Direction la Finale… Et le Championnat de France !
En gagnant son match sur le fil, la Réserve atteint non seulement la Finale IDF mais également le 16ème de finale du Championnat de France. On ne peut que se réjouir de ce parcours, qui n’est pas terminé car l’objectif est d’aller le plus loin possible.
Deuxième objectif de la fin de saison, Stratford. Dans un peu plus de 2 semaines nous nous rendrons chez nos voisins anglais. Comme toujours, le calendrier est contre nous puisque le 16ème et Stratford se jouent le même week-end… Mais ce n’est pas ce qui va nous arrêter. Nous jouerons ces 2 rencontres à fond et nous rentrerons avec 2 victoires !
D’ici là, la première étape est de remporter la finale IDF et les différents témoignages des anciens capitaines finalistes ne pourront que motiver et stimuler les joueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes pendant 80 minutes. L’essentiel étant de ne rien regretter et de prendre du plaisir. Ces quelques mots d’anciens capitaines pourront également inspirer nos Féminines qui jouent leur ¼ de finale ce dimanche à Valence face à l’entente Corse.
Pour nos autres équipes, l’aventure est terminée. Les Cadets ont rencontré plus forts qu’eux dimanche dernier en 32ème de finale du Championnat de France. Ils ont pourtant montré de l’envie et de la ténacité, et ont prouvé à plusieurs reprises pendant le match qu’ils avaient leur place à ce niveau. Suresnes était un niveau au dessus. Aucun regret pour cette belle équipe et ce groupe qui a fait un beau parcours. Félicitations aux Cadets (1 et 2) et à tout le staff pour cette belle saison !
Ne ratons rien des prochains week-ends donc rendez-vous dimanche à Coulommiers à 10h pour supporter la Réserve puis direction Bourg-Lès-Valence pour encourager les Féminines à 15h (à 2h de train de Paris !)
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Seniors 2 : Demi-Finale Res. Honneur Idf – M. Laffitte St Germain Poissy 15 – 20 S.C.U.F.
photos @alexandre.demarty
Le commentaire de Clément Le Garnec (n°9) : On joue la demi-finale sur le terrain de MLSGP, qui était sorti premier de la poule 2 avec une seule défaite contre Vincennes. On joue sur un nouveau terrain synthétique, nouvelle génération, et sous une grosse chaleur. En 1ère mi-temps on est bien en place avec une grosse 3ème ligne composée de Cédric et Jeff. On a un gros pack devant et on arrive à bien défendre et à se dégager. Ils n’arrivent pas à marquer alors qu’ils dominent, et nous on rentre dans leur camp et on récupère une pénalité que transforme Maxime (0-3). Ils reviennent dans notre camp et bénéficie aussi d’une pénalité en face des poteaux (3-3). On lâche rien, mais on sent qu’ils sont plus puissants et ont la possession de balle. Et sur une action d’inversement entre le n°9 et le n°10, le demi de mêlée décale pour l’ailier. Ils ne transforment pas (8-3). Mais on ne lâche, comme tout au long de la saison. On a cette mentalité de ne rien lâcher. Et on arrive à marquer en faisant du jeu. Sur un énième temps, Marc Alvarez sert Cédric Siourakan qui marque entre les poteaux (8-10). A un moment donné, Toto Vendrell commet un placage haut et sort 10min avec un carton jaune. Là ils prennent la touche au lieu de prendre les points, on arrive à les contrer. Ils re-bénéficient d’une pénalité et tente à nouveau la pénal-touche. Ils ne marquent pas, et nous on revient dans leur camp et on passe une pénalité (8-13) et on tient jusqu’à la mi-temps. Début de seconde période, ils poussent, ils doivent avoir 70% de possession de balle, mais ils n’arrivent toujours pas à scorer. Ce n’est qu’à 15min de la fin du match qu’ils marquent et FG prend un carton jaune (15-13). Ils marquent un essai en écartant la balle suite à une mêlée. Il doit rester 10min et je demande au coach de rentrer. On est dans notre camp et je râte mon coup de pied et on prend la foudre. Max Forgeois tape en touche, mais elle est directe, et on arrive à s’en sortir… On bénéficie d’une pénalité en coin à 50m, Max la tente et la râte. Il doit rester 3min, et ils se dégagent. Raphael Bizos récupère et effectue une relance de 50mètres avec raffut, ballon à une main… Je récupère le ballon et écarte sur Max qui s’est positionné en 10, feinte de passe il rentre, et y’a un 4 contre 1. Il fixe le 15 et me la donne et je marque l’essai de la gagne. On est en finale !
