vol s´effectuerent dans la joie et l´allegeresse malgre la gastronomie qui ferait passer les selfs Casino pour la Tour d´Argent.
En tout cas, a 5h10 de la manaña, 17 gorets enthousiastes foulaient la terre benie et tant attendue.
Nous rencontrions Carlos, notre guide francophile et partions pour le gourbi 4 etoiles du Microcentro. A nous de nous y tenir bien car nous devons y revenir apres chacun de nos periples en province : c´est pas gagne. A l´heure ou nous vous parlons, se deroule une bataille de boules puantes et d´agua au 8eme etage qui nous accueille…
Bref, la matinee se passa sans encombre, tout le monde (meme flo) etant tres attentif a la narration de Carlos, ex Peroniste, historien a ses heures perdues, revelant meme avoir eu les cheveux aussi longs que notre petrolette preferee. Apres quelques photos sous tirees par une poseuse a la vertu douteuse (demandez a Manu),nous fimes un un tiot tour en car des quartiers les plus sympas de la capitale (hormis le stade de la petite tafiole Diego Armando M et le cimetiere ou repose Evita P).
Les yeux embuees d´emotion, nous remtrames a l’hotel prendre une douche salvatrice. Avant de rejoindre ce que tout le monde attendait : le dejeuner aux effluves de carne asado…
Recommande par notre precieux Carlos, nous envahimes le restaurant ‘La Chacra´. Ce fut la realisation de notre fantasme : des kilos de boeuf tendre, gouteux et fondant… Un reve realise…
Sous le poids de l’emotion, nous dumes boire 15 bouteilles d’un malbec de Cordoba pourtant un peu boise. Mais comme nous sommes magnanimes avec nos hotes porteños, nous nous sommes forces a les finir… Autant dire que les vieux cochons sont deja connus ici pour leur prodigalite et leur bienfaisance. Captain Franck devant deja faire un nouvel appel de fond pour la caisse commune. Il ne faut pas froisser nos autres en refusant leurs humbles productions locales…
Il ne nous reste plus qu’a prouver notre generosite en consommant encore les victuailles locales au spectacle `Pampa y gauchos´ des ce soir.
Notre bon esprit et notre sportivite avec ces sauvages de l’hemisphere austral nous perdront… Mais nous voulons pas les froisser avant notre victoire eclatante de demain…
Notre deuxieme journee argentine s’est soldee sur le triomphe annoncé hier…
Nous avons vaincu le club porteño d’Alumni. Une volee ! 13 a 12 !
Celui de Newman avait prefere declarer forfait au dernier moment alerte par la rumeur persistante d’une horde de soudards ayant devaste les bars de Buenos Aires la nuit precedente… A vrai dire, la folle viree du presidente Marco, de Vania et de Jerome avait suffi…
Mais, pour vous narrer ce match d’anthologie, je laisserai ma plume demain pour la confier a celle acere et legere de notre chroniqueur habituel ; notre Albert Londres des assiettes et du melees : Philippe Toinard.
Il faut dire que la journee a ete memorable.
La levee des corps fut douloureuse et 17 gorets ereintes prirent place dans le bus a 13h. Le vol de nuit nous avait apporte un renfort de 5 T.V.C. ( tres vieux cochons ) : Vincent Seguy, Remi Pallincourt, Arnaud De France, Stephane Durand, alias Gros Con, et notre semillant arriere et co-sponsor Arnaud Corbier.
Mais, un old pig remue de nouveau la queue des qu’il renifle les effluves du pre… Ce fut cette magie olfactive qui nous permit de redresser le groin et de mettre une raclee aux gauchos d’Alumni ; nous precisons qu’Alumni signifie eleves en latin – nous tenions a respecter notre quota d’information culturelle a l’usage de tous les ignorants qui liront ce blog, ainsi que de rappeler que le U de S.C:U:F: signifie universitaire car certains comportements laissent planer un doute sur le niveau d’education des gorets -.
En tout cas, non contents d’avoir prouve notre valeur sur le champ de batailles, nous demontrames, lors de la reception d’apres match, que nous etions grandioses sur tous les terrains : une biere au gosier, un asado a la fourchette, une chanson dans le gosier ou un discours au comptoir ! Malgre la magnifique hospitalite de nos hotes et leurs evidentes qualites d’hidalgos solides et cultives, l’inspiration etait porcine !
Elle restera leur apanache tout au long de cette nuit dans le barrio Palermo de Buenos Aires. Mais ce sont la des prouesses que le verbe en peut pas conter…
Et qui se deroulent encore a l’heure presente ; tres de la noche…
A bientot…
Demain sera encore pire… et sublime.
