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Ancrage…

ANCRAGE… Échouage ?…

Était-ce pour cette fois ? Des mains de cette équipe-là ? Il fallait que tombe Blois. On souhaitait que ce rugby scufiste s’affirme à Rousié et que la loi d’alternance enfin soit respectée. On eut pourtant le cœur serré à voir rentrer aux vestiaire, après quatre vingt minutes de jeu cette équipe plus petite, plus maigre d’un coup. Ils avaient pourtant essayé de jouer un rugby de plein vent, élargi, un rugby à quinze. Abattus, certes, découragés non, et si nous sommes ancrés à la dernière place avec seulement un point, c’est ce moment qu’il faut choisir pour se déterminer pour la suite, et constituer un bloc, joueurs, entraîneurs et anciens, tous résolus à se maintenir, rien n’est décidé pour l’avenir.

Malheureusement le SCUF a pris le mauvais « Tournan » à Gretz, et c’est le dérapage total avec un score sans appel. « Du sublime au ridicule il n’y a qu’un pas », disait Napoléon, et là les Noirs et Blancs font des prodiges de courage, ce n’est plus l’ancrage, c’est l’échouage. Abattement, désertion ou abandon de poste, cela signifie se rendre sans combattre. Nenni. Il faut faire l’inverse et affronter la réalité des matchs à venir sans complexe et sans peur au ventre, rien n’est définitif.

On fait dire à un proverbe arabe qu’une troupe de moutons conduite par un lion battra toujours une troupe de lions conduite par un mouton. Le plus sûr serait encore une troupe de lions conduite par un lion. Cela sera le cas si le SCUF est porteur d’un projet très simple : c’est la fin des numéros personnels, c’est réussir ou mourir ensemble avec la bonne humeur par dessus le marché. Et conduite par un capitaine survolté on peut aller plus loin en forçant la note. « Peu importe qu’une tactique soit bonne ou mauvaise, pourvu qu’elle soit appliquée par tous. » Et je me rappelle que dans les années 60, nous avions perdu tous les matchs aller, brusquement une prise de conscience se fit nous persuadant que nous étions meilleurs et emmenés par entraîneur/joueur/capitaine déchaîné et omniprésent, Ph Absil, nous gagnâmes tous nos matchs retour et nous nous qualifiâmes in extremis !

Le fighting spirit nous habitait et l’amour du maillot nous sublimait… Une autre fois ce fut la montée des 5 juniors avec Ch. Pouliquen en première qui nous sauvèrent, avec ces « Marie Louise » soufflait la tempête qui permit à l’équipe de tout renverser sur son passage… Dramatiques moments, inoubliables souvenirs, on avait sauvé le Club.

Ce qui nous chagrine le plus dans ces défaites, ce n’est pas seulement cette dilapidation d’énergie en vain, c’est aussi tout l’édifice scufiste qui est secoué car ce qui est au dessus de tout joueur c’est le CLUB, et il tremble. Chaque présidence a connu des moments difficiles et les a surmontés mais en rénovant et en préparant l’avenir, la prépotence de la présidence doit s’affirmer à tous les niveaux : « Dans les choses d’importance, il ne faut pas demander de conseils : il faut peser, oser, agir. » La partie s’annonce rude, des matchs très difficiles et déjà dimanche à Rousié les scufistes ont rendez-vous avec le déclic, à eux de se battre et d’attaquer dès la première minute, l’objectif est bien défini…

« Il n’y a point de vent favorable pour qui ne sait en quel port se rendre » (Sénèque).

En avant les petits noirs, TOUS à ROUSIE !

Scufistement.

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