Le commentaire de FG Giroux (centre) : Ca a été un match marqué par la grosse chaleur du jour, ça a été physiquement très dur. Finalement, ça a été un match que l’on a dominé devant et on a réussi à imposer notre jeu en mettant de la vitesse sur des courtes séquences. On a réussi à prendre des points de manière pragmatique et efficace grâce à Max Forgeois au pied. Donc un match solide, organisé, cohérent et une finale que l’on décroche à la fin grâce à une très belle contre-attaque de Raphael Bizos de ses 22m. L’action se termine avec un essai de CLG. Ce match peut se résumer à cette dernière action, avec une défense forte également, un pack efficace, les jeunes qui passent pour les vieux qui marquent… une belle après-midi sous le soleil de Maison-Laffitte.
ÉQUIPE RESERVE :
1. Thomas Vendrell – 2. Tim Broutechoux – 3. Rodrigo de Casas – 4. Gautier Hilfiger (c) – 5. Arnaud Martin – 6. Jeff Foucard – 7. Cédric Siourakan – 8. Pierre Bélicar – 9. Clement Le Garnec – 10. Marc Alvarez – 11.Julien Bégu – 12. Thibaut Faraldo – 13. Gaspard Fournié – 14. Cyprien Fournié – 15. Maxime Forgeois
16. Cédric Hersant – 17. Quentin Bayard – 18. JB Muckensturm – 19. Edouard Morris – 20. Gabriel Bizos – 21. Raphael Bizos – 22.FG Giroux
Les mots des anciens capitaines des Réserves finalistes :
De part son riche effectif parisien, le S.C.U.F a, de tous temps, eu des équipes réserves compétitives. C’est d’ailleurs avec l’équipe Réserve que le Sporting a connu sa première récompense en 1900 : Champion de Paris des équipes Réserves 2ème série… Remontons un peu en arrière et donnons la parole aux anciens capitaines des équipes Réserves du S.C.U.F qui ont connu un destin heureux ou malheureux en Finale IdF.
Peter Macnaughton (vainqueur en 1993) : Voici une comparaison entre Villiers 1993 vs Coulommiers 2019 : ce qui n’a pas changé
Le SCUF n’appréhende jamais ses finales : c’est l’adversaire qui va appréhender parce que le long voyage vers l’Est va le déstabiliser (tel son ancêtre rattrapé à Varennes en 1791), parce que vous lui avez mis une branlée il y a 15 jours, parce qu’il est engagé sur les 2 fronts, et surtout PARCE QU’IL A LE SCUF EN FACE.
Des leaders sur le terrain : en 1993 on en avait (Durand, Hospital, Carminati, Kassardjian …). En 2019 vous en avez aussi.
L’importance du buteur. On a gagné 6-5 grâce à un canonnier redoutable qui s’appelait Bancaud. Si vous avez l’occasion de prendre les points, PRENEZ-LES SVP.
L’after. En 1993 la victoire fut bien arrosée et la fête a duré longtemps (on a commencé chez Bourrel et on a terminé au Bedford). En 2019, que vous gagniez ou pas, la fête sera aussi belle, et bien méritée après le parcours que vous avez fait.
Laurent Laguerre (version hirsute) y était déjà en 1993 (il devait jouer mais s’est cassé le bras le week-end avant) et il sera présent dimanche, 26 ans après. WIN IT FOR HIM !
Notre JP LeBalch était lui aussi sur le terrain en 1993 : c’était notre entraîneur. Il ne sera peut-être pas là dimanche mais il sera avec vous, 110 % dans l’esprit (avec photos WhatsApp à l’appui). WIN IT FOR HIM TOO !