Compte rendu du match contre Alumni le samedi 24 avril pres de Buenos Aires
Match : Alumni – Vieux Cochons du SCUF
Score : 12 – 13
Terrain : dans la banlieue de Buenos Aires
Pelouse : verte et bien garnie
Humidité : autour du barbecue
Effectif : 18 joueurs
Supporters : Vania, Carlos, JB
Capitaine : Franck Honoré
Feuille de match : 2 essais (Jean Marc Hanna), 1 pénalité (Philippe Toinard)
Homme du Match : Thomas Schwartz
Corbier d’Or : Marc Langlois
Déplacement en bus…comme dans le bon vieux temps
Bien que sur le flanc, Vania jouissait de prendre le bus pour rejoindre le terrain de nos hôtes. Ca lui rappelait toutes ces dimanches passés dans les bus pour se rendre sur les terrains de Nemours, Mantes La Jolie ou Les Mureaux qui comme tout le monde le sait, sont des destinations paradisiaques.
Après une nuit très « viande », « vin rouge trop boisé » et « bières fraîches », les Cochons, frais comme des petits porcinets le jour de leur castration, découvrirent loin dans la banlieue de Buenos Aires, les magnifiques infrastructures d’Alumni, club de haut niveau, champion d’Argentine au début du siècle. Une belle pelouse pour s’ébrouer, des poteaux pour se frotter, des seaux de glace pour que la bière puisse rafraîchir leurs groins et des Argentins bien gras à dévorer.
Roses de plaisir
Qui dit tournée, dit nouveaux maillots d’un rose douteux qui même après 127 lavages à 90° ne devraient pas, selon Fred, notre spécialiste es textiles, perdre de leur éclat…à notre grand désespoir.
Notre entrée sur le terrain fit rire les enfants. Les grands-mères effrayées prenaient la fuite pendant que les chiens, nombreux en Argentine, grattaient le sol dans l’espoir de creuser un trou leur évitant de voir un tel déluge de couleurs. Je vous laisse imaginer le contraste entre un rose pétard et un vert pelouse. Pendant ce temps, les adversaires trop heureux de ne pas entrer sur le terrain en même temps que nous, s’échauffaient dans leur vestiaire, nous laissant seuls sur la pelouse devant un public clairsemé qui n’en revenait toujours pas de voir 20 cochons roses d’élevage.
Notre cher captain Franck, tout à son émoi textile, en inventait même un nouveau type d’étirements : avec son calme et sa perspicacité habituels, il exigea que chacun adopte la position du fuseau…
Avant le début du match, il fut décidé vu l’âge de l’arbitre, des Argentins et du temps de cuisson du boudin et des saucisses que l’on ne jouerait que 2 fois 20 minutes et que les 8 n’avaient pas le droit de partir au ras en mêlée ce qui fit couiner Durand qui ne voyait pas l‘intérêt d‘adopter cette règle. Pour le reste, toutes les règles classiques étaient en vigueur…pénalités incluses…un détail qui a son importance comme vous le lirez plus loin.
Combat intense, lutte acharnée
Les premières minutes furent globalement à notre avantage. On notera essentiellement l’omniprésence de Denis B aux quatre coins du terrain. Un garçon connu pour sa French Touch qui par son talent et sa classe internationale éclaboussa les 3 premières minutes de jeu avant de s’effondrer faute de condition physique. C’est à ce moment-là que les Argentins prirent l’ascendant sur nous. Régulièrement présents dans nos 22, ils pouvaient à tout moment nous faire rompre mais l’édifice sur-protéiné aux filets de lomo et au Malbec tint et c’est sur un coup de génie de Jean-Marc Hanna que les premiers points furent inscrits. Nous sommes sur nos 40 mètres, Jean-Marc récupère un ballon et d’une démarche chaloupée, nez en avant, entreprend de remonter tout le terrain en zigzaguant entre les Argentins comme il le fit la veille avec les abribus, en tentant de rejoindre l’hôtel. Essai en coin.
La réponse des Argentins ne se fit pas attendre et en moins de 10 minutes, ils nous mirent deux essais d’école. L’absence de plaquage de notre côté étant un gage de réussite pour eux. 12 – 5 à la pause eau de source.
La pénalité de la discorde
Selon le président d’Alumni, jamais une équipe amateurs n’avait gagné chez eux en prenant des points sur pénalité. Comme le dira diplomatiquement notre capitaine, Franck Honoré, pendant les discours d’après-match « nous avons joué avec une telle envie que nous n’avons pas imaginé un seul instant qu’un coup de pied puisse être mal vu ». Il le fut pourtant. Rappel des faits : l’arbitre, le sosie de Kirk Douglas, siffle ses compatriotes. A priori, il eut été bien vu de jouer cette pénalité à la main ou de trouver une touche. Le capitaine regarda votre serviteur « tu la sens ? ». Ma réponse positive l’incita à montrer les poteaux à Kirk Douglas. Sur le banc, les cochons remplaçants ou supporters éructaient, pensant que l’idée était mauvaise. A 12 – 5 à 7 minutes de la fin, prendre 3 points ne leur semblait pas la meilleure idée. Sauf que votre serviteur ne flancha pas et qu’un essai non transformé suffirait à rendre les cochons vainqueurs. C’est ce qui se passa quelques minutes plus tard et on le doit encore à Jean-Marc Hanna qui alla planter son second essai de la journée en coin, une fois encore.
