Le doublé de la 3 Jeune 2002


SCUF 3 jeune – 2002+

Le doublé Coupe / Championnat de la 3 Jeune en 2002

15 ans déja… Un groupe parti de rien, fait de bric et broc qu’on voulez bien lui laisser, a gravé sa place dans le palmarès du SCUF, a forgé des Scufistes de premier ordre et des joueurs qui défendront les couleurs du club en Equipe 1 et en Réserve.

Voilà en quelques lignes le résumé de ce que fut ce groupe, un feu de paille qui ne dura qu’une saison mais dont les traces sont encore présentes aujourd’hui. La 3 Jeune c’était en fait l’équipe 4 du SCUF, la Réserve des Vieux Cochons… C’est dire ce qu’on y trouvait… Essentiellement des jeunes qui débutaient le rugby, des revenants, des ex-espoirs, des contrariés, et à leur tête un petit bonhomme au coeur énorme : Jean-Pierre Petitet. La 3 Jeune a commencé en 1998, et parvient même à accrocher une finale de Coupe en 1999, mais par la suite elle fut régulièrement menacé d’être supprimé.

Il faut dire ce qui est, ce groupe n’avait aucune valeur et aucun intérêt pour les dirigeants de l’époque, sans parler des entraîneurs. Ces gars n’avaient pas le droit de s’entraîner sur le terrain. On les autorisait tout juste à se faire des passes dans l’en-but sous la supervision de JP Le Balch. C’est la vision restrictive du coach de l’équipe 1 qui m’a amené à rejoindre ce groupe dès la 1ère journée du championnat, une envie de retrouver le goût du rugby pour ce qu’il est : un jeu. Le plaisir le samedi, la galère le dimanche… Là je découvre un groupe à l’abandon mais où l’envie est intacte. JP Petitet fait tout, s’occupe de contacter les joueurs, les transporter, rédige les feuilles, gère les maillots, et il rechaussera même une fois les crampons afin qu’on ne soit pas forfait ! Face à ce constat je décide de m’investir et de relayer l’action de JP « Little T ». Je me démène pour trouver des maillots, car on avait hérité d’un jeu des Juniors du siècle dernier dans lequel je ne rentrais pas… Daniel Sampermans m’ouvre alors le placard du stade Carpentier et récupère un jeu de maillot coton à l’ancienne rayé bordeaux&blanc. Qu’importe on a enfin nos maillots et on ressemble à une équipe. Sur le terrain, la sauce prend. La motivation l’emporte sur les faiblesses sportives. Les discours dans le vestiaire transcende et les potentiels se dévoilent. A l’issue des matchs un bon pack de Koenigsbeer est toujours là pour récompenser les bons résultats.

A l’issue des phases de qualification, la 3 Jeune ne compte que 2 défaites. Elle sort un énorme match lors de la dernière journée en allant battre le leader Renault à l’extérieur. Un match d’homme avec très peu de point, serré jusqu’au bout, et un essai en coin de Lawrence Platt qui assure la qualification. Le quart et la demi-finale sont assurés et nous voilà en Finale face au British de Paris à Viry-Chatillon. Et comme tout le monde sait, seule une finale gagnée est belle, qu’importe le niveau, elle consacre une saison et forge à jamais une amitié.

Ce 16 mars 2002, la 3 Jeune commence bien son match avec deux pénalités de Stephane VMD Darcel, mais les scufistes n’arrivent pas à plier le match. Petit à petit les British reprennent confiance et nous font déjouer. On encaisse 11 points d’affilée et à quelques minutes de la fin du match on entend fredonner God Save the Queen sur le bord du terrain. Les espoirs des scufistes sont maigres, même si les joueurs du club centenaire campent dans les 22 British, et qu’ils peuvent toujours croire à un exploit personnel… Mêlée à 5 mètres de la ligne d’en-but britannique. C’est sûrement la dernière action du match pour cette valeureuse équipe. Le pack ne se soucie donc plus guère des recommandations en mêlée de l’arbitre. L’entrée en mêlée est lourde. Soumis à la pression, le talonneur adverse envoie un missile vers son demi de mêlée. Ce dernier ne peut contrôler la balle, et le cuir continue sa course tout près de l’en-but. Mathieu Champion (n°9) se défait de son adversaire et se jette comme un mort de faim. Malgré la cohue, il se saisit de la balle, aplati en terre promise, et offre à ses coéquipiers la possibilité de continuer à rêver. A 11 partout, le Scuf revient de loin, du bout du monde même. La transformation ne passe pas et les deux formations sont bonnes pour deux quarts-d’heure supplémentaires. Cet essai venue de nulle part a transformé le groupe. Les Anglais sont abattus, et leurs supporters ont bien du mal à retrouver de la voix, estomaqué par le retour héroïque des petits frenchies. Le premier quart d’heure démarre sur les chapeaux de roues pour les « Bordeaux ». VMD (n°10) donne l’avantage au Scuf par une nouvelle pénalité (14-11). Les « Bordeaux » ne plient pas le match, mais le mental est au plus

