L’ÉDITO DE LA PRÉSIDENTE ANNE SAMPERMANS
Ainsi la saison s’achève !
Bien que le terme saison ne semble pas très adapté cette année…
Après des mois de frustration avec des entrainements sans contact et sans compétitions, des mois maussades privés de convivialité et de festivités, nous avons enfin pu nous retrouver à l’occasion de la fête du club.
Et nous étions nombreux à célébrer ce retour à une vie presque normale. Quel bonheur de pouvoir réunir toutes les générations scufistes et de profiter du Club House !
Un grand merci et bravo à tous ceux qui ont permis d’organiser cette magnifique journée.
Nos équipes avaient pu reprendre le chemin des tournois et des matchs amicaux peu de temps avant. Il aura fallu être patient et faire preuve d’imagination pour maintenir la motivation des joueuses et des joueurs dans ce contexte difficile.
On ne peut que remercier et féliciter les dirigeants et entraineurs qui durant tous ces mois ont maintenu une activité essentielle à tous et toujours avec enthousiasme.
Cette fin de saison était aussi l’occasion de mettre nos Féminines à l’honneur. En effet pour la première année les encadrants de ces catégories ont organisé la Journée des Féminines. Une belle initiative qui fût un beau succès !
Un moment de partage de trois catégories réunies autour d’une passion commune, F-15, F-18 et F+18.
Et pour les mettre encore plus à l’honneur, pour la toute première fois c’est une Cadette, Hawa, qui était aux côtés d’un Junior, Antoine, pour remettre le Bouclier de Brennus au vainqueur de la finale du Top 14.
Hawa et Antoine ont porté fièrement nos couleurs, et c’est avec émotion que nous les avons suivi. Un rendez-vous qu’aucun scufiste n’a manqué !
Le SCUF était bien représenté durant cette soirée puisque 12 jeunes scufistes étaient ramasseuses et ramasseurs de balles.
Maintenant profitons de l’été qui débute ce vendredi après les 2 sessions de stages, Découverte pour les moins de 8 et 10 ans, et Développement pour les moins de 12 et 14 ans.
Un grand merci à tous les acteurs du club pour cette saison si particulière.
Préparons-nous pour la saison prochaine qui je n’en doute pas sera belle, festive et victorieuse !
LE POINT SUR NOS SENIORS
SENIORS 1 ET 2
Si un sentiment devait résumer cette saison, cela serait sans nul doute la frustration. La frustration de n’avoir joué que deux matchs, la frustration de s’être entrainés toute une saison sans perspective d’en découdre sur le pré et surtout la frustration d’avoir allumé la mèche d’un feu d’artifice qui se termine en pétard mouillé.
Cette première saison sur le banc du SCUF devait nous permettre d’enclencher une dynamique positive, de jauger les forces et faiblesses de notre effectif ainsi que de redonner confiance à un groupe marqué par les désillusions des dernières années.
Indéniablement, la dynamique positive est là, en témoigne l’implication des joueurs. Malgré le contexte, nous avons pu proposer à nos licenciés seniors du contenu toute la saison, que ce soit en visio (deux fois par semaine) durant le mois de Décembre, ou le dimanche matin toute la deuxième partie de la saison, avec pas moins d’une trentaine de joueurs en moyenne.
Les deux victoires obtenues sur nos terres face au RCPXV et Bagneux, nous ont conforté dans l’idée que le groupe a largement les qualités pour jouer le haut du classement et viser concrètement de retrouver une place en Fédérale 3, ce qui sera d’ailleurs l’objectif pour la saison 2021/2022.
Ces victoires ainsi que l’implication collective des joueurs et du staff durant l’ensemble de la « saison » ont permis de reconstruire sur des bases solides, qui sont indispensables pour la confiance d’un groupe en sa capacité à réaliser un objectif commun, une montée en Fédérale 3.
Vivement la reprise que nous puissions enfin rentrer dans le vif du sujet!
Le staff senior
LA CORRÈZE EN CATHÉTER
Quoi de mieux pour préparer la future saison qu’un week-end de cohésion sur les terres corréziennes! Ce petit bout de terre, où là aussi, le blanc & noir est roi. Au programme de ce séjour déjà culte, une étape de vélo Brive – Mansac, une bandas, un cochon rôti, une visite de la cité gaillarde, du marché Georges Brassens, au café de Paris, en passant par Gueuleton, le tout nouveau repaire de bons vivants! Sans oublier une pause fraicheur dans l’une des fontaines municipales, ou encore un retour en bus le samedi soir digne des plus beaux retours de phases finales. Bref, un week-end de cohésion parfait pour une partie du groupe senior, mais aussi pour quelques anciens présents pour l’occasion. De quoi laisser présager une belle saison à venir. Bravo au local de l’étape et organisateur Pierre Beyne Markarian, et félicitations au 27 cyclistes émérites qui ont tout donné pendant 48 heures.
LES VIEUX COCHONS
L’équipe 3 a pu réaliser de nombreuses séances le samedi après-midi et ainsi rendre visite régulièrement à Christian P. responsable en chef du club house du club pendant cette période étrange de semi confinement/restrictions. Les après-midi ont permis de nombreuses rencontres avec les juniors et de partager quelques moments autour d’un guéridon.
Nous allons maintenant nous projeter vers la saison prochaine; nous avons tous hâte de pouvoir reprendre après une saison et demi quasi blanche. Nous repartirons toujours avec la même envie pour notre future saison que nous espérons complète. Le Groupe se porte toujours bien et verra plusieurs retours (suite à l’accalmie de la pandémie et le saint vaccin), nous sommes donc impatients d’en découdre avec nos adversaires du samedi ou du dimanche selon le calendrier qui nous sera proposé.
Le prépa physique commence dès le mois de juin avec le retour de la saison du Pauleta Fottball, se poursuivra en juillet-aout avec la natation en piscine ou en mer pour se terminer en septembre avec les entraînements en soirée du jeudi. Nous serrons prêts en octobre à n’en pas douter.
JUNIORS
La saison 2020/2021 de Juniors a été marquée par le Covid comme pour toutes les catégories mais nous avons quand même réussi à maintenir un rythme d’entrainement tout au long de l’année grâce à l’implication de notre entraineur principal Jérémy Pienkowski et du coup de main de Gabriel Bizos (le service civique du club).
Après 7 mois d’arrêt total du rugby, le début d’année a été marqué par un rythme soutenu. La reprise du plaqué fut douloureuse mais fort agréable tandis que les exercices physiques eux aux contraires furent très rugueux et ne nous avaient pas manqués…
La préparation n’a pas été oppressante contrairement aux autres années où l’équipe devait se défaire dès le début de la saison des barrages d’accession en Nationale B. Ainsi, nous avons eux un mois avant la réception de Cergy-Pontoise à se préparer physiquement et mentalement aux attentes de la nationale B. Le 26 septembre sonna l’heure du premier match de l’année contre Cergy Pontoise (équipe de régionale A) dans une rencontre amicale. Le groupe fut élargi afin de tester les premières années et c’est ainsi qu’avec un groupe de 26 joueurs que nous remportâmes ce premier match 26-7.