La fin du match fut quelque peu houleuse. Les fautes flagrantes des deux côtés s’accumulaient, les premières salades de doigts furent composées et les regards noirs pointaient leurs pupilles. Même Jean-Mi en vint aux mains avec son vis-à-vis pour au final, partager une Stella Artois au cours de la 3e mi-temps.
Une victoire et une 3e mi-temps également remportée par les Cochons
Si tous les Argentins ne firent pas acte de présence au dîner « très viande » et « très vins rouges boisés », les Cochons furent à la hauteur de leur notoriété, finissant les corbeilles de pain, les boudins, les saucisses, le stock de vin rouge, de bières et de chansons guillerettes pour ne pas dire sauvagement paillardes. Ce fut l’occasion pour les cochons de découvrir le nouveau Corbier d’Or, un collier de cochons fabriqué par Lawrence, à porter version bouquet de fleurs à la Tahitienne alors que l’ancien corbier était remis à un joueur argentin pour l’ensemble de son œuvre. Cette sculpture Laplazienne finira donc sa vie à Buenos-Aires. Livre, cravates, serviettes, polos furent offerts dans les deux camps avant une séparation non sans s’être promis qu’Alumni viendrait en France prendre sa revanche. Encore faudra-t-il qu’ils aient un buteur capable à Pouchet d’en planter une qui fera la différence en fin de match.
A la noche du samedi 25, nous avons innové : restaurant de viande grillée sur la marina de Puerto Madero…
Non, la vraie nouveauté résidait dans l’ínstauration du Tribunal de Tournée ; une pratique courante chez nos “amis” anglo-saxons.
Président du Tribunal : captain Franck Honoré.
Procureur de la République: Denis Baranger
Avocat de la défense : Florent Gallaire
Jurés : tous les porcins présents
Ce jour, les accusés furent Vania, Jérôme et Manu. Malgré une défense acharnée et convaincante de maître Florent, tous les 3 furent condamnés à la peine suprème : un ou plusieurs verres de vin à boire cul sec en fonction de la séverité de la sentence. Quand aux faits reprochés aux suppliciés, il est préférable que les âmes sensibles n’en connaissent les détails. Leurs méfaits sont si odieux et amoraux que le jury ne pouvaient qu’entendre les arguments vengeurs du Procureur.
Abreuvés de sang, les gorets purent reprendre leurs propos avec Carlos au sujet de l´histoire politique de l’Amérique du Sud. Notre guide porteño, historien de formation, régalait l’assemblée de ses connaissances et de ses inspirations humoristiques. C’est le moment que choisit Denis Baranger pour sortir d´’une réflexion léthargique de 75 minutes sur son brushing ; saississant soudainement l’ampleur du débat, il le clôt d’une sortie foudroyante et définitive : “ L´histoire de l’Amérique du Sud, c’est caliente”.
Foudroyés par une telle saillie, le peuple porcin gagna ensuite un pub aux effluves nauséabondes et noya sa stupeur dans des centaines de pintes.
Le lendemain, lundi 26, réveil à 6H00 pour rejoindre les saltas de Iguazu. Des perturbations sont annoncées pour trafic aérien car ici aussi, la grève est un sport national. L’avion ne semble pas impacté et nous quittons avec tristesse Carlos, guide et homme de qualité. Nous arrivons à Iguazu avec une heure de retard et sommes accueillis par Marie-Claude, une française dont l’accointance avec l’esprit du groupe nous fait penser à l’arrivée d’un carreleur au bal des débutantes.
Avec une maîtrise peu enviable de la géologie tels les mouvements de brassage de l’asténosphère et de la mécanique des fluides, Marie-Claude nous a peinturluré la création du plateau à l’origine des chutes du fleuve Iguazu qui sont partagées entre le Brésil et l’Argentine.
Notre premier jour ici nous amène coté brésilien avec au passage la découverte de la surdité sélective de notre guide dont la vie passée en Afrique ou aux Amériques l’a privée, semble-t-il, d’utiles consultations oto-rhino laryngées.
La visite se matérialise par une randonnée sur un chemin aménagé à flanc de rocher le long du fleuve ; et la descente est l’occasion de la découverte d’un paysage fabuleux.
Embruns, humidité, appareils photos embués, puissance exceptionnelle du fleuve charriant 11500 m3/sec.
