S.C.U.F. 29 – 21 Stratford RFC
Samedi dernier le stade Max rousié avait revêtu son plus beau costume afin d’accueillir la 55 ème édition de la Rose Cup. Un temps magnifique avec un thermomètre qui culminait à 24 degrés, un grand ciel bleu dégagé et cette odeur qui vient vous caresser les narines… C’est celle des grillades et des frites préparées avec amour par notre grand chef BARRE M. et son commis LIGNON V ., L’ambiance retrouvée des phases finales !!! Peut-être alors une petite consolation pour les joueurs de la première, mais à y regarder de plus prés, aux nombreux sourires sur les visages des joueurs heureux d’être présent, aux grandes tentes blanches dressées face aux terrains, au disc jockey derrière ses platines et ses enceintes, c’était à un vrai mariage auquel on s’apprêtait d’assister à la porte de Saint-Ouen. Un mariage entre deux clubs de rugby, entre deux couleurs « le noir et le blanc », entre deux patrimoines, une véritable histoire d’amour . La remise des maillots par Monsieur POULIQUEN C. qui nous rappelait l’honneur de jouer Stratford, mais aussi le devoir de gagner la rencontre, provoqua l’émotion au sein d’un vestiaire bien déterminer à ce que la Rose Cup passe le reste de l’année en France. Comme dans tous les grands événements, il y a un bal, celui-ci allait être ouvert par le fameux « God Save The Queen » suivit de « La Marseillaise » repris en cœur par une tribune presque pleine dans laquelle il semblait y avoir plus de femmes que d’hommes, c’est le nouveau visage du Club.
L’Ariégeois clôt la marque L’eau fraîchement apportée par les remplaçants n’a jamais autant trouvé de succès auprès des acteurs de cette partie relevée. Le break va faire du bien aux anglais qui ne vont pas plus proposer de jeu qu’en première période mais ils vont appuyer leurs placages (FERLET et PLG en feront les frais). Les serviteurs de la reine vont alors pilonner au ras du ruck et user de leurs fameux « picks and go », mais les épaules de DUMORA J. et celles
de BASSIBE T . tiennent bon et comme souvent cette saison ROUEFF T . récupère les ballons. Malgré la chaleur étouffante qui s’abat sur la capitale, les Parisiens vont même trouver les ressources pour trouver un bol d’air en marquant un troisième essai, à la suite d’un ballon de relance très bien utilisé par FERLET E. qui va taper pour lui-même à suivre et récupérer la gonfle qu’il va précieusement conserver en mettant les Anglais à la faute. Le SCUF prend la pénal-touche et marque en enfonçant encore les Anglais par l’intermédiaire de CHABE L. portant le score à 24-14.
Les anglais sont touchés, mais loin d’être abattus. Malgré la ligne de barbelés posée par la défense Scufiste devant leur ligne d’essai, celle-ci va finir par céder et sur une pénal-touche les voisins de Shakespeare vont inscrire un essai en coin. La partie est de nouveau relancée . D’autant que le centre Anglais mis en difficulté par la très bonne défense de VIDALIE V . ne va pas trembler et va réduire le score à 24-21 en transformant un coup de pied pourtant difficile. Le coq vient de prendre une épine dans la patte, mais il est loin d’être tombé au sol. Alors que la spécialité Scufiste a fait ses preuves lors du championnat IDF cette année, le maul porté va faire très mal aux Anglais. Sur un lancé en touche encore millimétré de CHABE L. et une prise de balle des plus propres de BASSIBE T ., les avants Parisiens vont démarrer un bus à hauteur de la ligne médiane et vont partir en Grande-Bretagne en retroussant leurs manches et conclure ainsi un essai historique de plus de quarante métres. La transformation est ratée, mais à dix minutes de la fin du match et avec 8 points d’avance le SCUF peut
respirer . L’arbitre sifflait alors la fin du match et libérait Max Rousié qui pouvait exulter , La Rose Cup portée à bout de bras par le Capitaine Parisien PRETESEILLE R lui même porté par ses protégés touchait le ciel Français. « Rose Cup is coming home…. ».
par Pierre le Garnec
En match d’ouverture, les Vieux Cochons du SCUF ont battu Stratford Old Legends 60 à 21 (voir le compte rendu ici)