La semaine suivante, nous avons rencontré Terres de France, une équipe de nationale B qui figurera un peu plus tard dans notre poule, au stade Max Rousié pour un deuxième match amical à domicile. La rencontre fut un peu plus âpre que celle contre Cergy. Terres de France s’enorgueillit d’avoir des gabarits plus massifs, plus robuste que nous qui leur permettais de prendre le dessus physiquement. Les impacts furent virulents et même avec le courage et l’agressivité de mes coéquipiers, on céda après une heure trente de jeu sur le score de 10-22.
Le troisième match annonça le début de la compétition en Nationale B. Et quoi de mieux que de commencer l’année par une confrontation contre le RCP 15 au stade Max Rousié ! Cependant, nos invités n’étaient pas venus à Rousié pour jouer les touristes et dès le début du match, leur entame fut tonitruante ; nous collant 3 essais très rapidement. Démotivé, douché d’entrée, les belles paroles de nos coéquipiers blessés venu des tribunes Iago et Paul n’ont pas eu grand effet sur notre approche du match. Nos maladresses techniques, notre incapacité à relever les bras, notre faiblesse défensive qui nous avait déjà fait défaut contre Terres de France causaient notre perte. Notre adversaire nous colla une fessée inoubliable à domicile 0-46.
Ensuite, le match suivant qui se disputait pendant les vacances d’automne fut troublé par le manque de joueurs ce qui nous força à déclarer forfait. Puis, vint le deuxième confinement en novembre et la saison fut temporairement interrompue puis définitivement annoncé comme saison blanche quelques semaines après. La reprise des entrainements se fit en décembre avec les mesures sanitaires préconisée par la FFR (plus de contact, matériel individuel, désinfection du matériel avant et après chaque utilisation…). On a du respecté ses règles jusque début mai auquel s’est ajouté le couvre-feu d’abord à 20h puis à 18h. Le couvre-feu nous a contraint de supprimer les entrainements du mardi et du jeudi pour ne faire qu’un seul gros entrainement le samedi et un autre en comité réduit le mercredi aprèm.
Malgré tout cela, les entrainements du samedi nous ont permis quelques fois de nous confronter à l’équipe 3 du SCUF (les Vieux Cochons) sur des oppositions à touché puis à plaquer quand les règles sanitaires ont été levées. Ces confrontations ont été riche en apprentissage et en savoir. Les Vieux Cochons nous ont partagés leur expertise du jeu (un jeu typique à l’ancienne avec beaucoup de pragmatisme et de patience) et leur expertise de la 3ème mi-temps lors des barbecues de fin d’entrainement. Ce fut de très bon moment de partage et de cohésion !
Enfin, dès fin mai, les règles sanitaires furent levées et ont pu passer directement au stade 5 qui permet l’autorisation du contact. Nous avons retrouvé nos horaires d’entrainements habituelles et la reprise du plaqué fut progressive. La fin de saison fut donc rythmée par de la joie et de la bonne humeur, le plaisir de pouvoir enfin repratiquer le rugby qu’on aime ; le vrai rugby. Puis par un ultime match contre nos voisins du Massif central dans une rencontre au stade Georges Carpentier le 26 juin. Le mot d’ordre du match était de prendre du plaisir et de rendre fier nos couleurs pour la dernière en Juniors d’un certain nombre d’entre nous. Notre envie et notre engagement furent félicité par notre entraineur Jérémy mais malheureusement nous nous inclinons sur le score de 12-6 à la dernière minute à la suite d’une interception du troisième ligne centre adverse.
Je voulais adresser pour conclure un message de remerciement au staff pour cette année difficile. Ils ont réussi à maintenir un groupe, à conserver une symbiose malgré les conditions sanitaires. Tout cela grâce à leur courage, leur abnégation. Alors merci beaucoup pour cette année ! Bonne chance pour la saison prochaine !
Et pour moi, c’est un nouveau chapitre qui commence en Séniors…
Antoine Raffy, Capitaine des Juniors.
CADETS
RETOUR SUR LE MATCH DU 12 JUIN CONTRE BOBIGNY
Samedi dernier, les cadets de l’entente SCUF-Clichy se déplaçaient à Bobigny. Pour la plupart, il ne s’agissait que du 3ème match de l’année, et pour certains, que du 3ème match de rugby à XV sur grand terrain. Il aurait été arrogant, et peut-être plus encore hors de propos, d’arriver avec des ambitions de victoire. Ce match était surtout pour les joueurs l’occasion de « jouer » tout simplement, avec un enjeu sportif inexistant qu’il nous fallait construire, pour qu’ils puissent tirer un maximum de cet affrontement en vue des saisons futures. L’équipe de Bobigny a toujours été une équipe très solide. Dotée de joueurs costauds et rapides, la pilosité de certains ne les empêchant pas de savoir très bien déplacer le ballon. Équipe rugueuse, elle maitrise particulièrement bien le jeu au contact, et est depuis quelques années capable d’enclencher des séquences de jeu dans la défense par des offloads au près comme au large. Le travail des coachs, combiné à un recrutement plus large permis par l’entente avec plusieurs club du 93 en a donc fait une équipe redoutable. L’entame de match nous le confirme. C’est néanmoins le SCUF qui marque le premier essai. Après quelques fautes de leur part, et quelques bons lancements de la notre, nous nous retrouvons devant leur ligne. Darius Lebelle (n8), intenable lors de ce match réalise un très beau départ de mêlée qui les met en difficulté et nous permet de récupérer un avantage. Victor Guillemot (n10) lit parfaitement la situation puisqu’il identifie que l’en-but est déserté et que l’intégralité des défenseurs de Bobigny est campée sur sa ligne. Il se coordonne avec ses deux centres, et ajuste un très beau coup de pied par dessus qui rebondit dans les mains de Jules Tupin (n12) qui aplatit, puis transforme. 7-0 donc. Pour autant, dans ce match découpé en 3 tiers-temps pour permettre à nos 26 joueurs sur la feuille de match de pouvoir avoir un temps de jeu équivalent, le reste de la première période sera à sens unique. Bobigny remet la main sur le ballon, et nous impose un jeu très complet, entre attaques directes proche des rucks, et attaques au large. Ils bénéficient de ballons rapides grâce à une très bonne agressivité et une technique irréprochable dans les rucks. C’est d’ailleurs là ou le bat blesse pour le SCUF. Incapable de garder nos ballons dans le jeu au sol, nous subissons totalement le jeu de l’adversaire, qui, à coup de pénalités, se rapproche inlassablement de notre en-but. La sanction tombe : un bel essai entre les poteaux. Puis un autre. Puis un nouvel. À la fin de la première période, le score parait sans appel : 26-7 pour l’équipe à domicile.