Magie de la lumière dont l’intensité diffusée par l’aérosol omniprésent transforme le paysage en forges aquatiques. A couper le souffle et imposer le silence même à Florent Gallaire…
Nos joyeux lurons, comme Denis B. le dirait, n’hésitent pas à donner de leur personne en passant dans la zone, permettant d’admirer de près la chute, en temps normal, convertie alors en une lessiveuse géante à ciel ouvert.
Cet intermède amusa la télévision brésilienne présente pour couvrir la venue des vieux cochons, et non pas, comme de mauvaises langues l’affirment, du fait de l’inhabituelle puissance du fleuve.
Au dîner, le Tribunal siéga à nouveau pour condamner sans appel Fred et Jean-Mi. Il faut dire que l’avocat de la défense, maître Jean-Marc Hanna se révéla alors dans toute sa duplicité et son absence de comisération, excepté pour lui même et les éruptions de son corps.
Pourtant, les prévenus étaient pourtant bien innocents cette fois ! Jean-Mi, enseignant épris de connaissances, avait juste fait preuve d’une attention bienveillante envers le peuple féminin guarani et ses pierres précieuses ( le rédacteur éprouve d’ailleurs une sincère admiration pour ce prévenu injustement sali… ). Quant à Fred, qui dépanne tout à chacun avec ses 3 clés de 12 et ses calecons floqués, il faut ètre fourbe comme le président du jury pour lui reprocher le transport d’un fer à repasser miniature destiné à l’entretien des 52 chemises de sponsor Manu, son roommate…
Pour le reste, la ville de Puerto Iguazu un lundi soir d’automne offre, comme l’affirme notre chti de captaine, une chaleur similaire à celle d’Abbeville au quotidien. Captaine qui, encore une fois ( ! ), s’éclipsa bien vite, non s’en nous avoir recommandé le dancing local : le Cuba Libre.
Les audacieux encore présents ( eux.. ) comprirent vite pourquoi… En guise de boîte, ils entrèrent dans une cafétéria Casino à la lumière glauque peuplée d’une trentaine de corps imberbes fêtant leur réussite au BEPC local. Leur principale activité consistait à s’échanger des glacons… sans les mains. Accablés par ce spectacle, nos âmes de père frissonnèrent et, devant leurs verres de 175cl de caipirinha, ils firent tous le sermon d’enfermer leurs propres filles dès l’âge de 6 ans et demi.
Leur émoi les conduisit même à jouer “la fureur de vivre” dans les rues de Puerto Iguazu à bord d’une twingo rose conduite par des descendantes directes de Fangio: tristes tropiques…
Sauf… pour le captain Franck qui dormait déjà sereinement la tête posée sur l’oreiller qui contient ses détournements de la caisse commune.
Et mardi, il sera encore pire…
Ce matin, les corps et les coeurs étaient impatients de revoir les chutes d’Iguazu versant argentin. Enfin, presque tous, car Philippe et Jean-Marc décidèrent de rester à l´hòtel toute la journée. “L’eau c’est toujours de l’eau” argumentèrent-ils lamentablement. La vérité était qu’ils étaient hypnotisés par le babyfoot de l´hôtel et souhaitaient phagocyter les transats de la piscine.
Nous partîmes donc à 15, avec Marie-Claude émoustillée par les corps musculeux de Marco et de Franck. Elle prit mème Manu pour le sosie, en mieux, de Patrick Swayze.
Seulement, la remomtée d´hormones qu’elle attendait depuis 45 ans ne lui rendit ni l’éloquence ni la perception auditive.
En tout cas, ces magnifiques gorets se pamèrent devant le chaos originel des grands eaux !
Nous ne vous décrirons pas ce spectacle grandiose et apocalyptique. Il y a ceux qui l’ont vu ; et les autres… Vous appartenez à la seconde catégorie ! Inutile d’expliquer cette révélation à des non-initiés… Vous êtes inaptes à la saisir !
Sinon, en attendant encore une fois la fin des conflits syndicaux d’Aerolinas Argentina, nous avons transformé la cafétéria de l’aéroport d’Iguazu en tribunal. Furent d’abord jugés 13 cochons pour non-assistance à Chris et à Lolo. Et acquittés sous la pression pertinente de 13 jurés.
C’est ensuite qu’íl se produisit un événement beau et rare. Initié par un mouvement d’ínitiative populaire, les membres officiels du Tribunal furent récusés. Le peuple porcin, souverain et perspicace, condamna Franck et Jerôme pour le choix aveugle et lâche du “Cuba Libre” la veille. Condamnés à s’échanger bucalement un glaçon par 5 fois, tels les pauvres enfants dont ils encouragent la luxure et la fornication.
Il ne restait plus qu’à monter dans l’avion pour Buenos Aires ; avant de le reprendre demain, dès l’aube, pour San Carlos de Bariloche.
Mais, ceci est une prochaine aventure. Que nul n’a eu l’ínconscience d’évoquer tard dans la nuit autour d’un fût de cerveza. Car, demain, il y a match aussi !
