Antonin PAGNIER


Antonin Pagnier, arrière et buteur officiel du SCUF depuis trois saisons…

  • Né le 13 septembre 1988 à Saint Claude (Guadeloupe)
  • 1M83, 80 kg.
  • Poste : Arrière
  • Profession : Enseignant en activités physiques adaptées
  • En couple

— Quel est ton parcours avant le SCUF ?

Je ne sais plus trop pourquoi, ni comment je suis tombé dedans. J’ai commencé à l’école de rugby de Saint Martin aux Antilles puis j’ai enchaîné le rugby à Chinon, j’ai eu la chance pour ma première saison senior de connaître un titre de champion honneur ainsi qu’une montée en F3. Dans la cadre de mes études, j’ai passé un an à Reims où nous avons atteint les ½ finales de CDF de 2ème série. Puis je suis arrivé sur Paris, j’ai rejoins naturellement le PUC car un ami de Chinon y jouait. J’ai évolué en réserve et eu de bons souvenirs avec une ½ finale de CDF F2B.

— Comment ou par qui arrives-tu au SCUF en 2015 ?

J’avais pas mal entendu parler du SCUF par Hadrien Potier et Chris Macnaughton, notamment de grosses 3èmes mi-temps. Lorsque j’ai déménagé sur Paris Nord, c’était comme une évidence de venir tâter le cuir Porte de St Ouen.

— Première apparition avec la Réserve le 20.09.15, le SCUF reçoit Brétigny et tu t’imposes avec une victoire 53-12. Tu frappes un gros coup et te voilà propulsé en Équipe 1. Souvenir ?

Je me rappelle être débarqué de nul part deux semaines avant à l’entraînement. J’avais raté toute la pré-saison stage et matchs amicaux. C’était pas forcement facile pour se faire remarquer, je me rappelle faire un toucher (4vs4 dans l’en-but) avec ceux qui n’avaient pas encore de licence encadrés par le grand coach Jeresime Cottrez. Je n’ai pas trop de souvenir de ce match.

— Tu deviens alors titulaire à l’arrière lors du reste du championnat Honneur (21 matchs – 18T – 3R). Peux-tu revenir sur cette saison qui vous conduit en Finale IdF et en 16ème de finale du championnat de France ?

Je me rappelle qu’on avait pas forcement d’objectif en début de saison. Au début de chaque match, on ne pensait à rien, on envoyait beaucoup de jeu et on plantait beaucoup d’essais. Je me rappelle qu’à la fin des matchs aller, on s’est donné comme objectif la montée et l’objectif fut atteint en fin de saison. Une année au top avec des gros matchs (VGA chez eux), des matchs de merde (Sarcelles), des matchs à rebondissements (Red Star) et surtout des grosses 3ème mi-temps. Une goutte d’amertume pour le titre IdF, on prendra notre revanche contre Sucy dimanche.

— Est-ce que le poste d’arrière est celui qui te convient le plus ? Quel est le parcours pour devenir un bon buteur ?

Je ne sais pas si c’est le poste qui me convient le plus mais c’est celui où je suis le plus à l’aise et où j’ai le plus de repère. Je pense aussi que c’est le poste où je peux exploiter le plus mes « qualités ».

Pour être un bon buteur, tu dois avoir du mental. Le plus dur c’est de faire abstraction de ce qui se passe autour (quand t’as le public qui gueule, quand le match est serré…) Après tu vises les poteaux et tu tires dans le ballon, rien de compliqué. 😉

— Lors de la saison 2016/17, le 25 septembre, tu redémarres la saison avec un match en réserve contre Meaux où tu claques 6 pénalités et 1 transformation. Hormis la victoire 25 à 10, tu as remis les pendules à l’heure pour récupérer ton poste en Équipe 1 ?

Je ne sais pas si j’avais perdu ma place en équipe première. Je me rappelle avoir repris la saison très tard une nouvelle fois et c’était normal de jouer en équipe B. Si j’ai pu avoir une telle réussite au pied ce jour-là, c’est parce que j’ai pu évoluer au coté du grand CLG. Il fallait que je me mette au moins à son niveau.

— Tu redeviens titulaire en Fed 3 de ton poste à l’arrière pour les 12 matchs de la saison. Une saison où les matchs allers sont aussi plaisants que les défaites des matchs retours sont détestables… Retour sur cette première saison en Fed3 ?

Une saison vraiment découverte, on se savait « plus faibles » et on jouait tous les coups à fonds. Chose qui a plutôt bien marché sur le début de saison, on devait bénéficier aussi de l’effet promu, certaines équipes devaient nous prendre à la légère. Sur les matchs retours, on a perdu les matchs à ne pas perde et on a failli se mettre dans le rouge stupidement. Heureusement l’objectif du maintien sportif a été atteint, globalement une saison positive.

— C’est ta troisième saison au SCUF, est ce que tu t’imposes désormais comme un « papa » dans le groupe ?

Je ne pense pas m’imposer dans le groupe, encore moins comme un papa.

— Toi qui est au sein du groupe, peux tu nous dire comment réagit l’équipe face à cette période de résultats négatifs ? Quels sont les mots des coachs pour faire redémarrer la machine ? Penses-tu que le groupe a le potentiel pour rebondir et assurer sa place en Fed 3 ?

C’est très dur dans les têtes, surtout après Blois où on fait notre meilleur match de la saison. Prendre 0 point fait très mal au moral cependant tout le monde est mobilisé pour inverser la tendance. Les coachs sont positifs et ils ont raison, il y a du mieux à chaque match, ça va payer. Le groupe a le potentiel pour rebondir et je peux parier qu’on va se maintenir cette saison.

— Le 16 juin 2017 tu joues et remportes ton premier Trophée des 30 avec les jeunes (19-10). Avec la Rose Cup, à laquelle tu n’as pas encore participé, le SCUF sait embellir ses fins de saison. Un club un peu à part non ?

C’est super d’avoir une fin de saison comme au SCUF, ça permet de continuer l’entraînement et de s’y filer parce que personne ne veut perdre le match des 30. C’est la guerre. Cette saison je passe de l’autre coté et j’espère bien faire le doublé -30/+30 en deux ans. Mon plus grand bonheur fut de remporter ce trophée des 30 aux cotés de Matthieu Ruiz.

— Un mot à ajouter ?

Je pense que si l’on donnait toutes les balles à Matthieu Ruiz, on marquerait plus d’essais.

Puis je donne rdv à tout le monde à Rousié pour le dernier match de la saison pour fêter le maintien en F3.