Mais la coupure nous fait du bien. Les joueurs en ont conscience les premiers : il faut réussir à se hisser à leur niveau d’agressivité et de précision dans les rucks. Surtout que dans le reste du jeu, nous avons montré de très belles choses, notamment sur lancements. Cette deuxième période nous servira de point de bascule. Plus équilibrée, les joueurs mutent et deviennent beaucoup plus rugueux, avec en même temps beaucoup plus de maitrise. Le match devient particulièrement plaisant à voir. L’intensité jetée par les joueurs est impressionnante. Avants comme 3/4, deuxième année comme première année, tout le monde se met au diapason pour croquer pleinement dans cette île flottante de compétition paumée au milieu de cette saison sans saveur. Bobigny réagit également et l’affrontement devient sévère. Nous perdons Ariel Raffy qui se casse le poignet sur un plaquage dangereux, alors que sa rentrée avait été excellente. Pas démoralisés pour autant, le SCUF parvient à marquer un très bel essai en bout de ligne par Antonin Rouchy (n15) qui aura battu un nombre ahurissant de défenseurs dans ce match. La deuxième période est donc gagnée. Il nous reste donc 20min pour faire encore mieux tout en accompagnant les débutants et les joueurs moins expérimentés sur le terrain. Car ce match est un affrontement mixte. Ne disposant pas suffisamment de joueurs d’un côté ou de l’autre pour aligner deux équipes, nous avions pris le partis de sélectionner tout le monde dans la limité autorisée (26 joueurs), et donc de permettre à des joueurs assez loin du niveau de jeu « National » de pouvoir participer à la fête, et pour certain de jouer un match de rugby pour la première fois. Le challenge de cette dernière période est donc énorme. Les leaders de combat Scufistes auront été parfait, Gédéon Lauras (n5), aura été au niveau que nous espérions de lui en début d’année. Camille Duparc n(6), joueur exemplaire sur l’état d’esprit et le service aux autres également. Luka Bécue (n3) aura été au four et au moulin. Etienne Halcaren (n13) aura hissé la ligne défensive à un niveau d’exigence très élevé. Les premiers années auront eu une expérience en accéléré du niveau de jeu « National », Issa Sevestre (n7), Etienne Ursat (n1), Elliot Spinner (n2), Hippolyte Chapuis (n14), Milo Crochet (n11) Dimitri Gary (demi-de-mêlée remplaçant) notamment auront démontré qu’ils étaient largement au niveau technique, physique et mental pour rivaliser avec les équipes les plus dures des saisons prochaines.
Cette 3ème période commence sur les chapeaux de roues. Des lancements précis, notamment en touche grâce aux très bonnes prises de Sacha Luis, nous permettent de systématiquement les faire défendre en reculant. La dynamique globale du match est en notre faveur. Darius Lebelle réalise un énième départ de mêlée où il mystifie son vis-à-vis, et quelques temps plus tard, est à la conclusion d’un excellent essai collectif où nous exploitons parfaitement un petit côté. Antonin Rouchy conclut quelques minutes plus tard une action de grande classe dans laquelle il assoit littéralement son défenseur d’un magnifique cadrage débordement.
Victor Guillemot, sur un turnover en notre faveur à 40m de l’en-but adverse, réclame la balle et identifie une fois de plus le bon espace libre dans le champ profond. Mais cette fois, il choisit de taper un jeu au pied rasant dans sa propre course, qui fait rebondir le ballon jusque dans l’en-but et lui permet d’allonger la foulée pour battre tout le monde et arriver le premier pour aplatir. Les Scufistes, extatiques, se sont transcendés. Les joueurs moins expérimentés participent également à ce très beau match et Daniel Perrein, pour son premier match de rugby, ouvre un très bel espace par son placement dans le petit côté pour un nouveau départ de mêlée de Darius Lebelle qui cette fois traverse le terrain jusque dans l’en-but. À 26-36, le score est acquis et la victoire toute proche. Bobigny fait rentrer ses joueurs les plus denses face à nos joueurs les moins costauds, mais il est déjà trop tard. Et alors que la victoire ne peux plus nous échapper, et que Bobigny tient le ballon dans notre camp, nous sentons que les joueurs ont besoin de conclure cet affrontement par une belle séquence défensive. Il veulent s’inventer la fin parfaite à un match parfait pour conjurer cette saison, écrire le meilleur scénario de comeback possible. Il est donc hors de question de céder pour cette dernière action. Et après plusieurs temps de jeu à rusher, contrôler, à se jeter dans les jambes des adversaires, c’est Axel Piedvache qui réalise l’action défensive décisive en allant plaquer très bas son vis-à-vis (à qui il rend 25kg) entrain de tenter un débordement sur l’aile. Jules Tupin vient l’assister et le propulse en touche.
Fin du match, les joueurs exultent, lèvent les bras au ciel, comme les champions du monde du match amical qu’ils sont. Le rugby est revenu.
FG Coach des U16
DES NEWS DE L’EDR!
Voilà, la saison 20-21 est déjà pratiquement terminée, mais quelle étrange saison chers amis!
Nous l’avions pourtant bien démarrée, les catégories, bien remplies, s’étaient retrouvées dans la joie et la bonne humeur aux entraînements. Chaque catégorie peaufinait la forme physique de ses joueurs, la stratégie d’entraînement, la prise de l’espace, le placement, les rucks et les plaquages (cela semble si loin)… nous rêvions déjà de nos déplacements du week-end et des tournois de fin d’année…
Las, un petit weekend de match, retour du virus couronné, retour à la maison, le Rugby c’est à la télé…
Mais nos jeunes rugbymen ont finalement eu la chance de pouvoir continuer à s’entraîner. Le Rugby est un sport d’hiver, c’est bien ventilé, nous jouons dehors, certes sous un protocole sanitaire strict, mais nous avons pu nous retrouver toutes les semaines pour jouer au ballon, sans contact mais pour le garder, le contact.
Coup de chapeau à nos éducateurs qui ont su adapter le contenu de leurs entraînements pour que nos petits joueurs gardent le sourire en venant à Rousié. Nous aurons une belle génération de passeurs, pour les placages on verra…
Oui, quelle difficile année sans déplacement, sans joie de victoires, sans tristesse de défaites qui font tant mûrir nos joueurs, sans ambiance de vestiaire, sans glissades sous les douches et sans poétiques chansons dans le car…
Tout n’est cependant pas à jeter cette année, avec notre Directeur Technique nous avons tout de même organisé un chouette stage à Pâque pour nos plus grands (voir photo), on en organisera un autre juste avant les vacances.
Et puis nous avons eu de bonnes nouvelles avec la labellisation 1 étoile FFR (seuls 249 clubs on un label EDR en France), puis le classement du SCUF-Rugby en tête des clubs Parisien (et 8ème sur les 92 clubs Franciliens) au classement « Label Club » mis en place par la Ligue Ile de France.
Enfin, nous ne l’espérions plus, nous avons eu la surprise de recevoir de la FFR un plan de redémarrage qui nous permettra sur les rares weekend de Juin d’organiser quelques matchs contre des équipes Franciliennes.
Nous avons bien fait de nous accrocher finalement.
Merci pour votre soutient tout au long de l’année, et un grand Bravo encore une fois à tous nos dirigeant.e.s, éducateurs et éducatrices.
M6
M6: match du samedi 12 juin à Vaucresson
Impressionnants!
Ça y est le grand jour est arrivé pour nos neuf M6, ils vont participer à leur premier « plateau », leur premier match de rugby. C’est pas rien quand-même, c’est pas un jour comme les autres !