Et, non content d’être des hommes de poésie et de culture, nous sommes aussi des sportifs soucieux de nos corps de braise et d’airain.
Frais, orgueilleux, la queue et la truffe au vent, à 7h, dix sept gorets trépignaient en bas de l’hôtel Dazzler 901 calle Libertad : Bariloche pouvait trembler ¡ Les campañeros viejos chanchos comptaient bien galoper sur les sentiers de la gloire australe. Même Florent , le Che de Corvisart, était presque à l’heure. Marco pouvait bien clamer que nous allions nous frotter aux bouchers des Andes. La cochonaille n’en avait cure; l’odeur du sang les stimulait.
De toute manière, nous avons pu constater que le boudin n’était pas leur spécialité… trop de gras, pas assez d’épices et trop cru !!! Ces autochtones ne savent décidément pas vivre! Pas question pour nous d’offrir notre hémoglobine à leur ersatz de saindoux!
A huit heures, les bagages enregistrés, nous échangions le ballon dans la salle d’embarquement…
Seul petit contretemps, le vol AR 2492 de 9h10 n’apparaissait sur aucun tableau ! Après renseignements, notre avion hésitait sur son destin : soutenir la grève du zèle des techniciens au sol ou rejoindre celle du personnel navigant. Il faut préciser que les Argentins ont une telle admiration pour notre démocratie qu’ils ont copié ce qu’elle a de plus admirable : la CGT, Confederacion General de Trabajo !
A 12h30, notre boeing 737 trancha : il resta au sol pour ne pas faire de jaloux. Annulado !
Les porcins frustrés se ruèrent au comptoir où une pauvre mujer devait répondre à 897 clients survoltés…
Dans la cohue, panique ! Nous avions perdu Fred, notre “homme outil”! Heureusement, Vania rassura l’asemblée : “vous inquiétez pas ! Il est parti construire un avion!”
Recasés sur un vol à 17h, nous n’avions plus que 4h à passer sur place…
Jérôme obtint des repas gratuits en menacant les hôtesses de chanter en continu. Après 3 verres de “Charlotte vas laver ton cul malpropre”, elles préférèrent céder! Les cochons montrèrent aussi leur soulagement…
Après un déjeuner plastifié, 3 jeux de cartes jaillirent des sacs et la caféteria d’embarquement ressembla vite au “café des sports” des Lilas un dimanche à 11h après la clôture du PMU.A notre grand étonnement, Denis montra une activité débordante à la belote coinchée.
Quant aux douleurs de Vania et de Marco, elles disparurent aussitôt… pour se manifester à nouveau à l’évocation du match de Bariloche finalement reporté au lendemain…
Les quelques autres ont soit lu, soit sont allés se promener au bord du Rio de La Plata.
Nous ne décollâmes qu’à 18h15…
Juste le temps de poser les affaires dans notre sublime hôtel avant de rejoindre les Très Vieux Cochons dans un restaurant de Bariloche. Où nous retrouvions Alec, le responsable de l’équipe qui nous reçoit demain.
La pression monte avant le match…
Salut à tous les lecteurs !
Si vous avez le privilège de suivre nos aventures quasi-héroïques sur ce blog, vous le devez à l’endurance exceptionnelle des viejos chanchos qui font du sport toute la tournée, boivent ( enfin se réhydratent… ) la nuit et vous informent à l’aube…
Pourtant, ce soir, personne ne voulait remplacer votre serviteur, car les corps sont meurtris des combats de la journée… Plus aucun volontaire, à part Jean-Bernard qui trie les photos et moi-même votre cher grosniqueur : c’est ainsi qu’un certain cochon a surnommé votre dévoué chroniqueur ; je tiens à rassurer nos lecteurs et, surtout, nos lectrices : je ne suis pas gros !
Mais, à la décharge de ces lâcheurs qui sont encore en train de se réhydrater au Kellkenny, le peuple goret n’a pas été avare de ses efforts aujourd’hui ; il a, en effet, vaincu un rivière impétueuse le matin et 15 ours de Bariloche en fin d’après-midi…
Les gorets étaient deja prêts à 7h30. Motivés par la descente en rafting, ils effectuèrent une excursion admirable de courage et de précision. Tous, sauf le presidente Marco qui tomba du bateau ; malheureusement, nous ne pûmes jamais le hisser à bord, même à 6… Nous dûmes le laisser s’échouer sur un rocher…
Nous déjeunâmes rapidement dans la “Cabane au Canada” de nos guides de rafting.