Jérome Riboulet (cap. finaliste en 2004) : Que certains disent que ce club est unique, c’est une chose… mais que tout le monde le dise, c’est que quelque chose d’unique s’y passe vraiment. Alors autant vivre intensément ces sensations. Au terme de 25 saisons de rugby, j’ai connu de bonnes saisons et d’autres plus difficiles. Ce contraste doit nous pousser et doit vous pousser à ne rien rater des bonnes saisons. Durant ces 25 saisons, j’en ai croisé des gars qui parlent de leurs finales perdues. Tous, sans exception, parlent toujours de regrets. Indéniablement, le regret est donc associé à la défaite. Sur une saison, il y a des équipes plus fortes que les autres. Sur une finale, c’est surtout l’équipe qui voudra le plus la victoire qui gagnera le titre. Il y a 10 ans, nous avons gagné une finale contre une équipe clairement meilleure que nous. En saison régulière, nous aurions perdu 9 fois sur 10. Mais ce titre, nous sommes allés nous le chercher avec nos tripes et notre collectif. Rentrez plus fort. Percutez plus fort. Nettoyez plus fort. Plaquez plus fort. Relevez-vous plus vite. Courez plus vite. Ne les laissez pas respirer. Ne les laissez pas réfléchir. Soyez infernaux sur tous les compartiments du jeu. Lâchez la charrette. L’adversaire doit penser qu’il n’y a pas solution avec le SCUF ce jour là! Faîtes-vous plaisir pour vous uniquement! Les autres dont moi, nous nous nourrirons de votre joie et de votre performance. Si c’est votre bouclier… Allez le chercher.
JB Fresquet (finaliste en 2011) : Le SCUF se retrouve à nouveau en finale IDF, et pourtant c’est à chaque fois une nouvelle histoire. Cette fois, c’est vous qui l’écrivez et je vous félicite… Je n’ai rien à vous apprendre, car si vous êtes en finale, c’est que vous le méritez. C’est d’ailleurs la seul chose à comprendre, la différence entre vouloir et pouvoir : on peut vouloir être en finale, mais pas de travailler durement pour y être, puisque ça vous pouviez le faire et vous l’avez fait. Pour notre finale en 2011, je me souviens une préparation d’exception, avec un départ la veille, un moment privilégié entre nous… pour ma part je n’avais pas bien dormi et je crois qu’au moment fatidique nous avions regardé l’autre équipe jouer… quelques mois plus tôt, en octobre on nous avait promis une année sans résultat et nous étions déjà satisfait d’avoir atteint ce niveau. Fort de ce souvenir (d’autant plus fort qu’il s’est agit de ma dernière année de rugby) je vous encourage à jouer ce match, à vous appliquer sur ce que vous savez faire (aux gros de gagner leurs mêlées, aux lifteurs de se coordonner pour porter le sauteur, au talon de s’appliquer et au sauteur de se connecter, aux demis de jouer, aux arrières de défendre et perforer…), et finalement de faire ce que vous pouvez, chacun à sa besogne, concentré. Nous vous regarderons avec envie écrire cette histoire, celle du SCUF, mais surtout votre histoire. Mon seul message sera donc : maintenant, ne vous contentez pas d’avoir atteint cette finale, faites le nécessaire pour la gagner ! Jean-Baptiste, humble capitaine d’une équipe d’exception…
Julien St Pierre (cap. finaliste en 2014) : Ma double expérience, c’est une finale perdue en tant que capitaine et une gagnée en tant qu’entraîneur la saison suivante. Le maître mot doit rester le plaisir, de jouer, et de s’envoyer comme des fous pour ne rien regretter. Ce sont des moments tellement sympa à jouer… Surtout ne pas avoir peur de jouer, c’est comme ça que la défaite arrive. Good luck et come on Scuf !
Karl Lorenzon (cap. vainqueur en 2015) : Je me souviens de la saison 2014/2015 comme si c’était hier car nous avons eu la chance de jouer deux finales cette année là ! La première au mois d’avril, en finale IDF, contre Montesson. C’était clairement l’objectif numéro 1 de notre saison et nous avions à cœur de rapporter un bout de bois à Rousié après quelques années de disette. C’est un honneur que d’avoir fait partie de cette équipe car au delà du sportif, c’est une véritable aventure humaine que nous avons vécu tous ensemble. Sur le terrain, mais aussi en dehors. Nous étions déterminés à gagner ce titre pour le club, mais aussi pour nous, et pour tout ce groupe sénior qui avait bataillé dur toute la saison. Nous avons abordé ce match pour le gagner, et pour rien d’autre, car malgré la belle saison que nous réalisions, nous savions que si nous ne remportions pas ce titre, la saison serait gâchée, et qu’il faudrait tout recommencer à zéro la saison suivante. Nous avons préparé ce match avec le plus grand sérieux.