Ils le savent, certains ont eu du mal à aller se coucher tôt et d’autres se sont réveillés bien avant qu’on toque à leur porte ce samedi matin.
Le Groupe : Auguste P, Auguste R, Bastien G, Gabin F, Léon G, Milo DFB, Nelson N, Raphael V, Thierno B
Educateurs : Antoine Benichou (formé au club), Thomas Schwartz
C’est leur premier voyage en bus. Ils saluent leurs parents et montent sans hésitation dans ce bus plein à craquer de jeunes noirs et blancs à peine plus vieux qu’eux (effectivement, Il y a aussi les M8, M10 et M12).
Ces aînés sont tous bien en forme malgré l’horaire matinal et dès le départ ils entonnent à gorges déployées des chansons « bizarres » que nos U6 n’ont jamais entendu auparavant. Ils ne comprennent pas toutes les paroles mais ils comprennent vite que c’est à l’avant qu’on gueule, qu’on gueule le plus fort !
Malgré toute cette animation, ils sont sereins et calmes. Ils m’impressionnent. Ils attendent patiemment que le bus arrive à destination : Vaucresson, terre du Stade Français.
A peine arrivés, tous ensemble, ils chaussent leurs crampons sans attendre d’être dans les vestiaires, ils vont toute de suite tester la vraie pelouse après avoir demandé les ballons.
Ça n’a pas encore commencé qu’ils prennent déjà les choses en main, ils veulent jouer au rugby.
Le moment des matches approche, pas loin du terrain, nous nous mettons un petit peu à l’écart pour donner les consignes de match.
Là aussi ils nous impressionnent. A la question ouverte « qu’est-ce qu’on doit faire en priorité numéro 1 ?» plusieurs répondent du tac au tac « on doit avancer ! », les coaches relancent «et en numéro 2 ?», ils répondent « on évite » et avant même de poser la 3ème question, ils nous disent « et aussi on passe si on est touché ou bloqué ».
Ils veulent aussi savoir contre qui ils vont jouer : il y a les roses du Stade Français, les rayés violets et blancs du PUC, les jaunes du RCPXV et les rouges avec des tâches bleues du Massif Central. Finalement pas de jaunes : ils n’ont pas de M6 et il n’y a seulement que 3 pucistes. Finalement ça arrange tout le monde, les matches se jouant à 5 plutôt que d’avoir 4 remplaçants, nous faisons 2 équipes SCUF-PUC de 6 joueurs en intégrant les 3 joueurs du PUC. Du coup toute le monde va jouer beaucoup plus !
Les matches commencent et encore une fois ces jeunes Scufistes m’impressionnent, aucune appréhension, un engagement total, ils y mettent toute leur énergie et appliquent tout ce que nous leur avons appris cette année : je porte la balle à deux mains, j’évite, je crochète, j’avance vers la ligne, je passe, je ramasse, je suis derrière le porteur de balle au cas où, en défense je chasse le porteur de balle et bien sûr je marque des essais. Le SCUF n’est pas le seul à faire du beau jeu, le niveau est assez homogène et les matches sont plutôt équilibrés, plein de mouvements et agréables à voir.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=hFjsrLGVZfI
On l’a vu sur leur visage nos Scufistes ont pris beaucoup de plaisir et ce plaisir fut partagés par le public, les parents, (en fait le public c’est les parents) et les éducateurs.
Une très belle matinée très prometteuse. Un groupe, une génération est en train de naître, c’est beau.
M6: match du samedi 19 juin au Parc Suzanne Lenglen
De l’énergie en barre !
Une semaine après leur déplacement à Vaucresson, nos M6 étaient conviés au tournoi organisé par le RCP XV. Nous n’avons pas compté mais il y avait énormément de monde, près de 1000 joueurs toutes catégories confondues.
Des M6 jusqu’aux M14 de nombreux club parisiens et de la région étaient présents pour ce gros tournoi organisé sur 3 terrains. Par rapport à la semaine passée, nos M6 étaient bien turbulents et Antoine et Thomas diraient même qu’ils étaient bien excités.
Comme ce n’était plus leur première fois, nous pensons qu’ils savaient qu’ils allaient encore beaucoup s’amuser d’où cette énergie débordante. La Coach du RCPXV nous avait concocté un beau programme, entre entraînement collectif et mini tournoi le tout s’enchaînant bien et sans trop de temps-mort.
Au programme un épervier géant, un dérivé de notre « rivière au diamant » (c’est l’équipe qui ramène le plus de ballons dans son camp qui gagne) que nous avons déjà pratiqué à l’entraînement, un parcours de motricité très dynamique et des mini matches avec des en-but grands comme une moitié de terrain qui en ont perturbé plus d’un…. mais ils s’y sont finalement habitués et y ont fait de beaux plongeons balle en main !
Nos M6 ont participé sans retenue à ces activités, ont marqué plein d’essai et ils ont même été suivis toute la matinée par leur équipier modèle : Armand qui , le bras dans le plâtre, et privé d’entraînement le dimanche n’a pas pu résister à l’envie de jouer avec ses potes. Il a fini par faire le parcours de motricité avec eux !
A la fin de la séance tous les joueurs de tous les club ont formé une haie dans laquelle nos M6 se sont engouffrés sous les applaudissements de la foule ! Il y a eu ensuite la surprise de la journée : la remise de la médaille qui a fait briller les yeux de nos champions, suivie d’un goûter et enfin une grande photo collective. C’est d’ailleurs à cette occasion que j’ai appris une nouvelle expression : on ne dit plus « rassemblez-vous pour faire une belle photo » mais « faîtes-nous un beau Cluster ! »
Vivement le prochain plateau / tournoi !
M6: match du samedi 26 juin au centre sportif Jules Ladoumègue (ASPTT)
Une belle marche des fiertés pour les U6 à Ladoumègue
Quelle bonne idée a eu la ligue de Paris de demander à l’Association Sportive des Postes, Télégraphes et Téléphone, d’organiser ce plateau le jour où des milliers de personnes participaient à la marche des fiertés à partir de la ville de Pantin. Car la porte de Pantin est l’endroit précis où se situe le magnifique complexe sportif Jules Ladoumègue !
Du coup, les éducateurs et quelques enfants arrivent avec un peu de retard après avoir monté le long plan incliné qui mène au seul terrain accueillant le plateau. Mais nos quatre U6, Abel, Auguste, Léon, et Milo sont bien au rendez-vous et commencent à s’échauffer avec leurs camarades U8 dans l’en-but côté Pantin. Tout le monde est concentré et les passes arrivent bien dans les mains qui attendent le ballon. Un petit match à toucher 2 secondes montre à l’évidence que nos benjamins n’ont rien à envier à leurs aînés d’un an.
Puis vient l’heure de rejoindre l’en-but côté Paris où se trouvent les ateliers préparés par les postiers pour les U6. Surprise, seul l’ASPTT a des U6 au nombre de 7 ; placés sous la houlette du populaire Momo.
