SCUF Rugby

Rose Cup 2010

SCUF – Stratford

Debouts : Lacaze, Mladenovic, Choquet, Gallet, Deulio, Motta (cap.), Riboulet, Boutalbi, Preteseille, H. Potier, R. Poletti, Martin, Fakatika Accroupis : Paradis, T. Poletti, Foucard, Zancanaro, Gelis, Cottrez, Valenzuela, Dumora

Debouts : Lacaze, Mladenovic, Choquet, Gallet, Deulio, Motta (cap.), Riboulet, Boutalbi, Preteseille, H. Potier, R. Poletti, Martin, Fakatika
Accroupis : Paradis, T. Poletti, Foucard, Zancanaro, Gelis, Cottrez, Valenzuela, Dumora

Résumé

L’équipe sénior comptait beaucoup sur la venue de Stratford pour finir cette saison très difficile sur une bonne note tant au niveau du résultat que de la qualité du jeu. Remonté comme des pendules par des discours d’avant match calibrés pour faire monter la pression et l’émotion, concoctés par le Président Busson et le capitaine Motta, le SCUF entre dans le match à 100 à l’heure désireux de mettre de l’intensité pendant 80 minutes. En face, on sent que les « cow-boys » de Stratford ont déjà laissé quelques plumes lors du « match » du vendredi soir où les visiteurs doivent résister à l’anis, au houblon et au pur malt pour ne pas trop errer le lendemain sur le pré. Et en plus ils ne sont que 18…

L’incertitude va régner environ…10 minutes (et encore, on compte les arrêts de jeu). Au SCUF le pack vrombit, la charnière est vaselinée, les arrières gambadent (c’est beau quand ça enchaîne) et le score enregistre tranquillement mais sûrement une inflation significative :

La seconde mi-temps commence alors qu’il fait beau et chaud ce qui comme prévu indispose les ressortissants de la pas très perfide Albion sur ce match, il faut l’avouer. Et elle va être longue pour eux.

Le Scuf alterne toujours jeu d’avants et jeu de trois-quarts avec un savant dosage, ce qui fait courir les anglais au 4 coins du terrain. De plus Gelis est sérieux dans ses coups de pied et ses relances et renvoie constamment l’adversaire dans son camp qui lui, carbonisé ne peut tenir le défi physique imposé tellement il transpire la bière.

Dès lors la guirlande d’essais se poursuit (pas comme sur France 2…) :

Le succès est total, tout le monde a bien joué, le Président est orange de bonheur (normal), J. Jouclard aussi (moins normal), tout le monde est sur la touche et déborde sur le terrain et quand le coup de sifflet final retentit, c’est la joie. On lève la coupe, on s’arrose de champagne on s’embrasse et on se repasse la coupe en immortalisant cet instant de pur bonheur de rugby amateur.

Pour preuve, ce dernier cliché d’Adrien Potier qui à 20 ans joue au centre en première, gagne la Rose Cup et a devant lui une bonne décennie (ou plus , hmmm…) pour écrire les prochains exploits des noirs et blancs de la porte de St Ouen (bon, y va aussi falloir bosser coco paske blah, blah, blah…) La troisième mi-temps sera à la hauteur des deux premières quoique j’ai cru comprendre que les Anglais sur la durée furent encore les meilleurs avec un Nick Leach toujours aussi impressionnant.

On y a vu entre autre des joueurs nager dans le Canal St Martin, d’autres commencer à beaucoup postillonner après avoir bu un certain nombre de bières, des anglais boire des pintes de Whisky coca cul-sec, s’endormir dans leur assiette et vomir dans le lit de leur hôte, un concours de strip tease dans le métro entre les deux « Scrum Half » du match se finissant « comme aux Folies’ Pigalle » avec un avantage pour le français qui dû sûrement à cette occasion évacuer toute sa frustration d’une saison difficile et enfin lors du banquet dominical (on a attendu Riboulet) un anglais boire une bière contenant « l’insu de son plein gré » du Viagra (sympa le vol du retour) …

Bref, un échantillon de la routine pour les habitués de ce Rendez Vous de mai… qui est déjà devenu légende.

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