Et puis, à 16h, ce fut le match tant attendu contre les “Bouchers de Patagonie”… Attendu au point que Chris réussit à surprendre Stéphane “Gros Con” d’une giffle atomique qui “lui fit faire trois tours dans son slip” selon Arnaud de France, son meilleur copain…
Le compte-rendu sera ciselé bientôt par notre plume Philippe, mais vous annoncons, en première mondiale, que les vieux gorets l’ont emporté 38 à 26. Nous restons invaincus dans l’hémisphère Sud ! ! ! De quoi fêter dignement notre superiorité physique et technique avec nos hôtes qui nous ont accueillis avec générosité ; sur la viande grillée en particulier…
Et les “Old Chots” de Bariloche sont encore au Kellkenny avec les porcins épuisés…
Demain ce sera pire encore.
Malgré les 3ºC à 4h du matin, la nuit devait être ‘caliente’ à Bariloche car de très nombreux petits gorets rentrèrent au petit jour. Il faut dire que nos nuevos amigos des ‘Old Chot´s’ se sont ocupes de notre réhydration avec un zèle tout à fait louable…
En tout cas, cela tombait bien car, en el dia de viernes 30 de abril, pas de réveil matinal vers 6 ou 7h. Nous n’avions rendez-vous qu’à 13h30 pour rejoindre l’aéroport. Ce qui permit à nos corps sveltes et musculeux de récupérer du match et de nos obligations nocturnes. Comme l´hôtel était particulièrement confortable et pourvu de baignoires à remous, los viejos chanchos présentaient le visage d’un groupe frais et conquérant.
Certains, les plus curieux ou les moins épuisés, en avaient profité pour visiter la ville… de jour. Il faut vous avouer que San Carlos de Bariloche est une ville atypique : fondée par des Suisses et des Allemands, on se croirait au Tyrol ou dans le Valais. Sauf que le queso n’y est pas aussi goûteux que l’Apenzeller.
Sur la place centrale, le Centro Civico, ils s’esbaudirent devant la statue d’un cavalier bellâtre démommé Genocida. Sauf, qu’après renseignement, ce général se nomme “ Roca” et qu’il avait entrepris, en 1878, la conquête de la Patagonie… avec une diplomatie inspirée du général Custer et de Heinrich Himmler. Résultat, 130 après, c’est un héros pour les colons auxquels il a donné les terres. Par contre, ceux qui s’évertuent à le nommer en lettres de sang sont les très rares descendants des indiens mapuche.
En tout cas, heureusement que l’Argentine n’avait pas Hollywood car, sinon nous aurions éte saturés de films de Farsouth…
Donc, à 13h30, nous retrouvions Martha pour prendre l’avion vers Buenos Aires. Martha, ce fut notre guide pendant tout notre voyage andin. Martha qui est aussi productrice de produits phytosanitaires et autres médecines douces. A sa décharge, il faut comprendre qu’une arrière petite fille d’un soldat allemand, apprécié ici pour ses compétences militaires, petite-fille d’un officier argentin et fille d’un colonel local ne peut devenir qu’un peu « babacool”…
En tout cas, c’est une amoureuse de sa région et qui, de son progre aveu, a adoré sa première expérience avec une équipe de rugby… C’est dire si elle est candide et angélique…
A l’aéroport, nous eùmes l’heureuse surprise d’embarquer à l’heure précise…
La Conferacion General de Trabajo affiche parfois quelques faiblesses…
Seulement, nous ne sommes montés qu’à 16h car notre compañero Chris devait partir plus tôt. Puis, à Buenos Aires, un peu plus tard, ce fut Philippe qui nous abandonna. Lui nous affirme que c’est pour son boulot. Nous pencherions plutôt pour une cause moins avouable : il voulait être seul en mangeant son plateau repas de l’avion ; il ne voulait pas partager ce moment de gràce avec nous…
Ici, on dit que “Dieu est partout et son bureau à Buenos Aires”. Nous sommes effectivement passé par Buenos Aires, mais nous en partîmes pour Rosario presque aussitôt. Dans le bus, nous fîmes connaissance avec Anne, notre nouvelle guide originaire de Clermont-Ferrand. Même si elle ne nous apporta pas une cargaison de Saint Nectaire, elle se montre affable et est intarrisable sur l’Amérique du Sud comme on peut le voir sur son blog :
http://lapatitaloca.blogspot.com/
Cinq heures de route, un restaurant ‘branchouille’, quelques verres et… au lit avant le dernier match de notre tournée triomphale demain.
Demain, nous serons encore pires et en bien plus piètre état.
Match : Duendes – Vieux Cochons du SCUF
Score : 57 – 7
Terrain : Club de Rugby et de Hockey de Duendes, Rosario, Argentine
Pelouse : sèche mais fournie
Humidité : sous les bras
Feuille de match : 1 essai (Hanna) 1 transformation (Crochet)
Homme du match : J.B. Grandvaux
Corbier d’or : Lolo Crochet
Le choc
Comme tout à chacun le sait, le club de Duendes est le champion d´Argentine et fournisseur de joueurs à la sélection des Pumas. C´est donc amoindrie, suite au départ de Chris et Philippe et passablement nerveuse, que la vaillante et toujours invaincue équipe des cochons aborde ce match final, apothéose de cette tournée rugbystique.