Nous décidons donc de grouper les 11 enfants pour les ateliers qui rappellent (de loin quand même) ceux du centre d’entraînement en forêt équatoriale (Guyane) sous la houlette bienveillante des adjudants chefs de la légion : Passage de haies puis ramper avec et sans ballon, raffut sur poteau en changeant son ballon de main puis appui du ballon sur le sol. Nous passons ensuite à une version composite épervier/rivière de diamant (les initiés comprendront).
Est-ce le manque de contact ou l’absence de compétition, en tout cas Abel, légèrement boudeur, décide qu’il n’a pas envie de participer, préférant au rugby le jeu de « chat glacé ».
Dommage puisque c’est justement maintenant que le populaire Momo commence à arbitrer le match à toucher 2 secondes à cinq contre cinq sur un terrain de 10X15m (en-but oblige). Et là, nos trois rescapés démontrent toutes leurs qualités : courses vers l’avant avec le ballon bien tenu à deux mains puis, une fois touché, recherches du partenaire bien placé et passes assurées. Sans oublier la recherche de l’espace et les courses chaloupées agrémentées de nombreux crochets/araignées. Du coup Abel, à la suite de longues discussions avec son père et son grand-père, décide de revenir en jeu. Mais les meilleures choses ayant une fin, Momo, toujours populaire, siffle la fin du match. Les enfants organisent une belle haie d’honneur à travers laquelle passent d’abord nos trois (+un) scufistes puis leurs adversaires, l’arbitre et même les éducateurs (ces derniers avec l’œil humide).
Un grand Merci aux nombreux parents (1 porteur d’eau, 2 photographes et 1 vidéaste qui tournaient dans leurs fonctions respectives) qui malgré la marche des fiertés et le temps incertain sont venus supporter un quatuor composé de : Abel Cereja, Milo de Froment Boisard, Léon Guescon Bonnemaizon, et Auguste Poletti. Rafael Bordes-Marcot et Nelson Nguepini Rorigue étant excusés pour cause de gastro.
M8
M8: matchs du samedi 12 juin à Rousié et à Vaucresson
Nos 2014 (M8 première année) participaient aux retrouvailles rugbystiques avec les parisiens du PUC, du Stade Français, de l’USO Massif Central, et les presque parisiens du RC Vincennes, qu’ils accueillaient à Rousié. En ces temps troublés, la moyenne du nombre de rencontres interclubs joués par les loulous de notre effectif avant cette matinée était proche de 1. Nous allions donc pouvoir d’un coup la multiplier par 2 ! Nos 2014 allaient « affronter » les 4 équipes visiteuses dans un premier temps au touché 2s, puis au jeu avec plaquages, à chaque fois en 2 MT de 5m.
Le groupe : Adrien, Edmond, Erwann, Ethan, Gabriel, Hadrien, Leo, Milan, Simon, Vadim
Les coachs : Cyrille et Laurent
La causerie initiale est sans surprise: lorsqu’on portera le ballon, on avancera en cherchant les espaces ; quand on sera touché, on continuera à avancer tout en cherchant à passer à un copain ; quand on sera plaqué, on cherchera à passer rapidement à un copain ; et les copains seront au soutien du porteur du ballon; en défense, on mettra en place la « barrière », puis on avancera, pour ensuite bondir comme des panthères sur le porteur de balle d’en face pour le toucher ou le plaquer.
La première série de matchs – au touché 2s – voit nos petits scufistes faire jeu égal avec le RCV et l’USOMC, gagner le PUC, mais céder assez nettement face au SF. Face au RCV, l’entame de match nous fait croire que le SCUF va s’imposer et peut-être même nettement car les bleu-et-jaunes ne semblent pas en mesure d’arrêter les attaques des noir-et-blancs qui parviennent à avancer, à franchir, à se faire des passes et à marquer 4 essais par Gabriel, Adrien, Hadrien et Leo. Malheureusement, la défense scufiste ne parvient pas non plus à arrêter les vincennois au cours de la 2ème MT; les panthères n’auront pas suffisamment bondi et les vincennois marqueront (à peu près) autant d’essais que nos petits. Le second match de la matinée oppose nos loulous au PUC, et là les panthères scufistes ont terminé leur sieste et bondissent sur leurs proies PUCistes ; en 10 min, le PUC ne marquera que 2 fois et le SCUF marquera 5 essais. Après cette belle performance collective face au PUC, nos petits scufistes trouvaient sur leur chemin les p’tit gars du Massif Central. Ce troisième match est équilibré ; les 2 équipes marquent (environ) 5 essais, et les notres sont inscrits par Vadim, Milan, Erwann et Adrien (2). Du côté du SCUF, il y a quelques passes mais surtout des percées en solo. Nos loulous concèderont ensuite une large défaite face à une belle équipe du Stade Français, qui d’une part profite d’une défense scufiste moins active, et d’autre part empêche nos percées en solo et met en lumière nos lacunes actuelles dans le jeu « en équipe » avec en particulier un manque de soutien de la part des copains du porteur de balle.
Après une petite pause restauration, la seconde série de matchs – avec plaquages – commencent par une partie équilibrée face au RCV, au cours de laquelle le SCUF marquera 6 essais par Hadrien, Edmond (2) et notre sprinteur Milan (3). Nos scufistes retrouvent ensuite le PUC, qui ne présente que 5 joueurs pour cette seconde phase, après avoir renvoyé à la maison ses joueurs qui étaient venus sans protège-dents. Ce « tri par le protège-dents » s’avère être une bien mauvaise affaire pour nos scufistes, qui se retrouvent face à une équipe redoutable composée de 5 plaqueurs aguerris qui sont également de solides attaquants, et concèdent une lourde défaite malgré 2 essais « courageux » d’Edmond et Leo. Malgré l’activité impressionnante du « sécateur » Edmond – qui totalisera à lui seul la moitié des plaquages réussis du SCUF sur les 4 rencontres et dont le papa nous a expliqué qu’il travaillait la chose depuis longtemps avec son grand frère – et le courage d’Hadrien qui sera peut-être bien à l’avenir de ceux qui « mettent la tête là ou d’autres ne mettraient pas les mains », on voit que nos loulous (et leurs éducateurs) ont du pain sur la planche dans le jeu avec contact. Le match suivant face à l’USOMC sera également difficile, et en plus des difficultés évidentes à plaquer, nos loulous souffrent de ne pas parvenir à transmettre le ballon à un copain lorsqu’ils sont eux-mêmes plaqués. Le SCUF concède une nouvelle défaite malgré 4 essais marqués par de belles percées en solo d’Ethan et Adrien (3). Alors qu’on pourrait s’attendre au pire face au Stade Français, nos petits ont une très belle réaction malgré une fatigue générale évidente, et font leur meilleur match de la seconde phase au niveau de l’engagement. Edmond et Hadrien continuent à donner l’exemple mais on assiste aussi à toute une série de beaux plaquages de la part de leurs coéquipiers. Comme par enchantement, on voit également réapparaître quelques passes, et de beaux essais collectifs; le SCUF concède une courte défaite mais termine sur une très bonne note.
Au cours de cette belle matinée de rencontres rugbystiques tant attendue, en plus de leurs qualités de course et d’évitement, nos loulous nous ont montré tout leur plaisir d’être sur le pré, toute leur envie de jouer et de matcher. L’essentiel est donc déjà là, et va clairement nous aider à mieux faire dans le « jeu d’équipe » et dans les apprentissages du jeu avec contact.
