Antoine PETAT


 

Nom – Prénom : Antoine

Date et lieu de naissance : 21 05 1979

Taille – Poids : 90kg

Poste joué : 3ème ligne aile et centre

Profession : Superviseur Data Management RH

 

– Comment as tu découvert le rugby ? Quel est ton parcours avant le SCUF ?

J’ai découvert le rugby grâce à mon père et à mon papy. Le premier a d’ailleurs longtemps joué au SCUF et le second était au Redstar 93. Je n’aurais jamais fait de rugby sans eux, et je tiens à dire que c’est le plus beau cadeau, leg et formation qu’ils m’aient offert. Le rugby est un sport dur et d’équipe que j’aime passionnément.

Avant le SCUF j’ai été formé au PUC jusqu’en Crabos, 1 an à Stellenbosch en Afrique du Sud , puis Reichel et Espoir au racing Club de France, puis, 1 an pour l’équipe de Milan (ASR) puis 6 ans à Gennevilliers, puis 4 ans à Clamart et pour finir le club de mes amours et de famille, le SCUF que des potes d’enfance comme Vincent Barbe ou Raphael ou Benjamin Massot ou Clément Chambaz me faisaient connaître et que mon Parrain Jean Claude « la Gauffre » aimait par-dessus tout.

 

– Peux tu nous présenter en quelques lignes ton père et ton frère et notamment leurs parcours au SCUF ?

Mon père a joué une dizaine d’années au SCUF et j’ai grandi dans l’évocation de noms qui résonnent aujourd’hui encore en haut du panthéon Scufiste, que ce soit La Gauffre ou Jean Hospital qui m’a toujours entouré de sa bienveillance. Mon frère, Frédéric est venu un an au SCUF, nous donner un coup de pied décisif pour nous propulser en fédérale 3 par son 100% notamment contre le Red Star.

 

– Tu signes au SCUF lors de la saison 2014/15, par quel biais as tu rejoins le club ?

J’ai rejoint le club en souvenir de mon Parain Jean-Claude Jaffre et grâce à l’amitié de Lionel Busson. Lionel et mon parain font partie de ces personnages sans qui le rugby n’auraient pas d’âme et qui donnent envie de s’engager sans compter car tous en profitent. Amour d’un club équilibré qui refuse en bloc les affres d’un semi professionalisme souvent court termiste et destructeur. J’ai rejoint le SCUF car les joueurs de 5 à 65 ans y trouvent une famille, des valeurs républicaines, une envie de progresser de se dépasser, et un équilibre de vie.

J’avais promis à mon parain en octobre 2005 d’un jour revenir dans la famille républicaine et Scufiste. Lionel m’a tendu la main.

 

 

– Premier match le 21 septembre 2014 à la Cipale face aux Finances où vous accrochez un match nul. Souvenir de tes débuts en noir et blanc ?

Beaucoup d’émotions lorsque j’ai mis pour la première fois ce maillot noir et blanc. J’étais honoré et ai pensé à Roch et Thomas Poletti, des amis de longue date ainsi qu’à leur père. En effet ils étaient venus porter les couleurs violettes du PUC quelques années et j’étais heureux de rejoindre à mon tour leur famille Scufiste. Je me souviens de Laurent Chabé et de sa combattivité, sa rage de vaincre, je me souviens de mon erreur sur une passe à l’adversaire, mais de la joie de ce match nul symbole de notre combativité alors que nous étions annoncés comme perdants.

 

 

– Tu joues 11 matchs sur les 18 journées de championnat. A l’issue le SCUF finit dans le ventre mou du classement. Souvenir de cette première saison ?

Des déceptions, car je trouvais qu’il y avait un manque de rage de vaincre et de combattivité. Je suis un compétiteur, respecteux des coachs et des entraînements car je crois à la discipline, à l’engagement et à l’esprit de sacrifice. Je n’aimais pas voir les gens parler à l’entraînement, être déconcentrés. Je me suis posé la question de rester, mais je pensais à mon parrain et Lionel me rassurait sur les ambitions du club autour du sérieux de l’équipe première afin d’être exemplaire pour l’école de rugby.

En juin, j’étais malgré tout heureux et n’avais qu’une envie ; me remettre à côté des noirs et blancs l’année d’après.

