SCUF Rugby

William CONNOLLY (1945-2020)

Notre ami Liam est décédé le 29 Octobre, il luttait contre le cancer et la Covid l’emporta. C’est toute une époque qui s’en va, une belle page scufiste liée à ce natif du comté de Clare, aux falaises de Burren balayées par le vent de l’Atlantique.
Arrivé de Sète et amené par le scufiste Bejanin il se mêla de suite à l’école de rugby du SCUF, où il apporta son tempérament irlandais et en suivant son fils Ian, il tomba dans le chaudron scufiste. Pour les puristes du Connolly’s Corner c’était Liam, mais pour les jeunes de l’école de rugby, comme nous le rappelle Pascal Augé, c’était Willy !
Son fils monta jusqu’en première senior où son fighting spirit fit des merveilles, notamment à Stratford où il est le dernier capitaine scufiste victorieux en 2004.

Par ailleurs le Connolly’s Corner, rue Mirbel devint un passage obligé du parcours scufiste. Pour la plupart des joueurs formés à l’école de rugby de Carpentier dans les années 90′, le Connolly’s est un repère pour passer une bonne soirée entre jeunes mineurs… On pense notamment à la bande du 13ème composé de Seb Chouraqui, Yves Larget, François Derome, Nico Valenzuela, Seb Lacaze, Seb Guillermet… On retrouvait l’atmosphère typiquement irlandais dans ce Pub avec une Guinness de grande qualité, la meilleure de Paris disait certains, servis avec patience… Et puis cette décoration tamisée et ces cravates coupées qui tapissées les murs de la salle…


On retrouvait ces irlandais, fous, poètes et ces filles au regard libre. On rêvait à O’ Connell Street, sa rivière de pure bière, et de ses arbres où semblent se nicher les grappes de francs-tireurs et les ivrognes de John Ford, les tueurs de Flaherty et l’ombre de Mr Bloom.
Willy organisa plusieurs voyages en Irlande pour les jeunes et nous réserva le Connoly’s en 2005 pour un buffet en l’honneur de la Rose Cup.
Il luttait contre le cancer depuis un certain temps puis la Covid l’emporta ce 29 octobre 2020. Pascal Augé se souvient de son sourire enjôleur pour t’accueillir dans sa taverne. En revanche il ne fallait pas s’y tromper, il était dur, il ne fallait pas venir chercher des compliments lorsqu’il parlait de ta prestation du jour en rugby, il ne faisait pas semblant. Si tu pensais avoir été bon, il te rappelait ton niveau. Si tu avais été mauvais il le confirmait !
Il nous a apporté beaucoup, lui aussi avec une générosité de coeur et un amour irlandais pour le SCUF. Comme on dit dans le comté de Clare : « He was a man of yours……  »

A Ian et Neil, aujourd’hui à Marseille, ses enfants et son Irish family toute notre tristesse et notre profonde affection …

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