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Simon FROUIN

Simon Frouin, un champion de France de judo qui se met à manipuler un ballon ovale en première ligne…

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Quel est ton avant SCUF ? Quel sport pratiquais tu ? Comment es tu tombé dans le rugby ?

J’ai fais du judo pendant 18 ans à haut niveau. J’ai découvert le rugby en école d’ingénieur à l’âge de 20 ans. J’avais décidé de couper avec le judo et je cherchais un sport similaire dans l’effort, je suis tout naturellement tombé sur le rugby. Après 3 ans au poste de talonneur, j’ai joué pendant 1 an sur paris dans le club des anciens de notre école (le BRUT en corpo / folklo).

Tu arrives au SCUF en septembre 2014, par qui ou par quel biais ?

J’arrive grâce à Hugo Mestre (copain de l’école) qui me vante les gloires du SCUF toutes les semaines, j’ai fait le grand saut en septembre 2014. L’intégration fût simple, après quelques troisième mi-temps bien arrosées avec les gars, le dialogue était plus simple.

Tu joues ton premier match lors de la première journée du championnat Réserve Honneur, et c’est une démonstration sur les terres des Finances, victoire 46-00. Tu t’en souviens ?

Je ne me souviens juste du stade, après je n’ai pas de souvenir du match, la troisième mi-temps a dû passer par là…

Tu joues à 8 reprises avec l’Equipe 1 (6R et 2T), mais c’est avec la Réserve que tu flambes et en Finale IdF, vous battez Montesson 21-03. Un beau souvenir ?

Un super beau souvenir, une belle bande de copains et je me souviens surtout de la douche avec le bouclier. C’était juste un grand moment 🙂

Je te laisse te souvenir ensuite du parcours en championnat de France…

Je me rappelle surtout de la demi finale et de la finale.

Sais tu ce que sont devenus tes compères de 1ère ligne Séraphin Antoine et Antoine Etcheto ?

Pas du tout, je crois qu’Antoine est reparti dans sa contrée natale

Tu disparais ensuite pendant 2 saisons, où étais tu passé ? Tu as continué à jouer ?

Je suis parti en octobre à Cherbourg pour le travail. Je n’avais pas le coeur à m’inscrire dans un autre club, donc j’ai pris un dossard pour le marathon de Paris. L’année d’après, j’ai fini par m’inscrire au club de Cherbourg où je me suis blessé à l’épaule lors du deuxième match.

Te voilà de retour au SCUF. En début de saison, tu joues un peu sur les deux tableaux, des déceptions avec l’Equipe 1 et un beau challenge à aller chercher avec la Réserve. Une saison ambigue ?

Une saison compliquée car de l’investissement non récompensée par des victoires en 1ère lors de la première partie de saison. C’est assez frustrant de se voir perdre certains matchs clés par un manque de chance ou de réussite. Puis deuxième partie de saison avec la B, quelques pépins physiques pour ma part, et une équipe qui doit composer avec l’effectif présent le dimanche. Je pense que la fin de saison va être plus sympa car les matchs à jouer sont à la portée des deux équipes.

Tu t’es installé définitivement au talon depuis le début d’année. Parle nous un peu du groupe ?

Le groupe est sain, il n’y a pas de problème là dessus. Il est juste fragilisé par cette spirale négative de défaites successives. En tout cas après deux ans d’absence, j’ai retrouvé pas mal d’anciens, appris à connaître des nouvelles têtes et j’ai retrouvé la même chose; le plaisir d’être ensemble, de partager des moments.

Un mot à ajouter ?

Ne ratez en aucun cas le dernier déplacement à Vierzon, le retour sera mémorable et nous aurons quelques départs à fêter (Pierre Calixte et de PLG pour ne pas les citer). Plus sérieusement, je pense que nous avons besoin de reprendre confiance en nous, que la descente n’est pas une fin en soi. Le début de saison prochaine sera décisif pour le groupe. Il faudra renouer avec la victoire rapidement afin de ne pas avoir un manque de motivation de la part des gars.

Mes derniers mots seront pour Gérard  » malgré que tu ne sois plus joueur, tu as le plus gros taux de présentéisme au match, le groupe te remercie pour ton implication, ton sens de l’humour et ta bonne humeur de tous les jours »

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