haut, tout comme sa défense qui ne laisse plus d’espoir aux British, si ce n’est cette pénalité réussi au début de la seconde prolongation (l4 —l4). Lazz (n°1) a retrouvé son lancer en touche, ce qu’apprécie Christophe Nivoix (n°7) en premier sauteur. Le pack retrouve les fondamentaux et progresse sur une vingtaine de mètres à chaque fois. Les trois-quarts, servis sur un plateau, font circuler le cuir jusqu’à l’aile de Julien Hospital (n°14) qui est arrêté à quelques mètres de l’en-but. Bien protégé par la troisième ligne, le ballon ne demande plus qu’à repartir. Lazz s’empare du cuir et s’infiltre petit côté. Vincent Barbe (n°8) en embuscade vient soutenir son pilier, et avec le soutien des gros, ils s’écroulent ensemble dans l’en-but pour un essai collectif. La transformation de VMD ne passe pas. (l9 —14). Mais qu’importe, le Scuf a compris qu’il avait le match en main, et ne se fait pas prier pour réinvestir le camp des British. Les trois-quarts sont libérés et s’infiltrent à volonté dans les lignes adverses avant d’être stoppé à un mètre de la ligne d’essai. Mathieu Champion (n°9) sert Christophe Nivoix (n°7) lancé le long de la ligne de touche qui parvient à aplatir dans un trou de souris. (24 —l4) Les sourires reviennent sur les visages des joueurs, ainsi que sur celui des supporters. Et puisque tout le monde est heureux, il ne s’agit pas de s’arrêter là. Un nouveau départ petit côté de Lazz. Il repique intérieur pour attirer l’ailier et passe le cuir à Vincent Barbe (n°8) qui n’a plus qu’à continuer sa course pour aplatir dans l’en-but. Pour couronner le tout, VMD transforme l’essai en coin (31 —l4). Il ne reste plus que quelques secondes à jouer. Le Scuf gère la fin de match. Et lorsque l’arbitre siffle les trois coups tout le monde explose de joie et se retrouve à sauter et à gueuler ! Bordel, on a gagné, on est champion ! ! ! La haie d’honneur expédiée, Jean-Pierre Petitet est porté à bout de bras par certains tandis que les autres l’arrosent avec les bidons d’eau ! La cérémonie s’ensuit avec un discours « homérique » du Président du CIFR qui remet la coupe des « Champions Réserves Clubs du Samedi 2001/2002 » à Captain Lazz et ses joyeux lurons. Un nouveau titre au palmarès du SCUF après la Finale des Réserves 1993.

 

 

Un mois et demi plus tard, le 25 mai, la 3 Jeune rencontre à nouveau les British de Paris en finale de Coupe. Nous ne sommes que 20 sur la feuille de match, mais fort de l’expérience du précédent match, nous ne laissons aucune opportunité à l’adversaire. Le match est maîtrisé par un huit de devant dominateur et un Mathieu Champion (9) des grands jours. Le fait du match touche le SCUF qui termine le match à 13 après deux cartons jaunes pour Lazz et Charles Ojalvo. Une défense heroique se met en place dans nos 22m durant ces longues minutes mais le SCUF ne recule pas et s’impose 15-00. Vincent Barbe récupère le Trophée en remplaçant Lazz, officiellement absent pour avoir pris un carton rouge le dimanche précédent face à Villiers… La 3 Jeune réalise un doublé historique. Un succès qui sera par la suite ternit par le décès de notre pilier Eric Morillon.