Quelle belle journée pour ce 1er déplacement pour nos U8 ! Grand moment en perspective que cette montée dans le bus où étaient déjà installés les U10 et les U12. Le temps de quelques chansons dont il est impossible de livrer ici les paroles par fidélité à l’adage « ce qui se passe dans le bus, reste dans le bus » et nous voilà arrivés sur place. Une belle surprise attendait les enfants qui découvrent enfin un vrai terrain en herbe
Le groupe : Adrien, Aurelien, Hyppolyte, Maxime, Sacha, Gabin, Lucien, Alexandre, Paul
Les éducateurs : Frédéric et Jean Luc
Après quelques ateliers d’échauffement l’heure de la 1ère rencontre arrive. C’est le PUC qui se présente et malgré une belle motivation, nous nous inclinons 6 à 4. Vidéos : https://youtu.be/Mk52mF3fN4s et https://youtu.be/LYwjA5UU0sw
C’est ensuite le Stade Français qui vient à nous, plutôt violemment dans certains cas, et nous voilà défaits 8 à 5. Nos 2 autres matchs seront à l’unisson et se solderont par des défaites de 1 ou 2 essais.Vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=4SENtScMf6A et https://youtu.be/toUqYv3cMfE
Il est clair que ces matchs au « contact » (avec placage) révèlent le peu de pratiques de nos enfants dans le domaine. C’est donc la défense qui a pêchée ce samedi et sur laquelle nous devrons nous concentrer au cours des prochains entraînements. Par contre, nous avons des flèches en attaque et passer autant d’essais à des équipes rompues aux placages était un vrai plaisir. En améliorant notre défense, nous pouvons donc légitimement espérer battre ces équipes la prochaine fois.
M8: matchs du samedi 19 juin au Parc Suzanne Lenglen
2 équipes de nos M8 avaient rendez-vous sur les terres du RCP 15 avec 20 équipes issues d’un grosse douzaine de clubs de Paris et sa région pour l’unique tournoi de cette saison perturbée. SCUF 1 était composée de 9 de nos 2013 (dont 6 sont dans leur première année de rugby) ; SCUF 2 était composée principalement de 2014, complétés par 2 2013(5 joueurs sur les 8 de SCUF 2 sont également dans leur première année de rugby). On jouera au rugby avec plaquages.
CR SCUF 1 – Equipe 2013
SCUF 1 :
Le groupe : Daniyal, Eugène, Gabin, Hyppolyte, Lucien, Maxime, Noa, Roméo, Tristan
Les coachs : Cyrille & Laurent
Pour SCUF 1, le tournoi démarre face à ACBB; la partie commence plutôt bien et on se dit que les orange-et-noirs de l’ACBB vont avoir du mal à contenir en particulier les charges dévastatrices de Noa, qui marquera 2 essais, mais finalement assez rapidement nos petits scufistes peinent à arrêter les attaques adverses ; ils ne sont clairement pas entrés dans leur tournoi sur le plan défensif et réussissent peu de plaquages : l’ACBB marquera finalement 7 essais et le SCUF 3, les 2 essais de Noa étant complétés par un essai de Lucien, qui parvient à déborder la défense boulonnaise.
Le second match ressemble à la fin du premier : c’est un match à sens unique et une large défaite (8-0) face au RCP15. La barre est trop haute pour nos “débutants“ de SCUF 1: quand un attaquant jaune-et-noir est à portée de main, on ne l’attrape pas franchement et il s’échappe. Et on ne parviendra pas de notre côté à échapper aux plaquages du RCP15, et à transmettre le ballon à un copain lorsqu’on est plaqué : aucun essai scufiste ne sera inscrit. On précise tout de même que le RCP 15 finira 3ème du tournoi et on .
Le troisième match – face à Clamart – sera plus équilibré mais il se solde quand même par un troisième revers de suite ; le SCUF marque 3 essais par Roméo et Gabin (2) qui enchainent les crochets, mais en encaisse 5. Dommage, Clamart paraissait à notre portée. Il y a du mieux sur les plaquages, mais dans ce domaine, Noa et Lucien font l’essentiel du travail.
Ensuite c’est RC Vincennes et une nouvelle défaite assez nette (5-1) : le seul essai scufiste sera marqué par Hyppolyte qui fait parler sa vitesse de course pour la première fois du tournoi (Engène parvient à déborder magnifiquement la défense de Vincennes sur l’aile droite et va marquer… pense-t-on … mais non, il laisse tomber le ballon et n’aplatit donc pas dans l’en-but… dommage il avait fait le plus dur et l’essai aurait été beau). Cette équipe du RCV terminera dans le top 5 du tournoi.
Pour le dernier match de la matinée face à Chilly-Mazarin, nos petits scufistes sont tout proches de remporter leur première victoire, puisqu’ils mènent par 3 essais à 2 jusqu’à la dernière minute de jeu ; mais malheureusement, ils se font rejoindre sur le fil. Les essais de Noa, Hyppo et Gabin n’auront pas suffi et ça sera donc un match nul (3-3). Lucien monte encore en puissance en défense et multiplie les courses défensives et les plaquages réussis. Mais surtout, il a visiblement donné à ses copains l’exemple à suivre car sur ce match tout le monde s’y met !
Cette première partie de tournoi est un peu décevante sur le plan comptable, mais l’opposition est relevée et face à de fortes équipes, il faut avoir autant envie de plaquer qu’on a envie d’aller marquer un essai. Mais n’oublions pas que la plupart de nos loulous sont débutants et ont commencé à plaquer il y a seulement 2 semaines ! Certaines des équipes adverses semblent plus expérimentées.
Après une longue pause déjeuner fort sympathique ou la famille scufiste (enfants, parents, éducateurs) se retrouve dans un chouette moment de convivialité autour de la « glacière rouge » pour les plus chanceux, SCUF 1 reprend le chemin des terrains pour la seconde phase du tournoi, et se retrouve dans la même poule que les copains de SCUF 2 !
Le premier match de la seconde phase se solde par une courte défaite (3-1) face à ASPTT Paris, malgré un essai de Maxime. Nos loulous font un match correct mais semblent ne pas avoir encore tout à fait fini leur digestion !
Ensuite vient le match SCUF 1 – SCUF 2 qui verra les 2013 gagner sans surprise face aux 2014. Au cours de ce match Noa et Gabin seront inarrétables et marqueront respectivement 4 et 2 essais.
Cette première victoire sera la première d’une série de 3 victoires à la suite, puisque nos loulous l’emportent d’abord face à Saint-Denis (3-2) avec des essais inscrits par Hyppo et Gabin (2), puis sur le même score face à USO Massif Central, avec des réalisations de Gabin et Hyppo (2), qui est désormais insaisissable ! Lors de ces 2 derniers matchs victorieux face à 2 bonnes équipes, on ne reconnait vraiment plus les plaqueurs timides de la matinée ; SCUF 1 est désormais une meute de panthères qui bondissent sur leurs proies ; Daniyal, Eugène, Gabin, Hyppolyte, Lucien, Maxime, Noa, Roméo, Tristan plaquent, se relèvent, plaquent, se relèvent… et comme par enchantement, le jeu d’attaque se met aussi en place, et nos loulous parviennent maintenant à transmettre le ballon à un copain quand ils sont plaqués. Le rugby commencerait-il par le combat pour les M8 aussi ?!