Durant toute la période des phases finales, nous arrivions tous en avance aux entrainements, et nous finissions souvent après l’heure prévue. La victoire s’est construite sur le terrain mais aussi en dehors, grâce à une équipe très soudée. Les bières d’après matchs et d’après entrainements ont joué un rôle fédérateur très important dans la vie du groupe, car c’est là que nous nous sommes dits les choses, quand ça allait, mais aussi quand ça allait moins bien. Je n’étais pas le capitaine de la saison régulière, car c’est plutôt Thibaut Roueff ou Thibaut Santa qui assuraient ce rôle, mais les circonstances ont fait que j’ai eu cette responsabilité pour la finale IDF. Le jeudi juste avant le finale, pas de pression particulière à l’entrainement. Nous étions très nombreux et ça nous a permis de bien travailler collectivement pour préparer la rencontre. A l’annonce de la composition, certains joueurs se sont retrouvés remplaçants, et d’autres non retenus. C’est un moment très dur à gérer dans la vie d’un groupe que l’annonce d’une compo pour une finale. Mais ce qui a fait la force de notre groupe, c’est cet état d’esprit irréprochable dont chacun a fait preuve pour gérer ces moments difficiles. Et sans le savoir, ceux qui n’ont pas pris part au coup d’envoi du match on largement contribué à la victoire finale. Après l’entrainement du jeudi, nous avons bu des bières chez Jacques, nous nous sommes donnés rendez-vous au dimanche matin pour aller en découdre. C’est important de conserver ce rituel à ce moment de la saison.
Je n’ai pas joué cinquante finales, mais ce que je sais, c’est que ça ne sert à rien de bouleverser ses habitudes la veille ou l’avant veille d’une finale. Bien entendu, on évite la sortie du vendredi et du samedi, et on fait un peu plus attention à ce qu’on mange et ce qu’on boit; mais pas besoin de s’inventer une nouvelle hygiène de vie 3 jours avant un match. Je reste persuadé qu’il faut rester le plus naturel possible afin ne pas se mettre une pression supplémentaire. Ce qui change, c’est cette petite bulle qui commence à apparaitre autour de nous au fil du week-end. On commence à intellectualiser chaque action, chaque fait de jeu. On s’imagine héro du match, en train de marquer un essai, casser un placage, lever le bouclier, ect… on s’envoie des messages entre coéquipiers pour s’encourager et se rassurer. Les pensées positives sont très importantes dans la préparation mentale d’une finale. C’est toute cette effervescence qui fait la magie d’une finale et qui permet de bien rentrer dans son match individuellement. Le jour du match, c’est un peu différent. On est souvent obligés de bouleverser ses habitudes car l’horaire du match est inhabituel.
En 2015, le match se jouait le matin. C’est d’ailleurs le seul match de la saison que nous avons joué le matin. Nous nous sommes retrouvés pour une petite collation avant de prendre le bus en direction du stade. Même si le match était encore loin, la concentration et la détermination commençaient déjà à se lire sur les visages à ce moment là. Toujours garder en tête ses pensées positives. Une fois arrivés au stade, puis dans les vestiaires, ce qui m’a le plus motivé, c’est toute l’énergie positive que nous avons reçue du staff, des dirigeants et bénévoles historiques, des joueurs remplaçants, blessés ou non retenus, ou encore des joueurs de l’équipe première et anciens joueurs venus nous encourager. C’est là que nous avons pris conscience que ce match n’était pas simplement notre finale, mais la finale de tout un club. Je me souviens d’une intensité très forte dans les vestiaires, où chaque regard, chaque geste, chaque mot étaient plus fort que d’habitude. A ce moment, les plus anciens ont un rôle important à joueur, en complément du capitaine. Mon discours d’avant match fut emplit d’émotion; cette aventure était avant tout une histoire de copains, et nous savions que pour certains d’entre nous, à 30 ans passés, c’était peut être la dernière finale que nous jouions. Nous voulions en profiter à 200%. L’avant match d’une finale est souvent interminable, car la préparation plus longue que d’habitude, l’échauffement plus appliqué, et il faut respecter un certain protocole. Mais en même temps on aimerait que ça dure encore et encore. Je repense d’ailleurs plus souvent aux avants matchs qu’aux matchs eux mêmes. La difficulté majeure, c’est de rester concentré jusqu’au coup d’envoi, sans dépenser trop d’énergie inutilement. Il faut réussir à contenir toute cette énergie afin de la libérer une fois le match démarré. Ensuite, chaque minute doit être jouée avec la plus grande intensité possible, afin de n’avoir aucun regret au coup de sifflet final. Un placage en final n’est pas le même placage qu’en saison régulière. Une percussion en finale n’a rien à voir avec une percussion de saison régulière ; Idem pour les déblayages, les rentrées en mêlée ect… L’équipe qui gagnera dimanche ne sera pas forcément la meilleure équipe, ni la plus talentueuse. C’est celle qui fera preuve de la plus grande solidarité, du plus gros mental, et celle dont les remplaçants apporteront le plus ! Vous serez peut être malmenés au cours de ce match, mais cela ne rendra la victoire que plus belle. Servez-vous de ces quelques lignes pour puiser toute la force dont vous aurez besoin, et pour ceux qui ont eu la chance de jouer la 1/2 finale du championnat de France contre la Valette en 2015, servez-vous de ce match comme d’une référence en matière d’état d’esprit et d’envie pour emmener cette équipe vers une nouvelle victoire. Après une saison de sacrifices à faire de séances de physique interminables, à s’entrainer dans le froid, à jouer dans la boue, à panser ses blessures… il ne vous reste que 80 minutes pour être CHAMPIONS!