Nous avons retrouvé le soleil et la chaleur et les organismes fatigués se meuvent péniblement dans la ville de Rosario en ce jour de la fête du travail. Le matin, des cochons erraient dans les rues désertées afin de faire le vide dans leur têtes en prévision de la vigueur des prochains adversaires. Pour certains, faire le vide est plus facile que pour d´autres tant la rehydratation de la veille a été efficace.
En arrivant dans le magnifique complexe du club de Duendes de Rosario, les gorets réalisèrent que, non seulement leurs craintes étaient fondées, mais que l´adversaire avait été sous-évalué. Ils obervaient bouche bée les corps juvéniles et musculeux des joueurs qu´ils allaient croiser le reste de l´après midi en anticipant la rudesse des contacts à venir.
Un discours en anglais
C´est donc pour une fois dans un silence religieux et avec une concentration inhabituelle que les porcins suivaient les consignes de leur capitaine des vestiaires jusqu´à l´échauffement. Consignes qu´ils se sentirent obligés de suivre car exprimées en anglais suite au prèt généreux de deux joueurs non francophones par le club local.
« Il faut cacher le ballon et priver ces jeunes, prépubères pour certains, de jouer les ballons vers l’extérieur »
Le match de J.B.
Il faut dire qu´un joueur sort du lot en ce début de match. A peine 20s de jeu et déjà JB se met en valeur en écrabouillant le centre adverse venu tâter du lard un peu trop près. A ce moment précis et du reste pendant tout le match, personne n´imaginait que ce deuxième ligne de combat et de devoir, icône du SCUF, n´avait pas foulé un terrain depuis 5 ans ! Le rugby c´est comme le vélo, ca ne s´oublie jamais…
Les cochons prennent l´eau
A cause de la chaleur, le match est coupé en 4 quarts temps. Le premier round n´est en aucun cas celui de l´observation. Les cochons se livrent corps et âme au combat et font belle figure. La première pause « agua » ne leur sera pas salutaire : la reprise est très dure et se solde par 3 essais adverses sur des ballons de récupération. Sur ces actions, les vieux cochons semblent évoluer sous la loupe de Canal + tandis que les Peter Pan de Rosario s´envolent dans les espaces béants de notre défense ou plutòt des gorets agonisant au sol la langue pendante et le souffle court.
Nous passerons rapidement sur le 3ème quart temps à l`image du précédent. Pas le temps de ramener la balle au milieu du terrain qu´elle se retrouve déjà dans l´en but… Simplement, le coach adverse fait tourner ses joueurs pour ne pas qu´ils se claquent au cours de longues courses de 80m répétées sous la chaleur toujours accablante du jour.
La révolte des avants
Le début du quatrième ne change rien au sort des porcins : meurtris, étourdis et toujours fannis mais pas encore esbaudis ! Il faut faire preuve d´orgueil et, en cela, cette équipe soudée par 10 jours de tournée n´en manque pas. Alors que le capitaine suggère la clémence du corps arbitral pour abréger les souffrances porcine, Manu Enriquez sonne la révolte en refusant d´abdiquer : plutôt mourir que de demander la grâce.
Est-ce les invectives de Manu ou les consignes du match enfin appliquées, toujours est-il que le ballon ne va pas plus loin que le 9 et les temps de jeu s´enchaînent enfin. Mauls, pick and go, rucks : l´adversaire est malmené et il ne touchera plus le ballon au cours des 10 dernières minutes du match. Les vieux cochons connaitront l´apothéose technique (en date) de leur saison : l´essai du bout du monde. Sur une récupération au niveau des 22, les cochons enchaînent 6 temps de jeu uniquement dans l´axe, 18 passes avant contact et 14 joueurs qui touchent le ballon ( Denis cherchait encore ses lunettes de soleil ) et c´est l´inévitable Jean Marc qui vient voler le ballon aux avants pour franchir la ligne pour s´offrir un tableau de chasse impressionnant : 3 matchs et 6 essais. Au cours de l´accíon de sueño comme les journaux locaux le relatent sur leurs unes ce matin, le club des supporters unijambistes, Marco et Thomas, fidèles à leur mauvais esprit se demandaient quand arriverait la cagade. Constatant le succès de cette entreprise, ils durent se résoudre à se pincer pour vérifier qu´ils n´étaient pas victimes d´une hallucination.
Asado rapido
Assoifés et fourbus, les gorets savaient depuis Alumni et Bariloche qu’ils peuvent compter sur nos amigos argentinos pour retaper les corps et les gosiers. En effet, la cerveza était fria et nous attendait nos 500g de carne habituel par personne. Les cochons retrouvaient vite leurs esprits et les « bébés » de Rosario étaient bruyants à souhait.