Cette longue et belle journée de rugby se termine donc sur une série de victoires pour SCUF 1, puis une célébration collective en forme de danse, un cri de guerre « S-C-U-F … SCUF », de grands sourires, des glaces offertes par Jacques, et l’envie de recommencer au plus vite !
Vidéo célévration collective : https://youtu.be/aSnbBAbSr90
CR SCUF 2 – Equipe 2014
En ce week-end de demi-finales du top 14, Nos U8 première (ou presque) année étaient tous (ou presque) présents à l’heure dite sur le stade après avoir exploré – pour les retardataires – les frondaisons arborées du magnifique parc Suzanne Lenglen. Pour Clément, Léo et Benjamin, il s’agissait du baptême en tournoi avec placage ; entourés qu’ils étaient des briscards Edmond, Vadim, Adrien, Erwann et Ethan qui en avaient déjà goûté les plaisirs la semaine précédente.
La poule de brassage du matin comportait quatre matchs.
D’entrée, une montagne se dresse devant nos Scufistes : l’équipe 2 du Stade Français. Comme souvent avec ce club, elle a tout d’une équipe une. Deux géants d’1m60 plus une flèche dont il est difficile de connaître précisément la position et la vitesse une fois que la balle est entre ses mains ; sans oublier la passe au pied vers l’ailier démarqué qui reprend de volée et score dans la même foulée. Nos loulous, trop occupés à réviser le principe d’incertitude (voir plus haut) ne font pas le poids. Résultat 8 à 0 pour entamer la journée.
Déjà les blanc et bleu dyonisiens nous attendent. Le match est nettement plus équilibré. Nous pensons marquer sur la première action mais Clément, se croyant déjà en terre promise, aplatit dans le terrain ! Sans doute vexé par le premier essai adverse marqué (ou plutôt écrasé) par un golgoth suite à un premier placage raté, Adrien en réussi trois de suite sur les partenaires du dit golgoth; ce qui permet à Clément de filer vers l’en-but. Il est bloqué par l’adversaire mais Edmond a suivi et c’est notre premier essai du tournoi. Les deux équipes se rendent coup pour coup. Adrien aplatit en deux temps puis il est passeur décisif pour Edmond toujours bien placé dans l’axe du ballon. Score final 4-3 pour Saint-Denis.
C’est déjà le troisième match et nos joueurs se réveillent un par un. C’est d’abord Léo qui échappe aux 4 Rosnéens et à la Rosnéenne avant de passer le ballon à Adrien qui marque. Puis c’est Ethan qui traverse tout le terrain pour un raid solitaire agrémenté d’araignées multiples qui l’amène (le raid, pas les araignées) dans l’en-but. Puis c’est Vadim qui passe le ballon à Ethan qui – à la manière de son grand-père, il y a à peine une petite cinquantaine d’année – décale Adrien par une passe adressée dans le temps juste. Le dernier essai voit également une belle passe d’Adrien pour Edmond. Première victoire 4 à 2.
Pour le dernier match de la matinée, c’est le rugby club Paris XV que nous rencontrons. Se souvenant du dernier essai de la partie précédente, Edmond rend la politesse à Adrien par une belle passe. Le RCP XV n’abdique pas mais la défense du SCUF est héroïque. Benjamin ne donne pas sa part au chat. Un peu découragés, les jaune et noir laisse partir Adrien. Puis Ethan sur une passe d’Adrien et enfin Adrien, un peu égoïste car Erwann avait suivi. Score final 4-1 pour nous.
Il est temps de trouver un endroit ombragé pour se restaurer autour de la mythique et hospitalière (dans les deux sens du mot) glacière rouge indispensable à tout tournoi.
Nos deux victoires du matin nous emmènent dans la Consolante où nous retrouvons Saint-Denis. Les mêmes causes (golgoth) produisant les mêmes effets (essais), nous perdons 4-3 ; malgré trois belles réalisations d’Edmond sur passe d’Ethan, puis Ethan qui, toujours élégant, ne manque pas de remonter son short avant de marquer et enfin Ethan en solitaire.
Puis c’est le match fratricide. Les sept contre Thèbes entre Étéocle et Polynice, ou le combat pour Rome entre Romulus et Remus ne sont que roupies de sansonnet à côté du clash SCUF 1 contre SCUF 2 qui verra les 2013 gagner sans surprise face aux 2014. Au cours de ce match et malgré la vaillance de (tous les) b(B)enjamin(s), les aînés seront les plus forts et nous laisserons pudiquement le score sous silence.
Il reste un match contre nos amis de l’ASPTT. Nous sommes toujours heureux de retrouver les ouailles postières du populaire Momo. Le match est très équilibré puis les scufistes épuisés lâchent un peu le morceau (merci de noter l’alexandrin). Edmond perd judicieusement son verre de lunette. Arrêt du match. Adversaires et partenaires passent le terrain au peigne fin et le verre est finalement retrouvé (mais en dehors du terrain !). En revanche, le rédacteur de ce compte-rendu, assommé par la chaleur, a égaré son carnet de notes. Le compte-rendu du tournoi s’arrête donc là.
En résumé, une bien belle journée de rugby pour nos Marie-Louise qui se sont comportés en vrais scufistes :
Respectueux dans la victoire, stoïques dans la défaite.
Vivement l’année prochaine !
Vidéo du papa de Benjamin (Merci Laurent) : https://youtu.be/qeSdgDNMY0g
Un grand Merci aux U14 et aux nombreux parents (porteurs d’eau, photographes et vidéastes) qui, malgré la chaleur, sont venus supporter l’équipe composée de : Benjamin Suteau-Andrieux,Clément Calmette, Edmond Cacaret, Léo Constant, Vadim Edery, Adrien Fofana, Erwann Gilanton, Ethan Igarza.
M8: matchs du samedi 26 juin au centre sportif Jules Ladoumègue (ASPTT)
3ème et dernier tournoi de l’année 2021 pour nos M8 cuvée 2013-2014
Accès au stade: d’habitude ça va, quand une manif ne passe pas devant
Météo: quelques gouttes au début, couvert mais lourd, 20°C, excellente pour jouer au rugby
Pelouse: artificelle (et oui, certains de nos M8 n’auront encore jamais plaqué sur un vrai pré!)Arbitrage: impartial, exemplaire et pédagogue
Bord de touche: bon enfant
Ballon: capricieux, mais ça c’est comme d’habitude 😛
Le plateau se déroule sous forme de triangulaire SCUF / ASPTT / RCPXV, avec 3 matchs. Chaque match compte 3 tier-temps de 8min chaque, une durée permettant de mieux construire, présageant les meilleurs espoirs d’envolées rugbystiques, autres remontadas et suspense haletant.
L’équipe de nos M8 est composée d’un effectif solide, avec Gustave, Hadrien, Simon, Charles, Sacha, Ethan et Adrien.
