Né le 03/08/1993- 1m72 – 80kg
- Demi de mêlée et plus récemment talonneur
- Célibataire
- Etudiant en STAPS pour devenir professeur d’EPS
Ton début de carrière rugby ?
Après 8 années de judo et une ceinture marron, je voulais changer de sport et surtout faire un sport collectif pour se retrouver sur les terrains les samedis et dimanches avec les copains. Un de mes amis de judo qui faisait déjà du rugby au PUC m’a conseillé d’aller au SCUF pour commencer le rugby et en plus, côté pratique le stade Georges Carpentier était près de chez moi. Je m’inscris donc en 2007 au SCUF, qui à l’époque était en entente avec le Massif Central ,et commence ainsi ma « carrière » de rugbyman en Minimes deuxième année
Tu fais tes débuts en 2012 en Seniors, que reste t-il de tes années juniors ?
Mes années juniors sont mes plus belles années de rugby. Entraîné par Jérôme Barreau et Sylvain Lamy et avec un groupe quasiment inchangé par rapport à l’année précédente en cadet, nous faisons deux fois de suite les championnats de France. Des souvenirs très forts et un groupe qui aimaient jouer et vivre ensemble. La génération 1993 était une des plus belles générations du SCUF des dernières années, je pense, mais tous les joueurs n’ont pas passé le cap des Séniors. Aujourd’hui, il reste encore Paul Facomprez, Germain Troublé et Gaspard Fournié. Tous les quatre nous avons joué plusieurs matchs en équipe Première ce qui montre que les coachs comptent sur les jeunes et que nous avons également le niveau pour faire partie de l’équipe fanion du SCUF.
Tu joues ton premier match en Seniors avec la réserve contre le Massif Central, perdu 32-11 et surtout heurté. Tu t’en souviens ?
Je me souviens faire mon premier match en réserve Seniors contre le Massif Central. C’est un club où j’ai encore quelques amis, comme aux Finances, et je trouve ça toujours plus compliqué à aborder comme match… Je me rappelais que nous avions perdu mais pas de l’ampleur de la défaite…
Je me souviens avoir fait le match retour contre le Massif Central en tant que remplaçant mais cette fois-ci en équipe première. En revanche, il ne me reste que très peu de souvenirs du match. Cette première année en Seniors m’a permis de beaucoup apprendre, d’acquérir de l’expérience en jouant avec des joueurs plus âgés que moi, de comprendre ce que l’on attendait de moi surtout à un poste aussi important que la charnière et enfin de m’intégrer au groupe ce qui est essentiel pour les années à venir.
Installé en Equipe 2, il faut attendre le 16 janvier 2014 pour que tu connaisses ta première titularisation en première contre… le Massif central ! Decidement… C’est une victoire à l’exterieur 37 à 7 et 1 essai de ta part, j’imagine que tu dois bien t’en souvenir ?
J’ai un très grand souvenir de ce match. J’apprends le vendredi que je serai titulaire et qui plus est pour un retour au stade Georges Carpentier, là ou j’ai commencé mon histoire Scufiste. J’essaie de ne pas me mettre la pression et de me dire que c’est le moment de montrer vraiment le joueur que je suis. Ce match contre le Massif est l’un de mes meilleurs matchs au SCUF. Je marque un bel essai et ne rate pas de passe, ce qui pouvait me faire défaut… Au delà de ma performance, c’est surtout toute l’équipe qui avançait ensemble ce jour là et battu lourdement le Massif Central.
Après ce match, tu t’installes comme titulaire et le SCUF se qualifie in extremis pour un 1/4 de finale IdF, en aller retour, contre Rueil-Malmaison. Cette double confrontation se solde par 2 courtes défaites (20-23 et 19-18) Comment expliques tu que tu sois devenus soudainement le titulaire du poste ?