Dès la fin de ce championnat 2001/02 on savait que c’était la fin d’une aventure. Dès la saison suivante il ne nous fut plus possible de jouer deux matchs lors du même week-end, de plus les frais de licences doublèrent et le nombre d’inscrit ne permit plus d’avoir une équipe 3 Jeune. A l’issue, les joueurs ayant participé à ce parcours avaient prouvé leur légitimité à prétendre sportivement à mieux. Le SCUF s’appuiera sur un grand nombre d’entre eux les saisons suivantes.

 

Qu’est ce qu’ils sont devenus ? Par poste joué :

– Florent Lazzerini : Arrivé au SCUF en 1996. Pilier de cette équipe 3 Jeune, au propre comme au figuré, il s’illustrera également lors de cette saison durant le match de barrage de descente face à Villiers sur Marne avec l’Equipe 1, celui qui perdait le match descendait en PH. Victoire du SCUF 10-9 et une centaine de jours de suspensions pour lui… Il jouera au SCUF jusqu’en 2004. Installé dans le sud du côté d’Avignon depuis 2005 il se consacrera à l’arbitrage durant une dizaine d’années avant d’être stoppé par une grave maladie. Resté très proche du club il se consacre aux archives et contribue à compter l’histoire du SCUF. Il est aujourd’hui Représentant Fédéral (Directeur de match) auprès du club de Bédarrides et s’occupe des équipes de jeunes.

– Guillaume Courtin ; Talonneur arrivé au SCUF lors de cette saison à l’âge de 30ans, il participera à l’ensemble de l’aventure. Reconverti les saisons suivantes à la pile il s’imposera en Réserve puis en Equipe1. Il quitte le SCUF en 2006 et s’installe à Nantes où il rejoint une équipe Corpo « les brakass », une formation qu’il entraîne désormais. Toujours proche des Scufistes de cette époque, on le croise régulièrement.

Fabrice Blaudin de Thé : Arrivé cette année là au SCUF et relégué dans l’en but, il participera irrégulièrement aux rencontres de la 3 Jeune. Il remportera la Coupe en remplaçant G. Courtin au talon. Il quittera ensuite le club. Il vit aujourd’hui du côté de Lyon.

– Olivier Richard : Scufiste depuis les années 90′ il jouait avec les Vieux Cochons et est venu nous dépanner en première ligne lors des finales. Il n’est pas resté proche du club par la suite

– Lawrence Platt : Il arrive cette saison là du haut de ses 35ans (voir Scufmag n°157) et sera notre grognard en deuxième ligne. Il ne participe pas au second match de Coupe. La saison suivante il s’imposera en Réserve avant de rejoindre les Vieux Cochons en 2003 où il évolue encore. Il s’occupe également de l’Ecole de rugby du SCUF depuis plusieurs années.

– Christophe Nivoix ; Il rejoint la 3 Jeune sur la fin après avoir évolué également avec les Vieux Cochons. Deuxième ou Troisième ligne, il était notre tour de lancement en touche. Il participe au doublé et retourne ensuite avec les VC où il sera un élément clef. Atteint par une grave maladie il mettra le rugby de côté mais est resté toujours proche des Vieux. Il décède en juillet 2018.

– Charles Ojalvo ; Formé au club (voir ScufMag n°196), notre « Montagne » au coeur tendre ! Il rejoint le groupe en cours d’année après un retour sur Paris et effectuera le doublé en deuxième ligne. Il repartira à nouveau au bout du monde par la suite et signera son retour en 2007/08 où il s’imposera en Equipe 1 comme un titulaire essentiel. Il vit depuis une dizaine d’année à Madrid en Espagne et reste proche des Juniors de sa génération dont Sebastien Chouraqui et Sebastien Lacaze.

– Sebastien Latran ; Il débutait le rugby cette saison là et s’est imposé comme troisième ligne aile où son envie a compensé ses lacunes techniques. Il participe juste à la première finale. La saison suivante il s’impose en Réserve puis joue en corpo quelques temps. Il vit aujourd’hui du côté de Pau mais n’a pas gardé de sensibilité avec le club. Il reste cependant proche de Jerome Riboulet, Lazz et la Présidente Sampermans.