 

– On te découvre en tenue d’apparat lors du déplacement à Stratford en 2015, un WE que tu n’avais certainement pas imaginé aussi fraternel !?

Extraordinaire symbole de la vie du club, de son intelligence collective et de sa capacité à tisser des liens, ce voyage à Stratford m’a fait comprendre pour la première fois de façon aussi manifeste pourquoi j’avais fait du rugby depuis l’âge de 11 ans. Les souffrances et les joies étaient réconciliées dans cette atmosphère unique d’un club centenaire, sublime et accueillant. Le SCUF a su garder des traditions qui font la beauté de ce sport de gentleman. Et les schtroumphs qui m’ont hébergé sont devenus des amis … arrivés à 4 chez moi l’an d’après pour la plus grande joie bien sûr demon épouse Camille (merci de ta patience).

 

 

– La saison dernière consacre le retour du SCUF en Fed3. Avec 18 matchs joués tu es un joueur majeur de ce championnat. Peux tu revenir pour nous sur les matchs clefs qui ont fait la différence en championnat, puis un mot sur la Finale IdF et le championnat de France ?

Je tiens à dire que l’équipe a eu une âme autour de son discret par les mots mais redoutable par l’exemplarité capitaine Calixte. J’ai été fier d’être un des joueurs de cette équipe et c’est avec joie que je suis engagé sans compter (nez pété, 12 points de suture, …). La Mayonnaise Fix Vallet et Sylvain Lamy a porté ses fruits et je crois que le match qui m’a marqué c’est celui où l’on souffre au Red Star mais que mon frère met 100% au pied. Il nous permet de l’emporter de peu face à une équipe courageuse.

La finale Île de France nous a vus arriver diminués en ce sens que nous avions un effectif limite où chacun a tout donné. Les joueurs ont sorti leurs trippes contre Viry au match d’avant et la finale on a fait le max. Bravo à Sucy qui a été et continue d’être fort avec leur entraîneur, un ami que je salue.

 

– Depuis cette année tu as rejoint l’encadrement de la Réserve. Comment s’est déroulé cette évolution de carrière ? Un mot sur les résultats actuels et ceux que tu ambitionnes pour la suite ?

Fix Vallet dit « l’animaul » est un redoutable gestionnaire de carrière… c’est lui qui m’a proposé l’an dernière d’être préparateur physique et cette années c’est Sylvain et Fx qui m’ont fait réfléchir à cette évolution… je dois dire en être juste très très heureux. J’avais peur d’arrêter de jouer, mais lorsque nous avons perdu de peu contre Plaisir (invaincu depuis le début du championnat) ou quand nous avons gagné ce week end contre une équipe qui nous avait mis 40 points à l’aller, je me rends compte que c’est aussi du bonheur que d’essayer de transmettre quelques valeurs de rugby, et surtout de se réjouir pour et avec ses joueurs. Je tiens à dire que sans la gentillesse et la force tranquille de Thibaut, je n’en serais pas là. Merci les gars de m’avoir accompagné sur ce nouveau défi.

 

– Côté sportif cette saison est plus compliqué, tu n’es plus un titulaire indiscutable. Continues tu toujours à transmettre ta fougue et ton expérience aux jeunes pousses ?

Je suis heureux d’être utile et d’aller au charbon (pas mal de placages, deux KO depuis le début de l’année sur 3 matchs…) pour le collectif et d’essayer d’apporter ma pierre dans le domaine du combat et de l’engagement. Je dois même dire que c’est une vraie joie de voir que je ne suis pas indiscutable et mardi à l’entraînement je me suis dit « putain, les gars vous êtes forts ». Maintenant j’espère juste que le club continuera d’attirer des supers joueurs comme Ronan, Rémi, Tim, Jacques, Damien, des amis de Clamart comme Arnaud, Pelicier, Silveree ou Rochat et de faire monter ses enfants comme Jean-Charles, Noredine, Guillaume et maintenant Edouard Norris, Tim Tanvier Richard, Paul Henry Van Leeuwen ou François Kraft.

 

– As tu coché le 13 mai sur ton agenda ?(Stratford…)

Je viens de le faire et j’ai, précautionneux que je suis, posé mon 14 également. Il se passe quoi le 13 ?

 

– Si tu as quelque chose à ajouter ?

Allez allez ooo, allez allez ooo, nous sommes les Scufistes et nous allons gagner pour l’amour du maillot !