Pierre Le Garnec (cap. finaliste en 2016) :Je ne sais pas vraiment comment structurer toutes les choses qui me passent par la tête, mais c’est certain que rien que de penser aux finales, ça défile …. Tout d’abord, la semaine avant de jouer une finale ne ressemble pas aux autres. On se sent plus appliqué et emprunt d’une envie de bien faire. Il faut, je pense profiter de ces moments pour faire le plein de confiance et de solidarité avec ses coéquipiers aux entrainements. Mais attention à ne pas subir trop la pression, et surtout pour les primos, il faut que les anciens fassent le travail de désacraliser l’évènement pour ne pas passer à côté le jour J. Cette finale se joue tôt le matin, c’est la seconde chose à prendre en compte, se réveiller plus tôt après une bonne nuit de sommeil est évident.
J’ai perdu 3 fois cette finale (B) et je l’ai gagné une fois, et on l’a gagné car on était prêt bien avant l’adversaire et qu’on a su marquer très tôt. Mais je sais que les coachs et les anciens de cette équipe vont faire ce qu’il faut pour que les mecs soient prêts le moment venu. Il y a évidement cette fameuse phrase qu’on dit à tout occasion de fin de tournoi, « Une finale ça se gagne », je suis évidement d’accord avec ça. Les ingrédients sont simples, il faut être déterminé et concentré tout le match et jusqu’à la fin, ne pas oublier qu’il peut y avoir des prolongations… Il faut prendre tous les points. Lors du dernier match contre Versailles, ces derniers ont refusé de prendre les points et sont passé à coté de 12 points en 2O minutes. Ils auraient pu gagner. Une chose importante, il ne faut pas faire de fautes inutiles et surtout s’envoyer, s’ouvrir, se lâcher. Car il y a une chose qui est certaine, c’est qu’une finale on en joue pas 50 dans sa carrière et lorsqu’on perd on se martel la tête pendant longtemps à se dire « j’aurais du faire ceci, ou si on avait….. »
En fait, il faut finir le match sans avoir à se dire » putain si j’avais su… ». Mais quand on gagne, quand on gagne une finale, ça fait partie des grands moments de la vie et il n’y en pas beaucoup dans une vie des grands moments ou une telle vague de bonheur vous submerge. Vous vous sentez voler et invincible, c’est quand même le kiff d’être champion. Ne passez pas à côté.
En 25 ans de rugby, j’ai joué plus de 500 matchs, je m’en souviens parfaitement que de 5. C’était 5 finales. Scufistement
Cadets N2 : 32eme de Finale Chpt France – Suresnes 21 – 12 S.C.U.F.
Le commentaire de l’entraineur FG Giroux : On s’est retrouvé dans une situation compliquée car sur la liste des 35 joueurs éligibles à l’équipe 1 on avait 16 absents. Compliqué d’aligner une équipe car on était 19 et face à une équipe de Suresnes qui joue avec beaucoup de vitesse. On a essayé de mettre en place une stratégie qui a plutôt bien fonctionné en début de match en occupant toutes les zones. Mais on s’est fait contrer plusieurs fois, on a été intercepté et on a rapidement été mené. En 2ème mi-temps on a réussi à scorer deux fois avec de beaux essais et un jeu offensif. On a réussi à recoller au score, maus à nouveau on s’est re-fait contrer et là ça a été difficile d’inverser la pression. Nos joueurs n’ont rien lâché, ça a été un match serré, et on a un sentiment de frustration à la fin car on était proche de notre adversaire du jour.