Je pense que ce match contre le Massif m’a permis de prendre confiance en moi et a été déterminant pour la suite de la saison. J’avais surtout acquis plus d’expérience au contact des joueurs et compris ce que l’on attendait de moi dans le jeu. Nous faisons deux très bons matchs contre Reuil mais c’est surtout le match à Carpentier qui est le plus difficile à avaler… Nous menions 20-0 pendant le match et au final nous perdons 20-23. Après le match retour, au vu des écarts cumulés et ce malgré nos deux défaites, nous étions qualifiés pour les championnats de France. A la connaissance de cette nouvelle, nous sommes heureux et faisons la fête comme le SCUF sait le faire. Toutefois, nous apprenons quelques jours après que Bretigny s’est plaint auprès du comité et finalement pour des raisons totalement inexplicables ce sont eux qui sont allés en Championnats de France… C’est surtout cet épisode qui a été le plus douloureux pour toute l’équipe…
La saison dernière 2014/15, tu débutes comme titulaire puis te retrouve à partager le poste, au final une saison difficile où le SCUF termine 7ème sur 10. La délocalisation des matchs explique t-elle tout ?
La délocalisation peut expliquer certains résultats mais il ne faut pas tout mettre dessus. Nous perdons plusieurs matchs d’un ou deux points, ce qui amène un certain énervement et une mauvaise dynamique à l’équipe. L’absence de Kevin Malithe, notre numéro 10, qui a dû arrêter de jouer à la moitié de la saison pour passer l’agrégation a aussi fait que le jeu était moins fluide, moins construit ce qui a amené moins de résultats positifs selon moi.
Tu découvres pour la première fois la Rose Cup en 2015 avec un déplacement à Stratford. Malgré la défaite 49-07 j’imagine que tu retiens un peu plus que le score ?
Participer à la Rose Cup est un moment unique, que l’on ne peut voir que dans un club comme le SCUF. Je tiens à remercier Lionel Busson qui m’a permis d’y assister et également Jean-Michel Guignard qui m’a amené à Stratford en voiture. Le match a été très compliqué comme en atteste le score mais je trouve ça très enrichissant de jouer contre une équipe qui joue dans une division supérieure à la notre. Mais bon les plus gros souvenirs que les joueurs ont de Stratford sont les différents moments après le match. La réception dans ce magnifique club house, le ventriglisse sur les tables enduites de moutarde et de ketchup, la fameuse chanson « he’s got a pineapple on his head », la soirée qui s’en suit sont des moments qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Et tout ça, ce n’était que le samedi. Le dimanche nous étions invités à participer à un magnifique déjeuner, rejoindre quelques joueurs de Stratford à partager ce repas, mais pour être convié il fallait être nu et vêtu de sa cravate sont encore des souvenirs inoubliables. De plus, en cette année 2015, Lazz a rejoint Stratford en vélo et c’était la première fois que les filles étaient conviées à participer à la Rose Cup. Des instants uniques et émouvants durant tout ce week-end.
Tu encadres les Minimes depuis 2011, comment as tu été amené à occuper cette fonction ? En quoi cela consiste et avec qui travailles tu ?
L’année dernière tes Minimes (13/14ans) remportent le titre de Champion IdF. Au final, quelle est la finalité de la formation scufiste ?
Avant tout, il est important pour nous que les joueurs prennent du plaisir quand ils revêtissent la tunique Scufiste. L’esprit compétitif est bien sur présent tout de même. L’objectif à l’Ecole De Rugby est de former les joueurs pour qu’ils soient au niveau pour ainsi continuer les années suivantes et finir par jouer avec l’Equipe Première en Séniors.
Quels sont les prochaines étapes et objectifs pour ton groupe Minimes et pour toi au niveau de l’Equipe 1 ?
Pour les minimes j’espère qu’ils aient des résultats aussi bon que l’année dernière.Concernant les Séniors, la phase retour arrive et je souhaite que l’on est les mêmes résultats aussi positif que ceux de la phase aller et ainsi se qualifier pour les phases finales Ile de France et le Championnat de France, voire la montée en Fédérale 3.
Si tu as quelquechose d’autres à ajouter ?
Merci à toi de m’avoir proposé de répondre à cette interview. Ce fut un réel plaisir. Amicalement, Come on SCUF !!
Interview réalisé par Lazz le 14 janvier 2016