Nom – Prénom : Le Garnec Clément- Date de naissance – Lieu : 01/07/1988 à Auray (56)
- Taille – Poids : 1m70 – 70 kg
- Poste joué : 9 – 10
- Situation maritale : En couple
- Profession : Agent SNCF
Ton début de carrière rugby ?
Mon histoire avec le rugby commence à l’âge de 5 ans en mini poussin dans le plus grand club breton Vannes, je suis les traces de mon père, mes oncles et aussi mon frère Pierre (PLG). Je me suis mis au rugby car dans la famille c’est une tradition et le sport en général. Je fait toute mon école de rugby à Vannes avec les mêmes copains d’où chaque année un titre de champion de Bretagne. On se connaît depuis tous petits avec les joueurs donc les résultats suivent avec un coach qui a su nous apprendre le beau jeu (Michel Gaultier) tout ça jusqu’en minimes avec à la clé des sélections départementale et surtout en sélection Bretagne, une grande émotion car mon père avait aussi porté le maillot à la fleur de lys.
Arrivé en cadet j’intègre le centre de formation rugby Bretagne une période compliquée avec entraînements tout les soirs après les cours. Ça faisait bien auprès des filles… la passion devient la compétition une période difficile. A l’âge de 18 ans je quitte Vannes pour Auray un club familiale ou je rejoins mon père en Honneur. Je reprend goût au rugby avec des bons gars et je fait même un match avec mon père. Je pars un an dans la marine avant de revenir en Fed3. En 2009 je monte sur Paris et je signe au SCUF le club de mon frère logique. On est en F3.
Tu arrives en 2010/11 en Senior. Deux fois remplaçants en Équipe 1 en Honneur, tu trouves ta place en n°9 en Réserve. Vous sortez le favori Vincennes à l’extérieur (10-11) en demi-finale CIFR avant d’échouer en Finale contre Yerres (10-7) ? Souvenir ? Puis défaite en 8ème Chpt France contre Sables d’Olonne (17-31)
Malgré quelques apparitions en Équipe 1, c’est avec la Réserve que tu fais ton trou. Essentiellement comme demi de mêlée, mais parfois aussi à l’ouverture ou à l’arrière. Quel est le poste que tu affectionnes le plus et pourquoi ?
Mon poste de prédilection est bien sûr le numéro 9 ensuite j’apprécie de dépanner à l’ouverture ou au centre, mais 9 est mon métier.
En mai 2013, tu joues pour la première fois la Rose Cup à Stratford. Au final, un match serré comme on n’en a plus guère depuis quelques années (défaite 20-10). Souvenir ?
Ma première Rose Cup en 2013 un grand moment dans ma carrière de rugby c’est le truc qui fait t’es un vrai scufiste, tu rentres dans l’histoire du club et de jouer contre les anglais c’est magique. Je me souviens du discours de Laurent Chabé dans les vestiaires typiques de Pearcecroft un moment émouvant pour qu’on puisse sortir un grand match malgré la défaite. Des moments comme celui-ci restent indélébiles. Visiter la ville de Rugby, le stade avec son club house et le Produit© dans les Pubs….
L’année dernière, malgré une saison où on te retrouve régulièrement sur le banc de la « une » ou de la Réserve, tu accroches le bon wagon en fin de saison et permet, enfin, au SCUF de remporter le titre CIFR en Réserve contre Montesson (21-03) ?
L’an dernier fut la consécration pour tout joueur de rugby amateur être champion de sa région et faire une finale du championnat de France ! ! What else ?
Une défaite dans la saison régulière, des scores qui font mal, une très belle demi contre le RCP 15 et le bout de bois contre Montesson où on a su gérer le match. Enfin la Réserve touche le mini Graal un super moment et en jouant avec le frangin.
Le championnat de France voit le SCUF éliminer, tour après tour, Le Havre (67-10, Nancy (31-21), Mantes-Limay (32-08), La Valette (25-25 4tab2) et vous vous inclinez contre Soustons (38-03). Avec seulement 8 mois de recul sur cette fabuleuse fin de saison que vous avez fait vivre à la famille scufiste, quel est ton regard sur ce parcours ?
Oui ça ne s’arrête pas là, Le Havre (équipe sympa) Nancy où on déjoue 30 min mais une très belle équipe, les spartiates de Mantes la moche… en quart où on récite notre rugby pour décrocher la demi contre les voisins de Toulon. Mes parents sont venus voir ce match à côté de Lyon. Un match pour écrire l’histoire. Il fait 30 degrés et l’ambiance incroyable. Mon père dans les vestiaires qui lâche quelques larmes en nous regardant mon frère et moi, le discours de PLG « prend la vie côté rugby » un match qui restera gravé dans ma mémoire, il reste 10 min et La Valette mène de 12 points, avec Kévin on rentre je lui dis on relance tout on a plus rien à perdre. On arrache les prolongations à la dernière minute. Ensuite on arrache les penalties une histoire de fou. La place en finale est pour le SCUF ! !
Soustons le 7 juin on part la veille dans un hôtel à côté de Brive comme des pros. Le sommeil est dur à trouver car c’est un match qui n’arrive qu’une fois dans une vie. La pression est à son max. Un petit stade à l’ancienne mais une ambiance incroyable, pétard, fumigène, tambour, tifo les supporters on fait les choses en grand. Magique. Pour le match, Soustons était trop fort. Défaite difficile mais un parcours inoubliable.
Tu n’échapperas pas à un petit commentaire sur tes frères avec qui tu as eu la chance de jouer sous les couleurs N&B ?
Un dimanche à Montesson je participe enfin à un match avec mes frères, mon père est venu pour cet événement chez la famille LG les 2 frères à l’aile et moi en 9. C’est fou et quel émotion dans le vestiaire. C’est arrivé une fois mais c’est arrivé.
Cette saison, tu ne t’es pas encore imposé dans l’ossature de la « B », comment se passe la vie de ce groupe avec les nouveaux coachs et certainement de belles ambitions malgré la récente défaite contre le Massif ?
Cette saison l’objectif est clair c’est de conserver le bouclier IDF et pourquoi pas de rééditer le parcours de l’an dernier qui se jouera à 15. Le groupe se porte bien même si notre jeu n’est pas totalement fluide car il y a beaucoup de nouveaux et jeunes joueurs mais l’ambiance est bien présente. La défaite contre Massif me rend fou car on ne s’est pas respecté. J’espère que ça sera la dernière. C’est bien que les anciens juniors ont intégrés le groupe ça permet d’élargir le groupe et donner des maux de têtes au coachs (sourire) je ne vais pas donner ma place comme ça. Le SCUF sans CLG n’est plus le SCUF…