Vint le temps des discours. Captain Franck et le président de Duendes rivalisait de finesse et de diplomatie pour clamer les valeurs fraternelles de notre si belle activité.
On remit alors les récompenses. Les VC plébiscitèrent le 9 qui leur avait fait tourner la tête et mesurer leur inéluctable déclin. Les jeunots votèrent pour Jean Mi, votre serviteur, pour une seule action, mais de valeur : le piétinage de leur capitaine qui avait tenté d’écrouler un de nos mauls… Quand on vous dit que ces argentins sont grands seigneurs et qu’íls partagent de saines valeurs avec nous autres…
Le corbier d’or fut remis à Lolo Crochet qui passa son match à réclamer qu’on change « ce ballon pourri » qui lui fit rater une partie de ses coups de pied.
Si ces rituels sont habituels, nous fûmes par contre surpris de voir les tables se plier à peine une heure après le début de la réception. Mais il fallait comprendre tous ces gamins. Ils devaient tous rentrer chez eux pour demander la permission à leurs parents pour nous rejoindre à la discotheca.
On avait enfin un avantage sur eux…
Et voilà !
Ce sera notre dernier post.
Demain retour à Buenos Aires pour retrouver l´hémisphère Nord, quitter l’automne pour le printemps et retrouver l’arrogance des parisiens après la simplicité des argentins.
Aujourd´hui, le premier rendez-vous commun était à 6 heures du soir. Cela laissait une grande latitude à certains pour amortir le choc de la réhydratation de la nuit précédente.
Vers 13h, nous nous retrouvâmes quand même à 13 pour rejoindre un restaurant de poissons sur les quais du rio Parana. 3 décidèrent que leur foie avait quelques faiblesses et qu’une promenade était plus approprié à leur situation sanitaire. Les 10 autres s’attablèrent en réclamant la carta de vino avant celle des plats.
Le problème, pour nos charmants serveurs, c’est que, cinq heures après, nous étions encore attablés…
Ils avaient sorti la serpillière, rangé les tables et les chaises, mais les porcins ne semblaient plus percevoir le moindre geste symbolique. Les discussions étaient enflammés, les gosiers bien humectés et l’air du fleuve doux et humide. On y apprit d’ailleurs que Denis avait fait histoire de l’art avant de s’orienter vers le SCUF. A quoi tient une vie : une rencontre avec notre cher club peut transformer un esthète en soudard…
Heureusement pour le serveur qui écrivait ses dernières volontés. Anne, notre guide, arriva à 18h30 avec le bus qui nous attendait depuis une demie-heure devant l´hôtel. Sages et repentants, nous y montâmes pour faire un city tour avec Suzanna, notre guide sur ce circuit.
Comment décrire l’ambiance dans le car à ce moment-là ?
Disons multidimensionnelle, avinée et improbable…
Suzanna parlait dans le vide et le vide partait en vrille…
A la décharge du vide et de son interlocutrice, Rosario ne comporte absolument aucun interêt architectural ! D’ailleurs, le guide du Routard et autres ne lui consacrent pas une seule ligne… C’est pourtant la deuxième ville du pays. En tout cas, c’est pour cela que la visite s’effectue de nuit. Seul moment de grâce : la maison natale de Che Guevara. Nous y retrouvâmes toute la fougue de notre lointaine jeunesse révolutionnaire et entonnâmes un “Hasta Siempre” enfiévré.
La soirée se poursuivit par un dîner tango. Si tous les avis, sauf celle de la guide, s’accordèrent sur les segments inférieurs de la danseuse, les cochons devisèrent longtemps sur la sensualité et la chorégraphie proposées. Le tout avec l’aplomb de ceux qui n’y connaissent rien du tout. Sauf en membres inférieurs de femelle…
Enfin, tous les porcelets s’éparpillèrent dans la ciudad, humant l’atmosphère de la ultima noche argentina.
La nostalgie suintait.
L’émotion nous envahissait.
Nous trainions au bas de l´hôtel priant l’aube de ne jamais poindre.
Ou le magma islandais de se manifester.
Car, sinon, cette fois-ci, demain sera vraiment pire…
En attendant notre petite mort, merci à Nico Corcia et sa femme Violetta de nous avoir concocté un viaje aux petits oignons et aux énormes asados.
Merci à Nico Corcia de s’être défilé au dernier moment connaissant la virulence des jugadores argentins…
Merci à Carlos pour l’organisation des matchs.
Merci à Manu Enriquez et à Arnaud Corbier nos sponsors en or.
Merci au SCUF pour son soutien.
Merci au presidente Marco pour son ulcère.
Merci aux 17 gorets si cons et si magnifiques.
Remerciement éternel à Chris Nivoix d´être venu avec nous malgré son chagrin infini.
Muchas gracias Argentina… sauf ces jeunes prétentieux de Rosario.
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Articles rédigés par JM. Guignard