– Dimitri Bonnet ; Arrivé cette saison là au SCUF, il sera également un rejeté de l’en but et participera à tous les matchs de la 3 Jeune comme troisième ligne aile. Il gagnera la Rose Cup à Stratford cette année là ! La saison suivante il s’impose en Réserve. Il a migré au Canada du côté de Quebec depuis une douzaine d’année et a continué à joué au rugby un certain temps.

– Etienne Ousteau : Il rejoint l’équipe à la fin de l’automne, peu satisfait de son temps de jeu avec la Réserve. Troisième ligne aile ou Seconde ligne, c’est un joueur de devoir qui participera aux deux finales. Il jouera par la suite essentiellement en Réserve jusqu’en 2006 et devra arrêter le rugby en raison de soucis physiques. Il reste proche du club, notamment de Vincent Barbe et Jerome Riboulet, et occupe le poste de Trésorier adjoint du rugby depuis deux ans.

– Eric Morillon : Arrivé au club avec Florent Gallaire en 2000, il joue comme pilier (voir Scufmag n°30). Fidèle et généreux il prendra confiance en lui au fur et à mesure de la saison et se retrouve récompensé par le doublé. Il décède tragiquement durant l’été 2002 dans un accident de la route lors de vacances au Sénégal.

– Vincent Barbe (voir ScufMag n°33 et n°196) : Vinz nous rejoint en cours de saison pour goûter à la joie du jeu, il jouait également le dimanche en Une. Evidemment c’est un atout comme troisème ligne centre. Il ne fut pas épargné par les blessures par la suite avec un genou infidèle. Cela ne l’empêchera pas de toujours revenir. Capitaine du SCUF à trois reprises en 2004. 2009, 2011 il remporte le titre de Champion Idf Honneur (2009) et ira en demi finale du championnat de France. Il met un terme à sa carrière de joueur en 2012 pour endosser les fonctions d’entraineur des avants. Bien que cette aventure de coach s’arrête au bout d’une année, il continue à jouer avec les Vieux Cochons jusqu’en 2015.

– Mathieu Champion ; Le sauveur, pour ne pas dire le héros de la finale, celui sans qui ces lignes ne serait pas couché. Il est passé à l’aile en Equipe 1 par la suite, un peu en Réserve également, mais c’est avec l’Equipe des Vieux Cochons qu’il s’éclatera et a joué jusqu’en 2016.

Richard Daniels : notre anglais de passage à Paris… Pas une grande sérénité sur le terrain mais quel personnage en dehors ! Un vrai bout en train ! Il est retourné en Angleterre et garde le contact avec Jerome Riboulet

– Stéphane Darcel : Arrivé au SCUF en 97 avec la filière de Jussieu, il jouera pas mal en Réserve. Il nous rejoint cette année là en cours de saison à la recherche d’un rugby plaisir. Présent à l’ouverture lors des deux finales, il jouera à nouveau en Equipe 1 et en Réserve lors des deux saisons plius tard. Ayant déménagé en banlieue, il jouera quelques temps avec les Boucle de la Marne. Toujours en contact avec des anciens du SCUF mais détaché du club.

– Ronan Henaff : Ailier, il a joué toute la saison avec la 3 Jeune. Il participe à la Finale de championnat. Il rejoindra l’équipe des Vieux Cochons par la suite avec laquelle il jouera de nombreuses années.

– Julien Hospital : Fils de Jean Hospital et formé au club, il fera l’ensemble de la saison et jouera la Finale de Championnat. Son dernier match de rugby… Toujours indirectement proche du club, il vit aujourd’hui du côté d’Avignon.

