Introduction – La compo
Une équipe de grouïk & de choc
Des vieux, des jeunes, des anciennes stars tombées dans l’oubli, des stars qu’on a envie
d’oublier, des frères, un éternel Corbier, un infatigable Henriquez…
Comme on dit dans le jargon des éleveurs : « on assiste aujourd’hui à une forte homogénéisation
de l’espèce porcine puisqu’elle est composée de 3 races dominantes ».
Chacun se reconnaîtra : le Large White, le Landrace Français (« Grouïk » chauvin) et le Piétrain.
Pardon Darmon pour cette analogie, mais comme tu peux le constater ci-dessous tu es toi-même
le premier des cochons :
1.Darmon 2.Battoue 3.Salvador 4.Palomares 5.Henriquez 6.Grenet 7.Lavoir 8.Preteseille
9.Kraft 10.de Tarlé Q. 11.Di Silvestro 12.de Tarlé.M 13. Crossonneau 14.Belin 15.Corbier
16.Begue 17.Souvannavong 18.Poletti.R
Chapitre 1 – Le contexte
Du beau monde pour une belle prestation
C’était pourtant mal parti, une pluie diluvienne « la dracheuse » s’abat sur Paris samedi 25
Novembre 2017 à 11h30. Les joueurs sont encore sous la couette et ne sont pas prêts à faire leur
devoir ovalistique par une telle une intempérie, qui plus est gratuitement et sans public en
délire.
Heureusement que Charles Brennus, Dieu du SCUF, coupa les vannes du nuage au-dessus de
nous à l’aide de ses mais rugueuses de rugbyman boxeur (ça me rappelle une chanson de
Dutronc : https://www.youtube.com/watch?v=LwozdzjsTpY).
C’est donc avec du retard que les ressources porcines arrivèrent sur le chantier de Max Roussié,
provoquant une chute de cheveux prématurée chez l’équipe organisatrice dont la patience a été
mise à rude épreuve pour un match sensé commencer à 13h30 :
12h59 : Arrivé du Président Putchiste avec les licences et feuille de match
13h15 : 14 joueurs présents et à peine échauffés
13H30 : toujours 14 joueurs sur le terrain
13h35 : enfin 15 !
15h00 : merci à François Derôme aka Gafao Fangito de s’être déplacé.
La beauté de ce geste a valu à ce dernier le Corbier d’Or !
Peut-être ne veut-il pas accepter qu’il n’est plus en équipe première et que les matchs ne sont
plus à 15h00 ?
L’avenir nous le dira…
Chapitre 2 – Le match
Même pas mal à la maison contre Rueil Malmaison
Rien à redire tant nous avons été parfaits, forts, rapides, précis, intelligents et réalistes.
Si aucune remise en question n’est de mise, je peux vous raconter 2 à 3 anecdotes :
Les adversaires étaient d’assez mauvaise humeur.
Ça se comprend quand on quitte son foyer rural pour la capitale. C’est ce qu’on appelle le « Mal
de la maison ».
Ils ne nous firent pas de cadeaux, ni de Noël ni de Thanksgiving, mais nous rendirent au moins
autant de ballon que nous ne leur donnâmes nous-mêmes.
Ceci illustre bien l’esprit de partage de ce match.
Premier essai de notre ami elfique (immortel aux oreilles pointues), Manu Enriquez, sur une
passe lobée, vrillée et avez effet d’Arnaud Corbier.
Sans doute l’influence de la coupe Davis, mes Pouilles !
Kéké, le monstre ailé, avec un gabarit mental à la Jonah Lomu, se prend un carton de seconde
ligne pour plaquage haut.
Enorme Kéké ! Il emmène tous les avants dans les 5 mètres adverses ! Mais calme toi un peu
quand même… (pas obligé de gueuler autant sur tes victimes, ça la fout mal).
Deuxième essai de l’ami Salvador, pilier d’or et de fonte, qui n’est pas là pour être ici.
Une recrue de premier choix qui a déjà compris que l’équipe 3 est en fait l’équipe 1, en partant
du bas.
Troisième essai de Grenet après un magnifique travail d’équipe. Je m’explique : une balle qui
part d’une touche droite, passe de mains en mains, d’avants vers les trois-quarts en passant par
la charnière.
Inédit !!!!
Injustice pour l’ami Poletti, qui prend un carton pour une raison inconnue.
Le poète et l’arbitre ont toujours raison.
Darmon jubile car c’est son grand retour. Offensif et toujours dans les bons coups, il est à la fois
bouillant et intelligent.
Mais il paraît qu’il veut prendre ma place, alors remercions le pour son dernier match parmi
nous !
Le capitaine adverse est à fleur de peau, il pleurniche, se révolte. Sur un maul « maison », il lâche
un phrasé épique à notre jeune Kéké « Mais tu vas la fermer ta putain de gueule » tout en
aplatissant la pense ovale dans notre embut.
Leur honneur est sauf, mais il faut qu’ils se lavent la bouche tout de même…
Maxime de Tarlé se fait remarquer en tant que nouveau botteur officiel.
Il fait la paire avec le talonneur et sa fameuse combinaison « 2 ème sauteur en reculant ».
Score final : 15-7.
« C’est tout me direz vous ? »
Ce à quoi nous répondrons : « Oui et toi t’étais où ? »
Fin du match et haie d’honneur interstitielle des Vieux cochons pour les cadets qui font leur
entrée : quelques baffes bienveillantes et encouragements proches des oreilles.
Résultat : essai d’entrée de jeu pour le SCUF ! C’est beau la famille !
Epilogue – La morale de cette histoire
Conclusions hâtives et vérité de comptoir
Rien ne sert d’arriver en avance, il faut jouer à l’heure
Kévin devient malade et dangereux quand son vieux copain Darmon est de la partie
Plus le touche est courte et plus elle est réussie
Pas la peine de jouer pour mériter le Corbier !
La bière de Jacques sent toujours le prout
Et pour ceux qui voudraient aller plus loin, enfin la vérité sur les cochons nageurs des
Bahamas : https://www.youtube.com/watch?v=nxVRwzTnFD4