@H. Fihey
Minimettes F14 en demi-Finale :
Suite à une saison exemplaire, notre équipe des minimettes F14 disputeront les demi-finales du championnat Île de France. Elles évoluent dans le championnat des garçons.
Elles seront opposées au racing club de Massy91 et contre Limay
On compte sur vous tous pour votre présence. Stade delaune à partir de 14h
Ecole de Rugby : Journées Portes Ouvertes…
⬛⬜ A DIFFUSER LARGEMENT ⬛⬜
? Journées PORTES OUVERTES à l’école de rugby du SCUF. Venez nombreux … Nés entre 2006 et 2009 : les samedis 18 et 25 mai de 9h30 à 10h30
Nés entre 2010 et 2013 les dimanches 19 et 26 mai de 10h à 11h.
? au stade Max Rousié, rue André Bréchet 75017 Paris
Prochains matchs :
Seniors : 60ème Rose Cup – 11 mai 2019 – 15h – Stratford RFC Vs S.C.U.F.
Seniors 2 : Finale Réserve Honneur Idf – 28 avril 2019 – 10h – Versailles vs S.C.U.F. à Coulommiers
Seniors 3 : 11 mai 2019 – 13h – Old Legends Stratford Vs S.C.U.F. Vieux Cochons
Seniors Féminines : 1/4 Finale Championnat de France Fed 2 – 28 avril 2019
Pierre-Paul Laffitte est un pionnier du S.C.U.F, international français, finaliste en 1911, il fut surtout un recruteur de rugbyman via le 103ème Régiment d’Infanterie. Joueur de caractère il a largement participé à l’émergence du club parisien.
Laffitte est basque, il est né le 29 juin 1885 à Louhossoa dans le canton d’Espelette. Alors âgé d’à peine plus de 18 ans, il s’engage en novembre 1903 au 57e RI de Libourne… (Lire la suite…)
Saison 1992/93, le S.C.U.F remonte la pente après une descente en Honneur la saison précédente. Les troupes du Président Bruno Martin-Neuville ont remis le club en direction d’un meilleur cap. L’équipe 1 a atteint son objectif et remonte en 3ème division. L’équipe Réserve a suivi la voie de ces bons résultats et atteint la Finale IdF. La finale se joue contre Villiers sur Marne, à Villiers. C’est un cadre famélique qui attend les acteurs, on compte trois personnes et un chien pour suivre cette rencontre très matinale… Et pour ajouter, l’équipe doit faire avec les moyens du bord. La Une était qualifiée pour la montée en Féd 3 : ils avaient donc droit au seul jeu « moderne » que le club possédait. La Réserve doit se contenter du jeu « gris foncé/gris clair » qui doit être dans les placards depuis 30ans, et soigneusement reprisé par La Gaufre sur la machine à coudre du président Martin Neuville. Personne n’avait le même short. Notre grand 2ème ligne Cazaubon portait un bas de pyjama mais a été royal en touche, il a tout pris (pas de lifting à l’époque). Pour les annonces : la Réserve n’en avait qu’une : Danette. Ça annonçait une générale (pub de l’époque : « on se lève tous pour Danette »).
Ce fut la Finale la plus courte de l’histoire… En 1993 l’arbitre désigné ne s’étant pas présenté, c’est Bernard Charreyre, cadre technique du CIFR, qui a pris le sifflet. Les chamailleries des deux paquets (c’est Villiers qui a commencé bien sûr…) ont vite fatigué ce grand apôtre du jeu de mouvement, et à la 65ème minute il annonce « à la prochaine bagarre j’arrête le match ». Le SCUF, qui mène 6-5, annonce une Danette : match arrêté, torts partagés, bouclier au SCUF …
Cette équipe célèbrera la parfaite transmission entre les différentes générations. Les anciens raccrocheront les crampons et les jeunes deviendront des équipiers premiers les saisons suivantes.
Qualifiée en championnat de France, l’équipe réserve tombera en 32ème de finale face à Trignac. Un match qui laissera plein de regrets…