– Jérome Riboulet : On le connaît de son surnom Renato et comme un pilier indéboulonnable, mais beaucoup ont oublié qu’au début du siècle il jouait derrière ! Un peu trop polyvalent, il est balloté à tous les postes en Réserve et peine a trouvé ses marques au sein du club. Il nousrejoint en cours de saison et reprend goût au rugby. Au Centre il s’impose et participera aux deux finales. Il reprendra sa place en Réserve par la suite et conduira notamment cette équipe en finale CIFR en 2005. La saison suivante c’est la reconvertion fabuleuse, il prend place en première ligne et s’y impose en Equipe 1. Il sera ainsi champion IdF en 2009 et demi finaliste du championnat de France Honneur. Il jouera jusqu’en 2013 et basculera par la suite avec les Vieux Cochons pendant deux ans. Il a joué un rôle important dans la reconstruction administrative du club, occupant le poste de vice-président du rugby. On le croise toujours dans les évènements importants du club. On devrait le trouver du côté de Lille.

– Nicolas Hossard : Encore un fils de… Formé au club il apparaitra en Senior dès la saison 1997, mais peu impliqué sportivement il se retrouvera relégué avec les équipes réserves. Il participe irrégulièrement à cette saison 3 Jeune et se retrouve à jouer la Finale de championnat. Sa dernière apparition au SCUF dont il est détaché aujourd’hui.

– Arnaud Bardet : Arrivé cette saison là au SCUF et à la recherche de temps de jeu, il nous avait rejoint en fin de saison. Il jouera la finale de championnat et sera également de la victoire à Stratford la même année. Il fera sa dernière saison au SCUF en Réserve la saison suivante. Il est toujours sur la région parisienne.

– Florent Gallaire : L’incontrolable ! Arrivé au SCUF en 2000, Flo jouait déja avec la 3 jeune les années auparavant. Un joueur au potentiel athlétique fabuleux mais dénué d’esprit d’équipe… Il réalisera le doublé et rejoindra par la suite les Vieux Cochons avec lesquels il perdra son individualité et apprendra la vie de groupe. Une équipe des Cochons qui lui réussira puisqu’il y est toujours présents.

– Nicolas Cottin : Formé au club, il est issue d’une longue génération de scufistes puisque son père et son grand-père Gaston (médaille d’or du SCUF 1953) avaient également revêtus la tunique noir&blanche. Il joue quelques matchs avec nous cette saison là et participe à la Finale de Coupe. La saison suivante il jouera en Equipe 1 comme troisième ligne, sa dernière saison. Il vit du côté de Toulouse.

– Sebastien Champion : Formé au club (voir ScufMag n°196), il a peu joué car déjà pris par ses études de médecine. Il participe à la Finale de Coupe au Centre alors qu’on le connaissait plutôt au Talonnage! Certainement son dernier match au SCUF.

– Nicolas Perrin : Un timbré. Ni plus ni moins. Gentil par ailleurs, mais complètement fou. Formé au club (voir ScufMag n°196) son défaut sera de pouvoir jouer à tous les postes, sa polyvalence l’amènera surtout à évoluer en Réserve. Champion avec l’equipe 3 Jeune. Il ne joue pas en 2003, mais retouche au ballon ovale lors d’un tournoi à 7 à Sées avec le SCUF. Depuis il a disparu des archives du club.

– Marc Barritault : Un petit gabarit mais quelle vaillance ! Il jouera la finale de coupe à l’aile, mais c’est plutôt au Talonnage qu’il se révèlera les saisons suivantes en Réserve et fera quelques piges en Une. Il sera un joueur clef des Vieux Cochons par la suite durant une dizaine d’année.

– Pierre Ellen : Formé au club (voir ScufMag n°196), des cannes de feu et de jolis appuis. Il jouera essentiellement avec la Réserve et les Equipes 3. Il gagnera le titre avec la 3 Jeune en 2002 à l’arrière. Surement le seul scufiste à n’avoir joué et gagné la Rose Cup qu’à l’extérieur en 2002 et 2004, sa dernière saison au SCUF

La 3 Jeune est donc parti en fumée au sommet de sa gloire. Les éléments qui la composèrent sont allés garnir les effectifs des autres équipes du SCUF. Dix ans plus tard, à l’automne 2013, le projet d’une nouvelle 3 Jeune a émergé. Philippe Buzon avait accepté le rôle de manager, voire joueur. Un ou deux matchs furent joués, mais très vite les difficultés apparurent pour composer cette formation et le projet tomba à l’eau. Le SCUF déclara forfait et les éléments de cette équipe partirent compléter la 3 Vieux Cochons.