SCUF Rugby

Pierre PEREZ

Un mot sur ton parcours avant le SCUF…

J’ai commencé le rugby assez tard lorsque j’étais étudiant. Je me suis alors retrouvé à Agen où le rugby est roi et j’ai donc commencé à jouer quelques parties en universitaire. Par chance un des coachs était également dirigeant d’un petit club local et j’ai ainsi connu mon premier club. Je suis rentré sur Bordeaux ou j’ai signé à l’ES Bruges alors en promotion honneur j’y suis resté 4 ans avant de partir rejoindre des copains au RC Cestas.

Je n’ai pas gagné grand chose, à part des copains et de beaux souvenirs, si ce n’est un titre de champion de France universitaire pour lequel j’ai surtout eu le mérite d’être au bon endroit au bon moment, l’équipe était énorme et les retours en bus apocalyptiques.

Comment atteris-tu au SCUF ou par qui en septembre 2012 ?

Un pur hasard, je venais de débarquer sur Paris et je me suis vite rendu compte que le rugby me manquait. Comme je bossais dans le 17ème , je me suis pointé au stade un mardi soir où j’ai été « chaleureusement » accueilli par Jérôme Jouclard .

Tu débutes comme remplaçant lors des deux premières journée en Équipe 1, une titularisation lors de ton 3ème match et tu disparais des écrans radar… Qu’est ce qui t’est arrivé ?

Malheureusement j’ai connu quelques pépins physiques, et à chaque fois que je revenais je me blessais. Cette saison ne fut pas géniale sportivement mais j’ai néanmoins noué des liens avec mes coéquipiers et j’ai été très performant les dimanches soirs comme durant toute ma période scufiste. Je me rappelle plus de mes soirées au French Flair que de mes performances sportives.

Une saison complète la saison suivante avec 12 matchs joués sur 14. Tu partages le poste de deuxième ligne avec Arnaud Martin, Mathieu Barré ou Harlow Fres. Un mot sur ces partenaires et cette saison qui se termine par un 1/4 de finale IdF contre Rueil.

Je garde un très bon souvenir de cette saison, nous avions commencé la préparation en avance avec un groupe de joueurs qui allaient constituer le cœur de l’équipe première. Notre pack était très performant et très soudé et la rotation en 2nde ligne était très efficace, à tel point que Sylvain Lamy choisissait souvent de nous aligner tous les quatre sur la feuille de match, nous étions ultra dominateurs en touche et on enfonçait tout le monde sur les ballons portés. Le chef d’œuvre de cette saison fut sans conteste la victoire avec Bonus à Cergy, un super souvenir avec Laurent Chabé qui se disputait avec le pilier d’en face pour savoir qui avait les 3/4 les plus mauvais.

En 2014-15 tu joues d’abord avec la Réserve avant de faire ta place en Équipe 1 à la fin des matchs allers. Le SCUF termine dans le ventre mou du classement alors que la Réserve est championne d’IdF et Finaliste du Championnat de France, j’imagine que tu aurais peut être aimé rester dans le groupe de la B pour connaître cette aventure ?

Cette saison je la commence avec 15 kg en moins ! Une vilaine mononucléose qui me vaudra de me faire chambrer tout au long de l’année. Je commence donc la saison diminué en B et déjà on sent bien que ce groupe est solide, rien ne semblait pouvoir les atteindre, j’ai rarement évolué dans une équipe aussi sereine. Tout l’inverse de la première ! Malgré tout, j’ai toujours dit que mon objectif était de jouer en première et compte tenu des difficultés de l’équipe, il était hors de question de laisser tomber les copains. Je ne garde pas d’aigreur du fait de ne pas avoir été retenu pour les phases finales de la B, je ne pense pas que j’aurais apporté grand chose compte tenu de ma forme du moment et puis ça m’aurait fait mal au cœur de piquer la place d’un mec qui avait fait le job toute l’année.

La saison dernière tu ne joues que 6 matchs avec l’Équipe 1, mais quelle saison !!! Tu joues ton dernier match contre le Red Star (28-31), une rencontre à l’image de l’esprit du SCUF de cette saison 2016 qui vous ouvre les portes de la Fed 3…

Quel pied ! Je devais revenir plus tôt, mais je me blesse à une épaule, je participe donc au sprint final avec une série d’invincibilité incroyable, des gros matchs couperets avec un pack de cotons tiges, et toujours des troisièmes mi-temps d’anthologie (les coupes de finalistes transformées en casques de mineurs…) au final je me blesse à nouveau au niveau des croisés sur le match du red star, mais ça n’avait aucune importance, l’essentiel était là, le SCUF retournait en Fédérale 3.

Finis le mode Pop Corn, pourquoi es tu resté éloigné des terrains cette saison ?

J’ai eu la possibilité de retrouver du boulot dans ma région d’origine, mais je reste un fervent supporter du club et j’ai encore la boule au ventre le dimanche à 15h.

Si tu as un mot à ajouter ?

J’aimerai remercier ce club pour tout ce qu’il m’a apporté d’émotions et d’amitiés et surtout annoncer ma présence pour la prochaine soirée Black and White. Donc les copains prévoyez des chaussures étanches et vos plus beaux effets pyrotechniques !

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