Le premier match voit nos joueurs retrouver l’équipe 1 du RCPXV (qui avait donné une petite leçon à nos M8 2013 la semaine dernière). Nos adversaires ont 3 joueurs qui font une tête de plus, et 2 individualités très habiles balles en main et au plaquage… Prévenus, nos petits scufistes en veulent et dès le début se montre d’une abnégation certaine en défense, et ne font pas de complexes en attaque. Malgré de beaux plaquages, le physique de nos adversaires cassent beaucoup de plaquages en première période, ce qui leur conféreront 5 essais d’avances en fin de match. Les 2 périodes suivantes voient néanmoins nos scufistes mettre les verrous et faire jeu égal avec leurs adversaires, nous marquons 6 essais par Sacha Adrien (2) Ethan (2) et Gustave (Gus pour les intimes). Malgré cette défaite 11-6, de très belles choses se sont produites: Simon qui chipe les balles au sol, Charles qui rattrape et fait tomber son adversaire à 1 m de la ligne nous sauvant d’un essai à 2 reprises, Hadrien et Gustave qui avancent systématiquement, défiant la ligne adverse, raffuts à la clé, Sacha Ethan et Adrien qui affolent la défense adverse avec des crochets dont la pelouse synthétique se souvient encore. On a senti la « barrière » noire pendant tout le match, seuls bémols: les passes effectuées trop tard la plupart du temps, et comme évoqué un replacement en défense trop tardif en première période.
Le second match ASPTT-RCPXV est une rencontre d’un niveau surprenant, avec des temps de jeu remarquablement long pour la catégorie. Les individualités du RCPXV font des percées sans pitié, mais le collectif ASPTT est impressionnant: beaucoup de passes, et dans le bon timing. La fin du match finit avec 2 essais d’avance pour l’ASPTT, sur un score de l’ordre de 15 à 13 (le score n’est pas encore une science exacte en M8).
Vidéo : https://youtu.be/q28RzAvyC40
Rien de tel qu’une victoire pour finir une saison !! Nos petits scufistes donnent tout ce qu’il leur reste sur ce troisième et dernier match contre l’ASPTT. Ils arrivent à empêcher toute velléité d’attaques construites chez leur adversaires -peut-être un peu moins frais après leur match précédent il est vrai. Nos joueurs plaquent en avançant, provoquant les fautes et les ballons tombés, on sent la barrière noire non seulement serrée et fermée, mais qui en plus ratisse le terrain et monte mettre le pressing sur l’attaque rouge et bleue. Nos M8 ne perdront jamais leur avance d’un petit essai tout au long des 3 périodes, c’est un vrai festival, Hadrien marque 3 essais dont 2 en force (pas facile d’aplatir avec 3 défenseurs sur le rable!), Sacha va 2 fois à dame avec ses crochets qui font des étincelles, Adrien -repéré assez vite par la défense adverse qui ne lui laisse pourtant pas beaucoup de champs- plante tout de même 2 superbes essais en coin, Ethan donne tout et marque 4 fois dont une fois en force, et Gustave nous gratifie de 3 essais dont un à la conclusion du plus beau mouvement collectif du match, où la balle est passé dans la main de quasi tous les joueurs. Sur le bord de touche, c’était l’émotion et la fierté!! (vidéo disponsible sur demande, s’adresser au papa de Gus 🙂 ). 2 mentions spéciales:
– la première à Simon, qui a encore chipé des ballons au sol, dont un nous sauvant d’un essai, et qui ne s’est pas dérobé devant une des pièces maîtresse de l’attaque adverse, la petit Jeanne et son casque rouge (oui, l’ASPTT alignait 2 joueuses en face, qui n’avait rien à envier aux garçons!!),
– la seconde pour le trio Sacha, Gustave et Charles auteurs du plus grand nombre de placages, notamment en deuxième rideau. En l’absence d’Edmond, le titre de Sécateur revient néanmoins à Charles, auteur du plus bel arrêt buffet du match… pas mal pour ton premier (et dernier) match de l’année, Charles!
Vidéo : https://youtu.be/0Q4qcrRhjL0
Un bien bel après-midi, qui a vu naître un début de collectif très prometteur !! Vivement la saison prochaine !!
M10
M10: Compte rendu des Matchs à Vaucresson et Rousié – Samedi 12 Juin
Le retour des hirondelles à Vaucresson (SF)
En ce samedi 12 juin, une belle journée de Printemps s’annonçait. Nos U10 avaient enfin RDV avec de vrais adversaires après quelques 18 mois de disette.Comme les Hirondelles, ils avaient mis leur habit noir et blanc.Comme les hirondelles, ils s’étaient levés tôt.Et comme les Hirondelles ca piallait fort de bon matin Porte de St Ouen.
Restait encore à survoler le carré vert de Vaucresson … mais le PUC, Le Massif, le RCPXV et le Stade Français nous disputeraient à n’en pas douter la gagne.
L’avantage avec le confinement, c’est que les terrains ont été très peu utilisés. Arrivés à Vaucresson c’est une belle pelouse bien grasse qui nous attendait au lieu de l’habituel champ de terre. Et çà c’est bien agréable.
Les 4 matchs allaient pouvoir débuter après un petit échauffement. Pour les coachs davantage encore que pour les enfants, on allait enfin savoir si on avait bien travaillé ces derniers mois, si nous n’avions pas pris trop de retard par rapport aux autres clubs, si tout le monde avait bien respecté les consignes de la FFR et n’avait pratiqué que le « touché » ?! Car c’est bien l’organisation défensive et le placage qui nous souciaient le plus, avec seulement les deux derniers entraînements avec contact. Et quelques joueurs dans l’équipe avec très peu d’expérience de matchs voire aucune.
PUC 1 – SCUF 1
Les violets sont toujours difficiles à affronter. Bonne organisation collective, bonne défense, belle agressivité, ils nous donnent toujours du fil à retordre.On fait quelques beaux mouvements en attaque avec des ballons qui circulent bien vers les ailes. Nos Scufistes arrivent même à marquer assez vite. Las, s’ensuit une très longue période de défense sur notre ligne, y compris dans notre embut. Des mauvais choix (pas de dégagement au pied), quelques faiblesses, on est heureux de ne pas encaisser d’essai. 1-0 à la mi-temps c’est bien payé.La deuxième mi-temps est équilibrée. Mais on ne domine plus. Quelques remplacements désorganisent un peu l’équipe et les Pucistes marquent sur la dernière action. Pas de chance, il y avait de la place pour gagner.
RCPXV 2 – SCUF 0
Autant le dire, notre plus mauvais match ! Pas impressionnant le RCPXV, mais accrocheur. Ça plaque, ça arrache le ballon. Deux individualités font le reste. Trop apathiques, on rend les ballons, on les regarde courir, on plaque moins, … on prend deux essais. Rien à dire … ou enfin si, beaucoup à redire sur l’implication ! surtout que se dresse devant nous le Stade Français !
Stade Français 4 – SCUF 2
Eux pour le coup, ils ont quelques gabarits impressionnants ! Les Soldats Roses sont aussi bien organisés et motivés. La première mi-temps est très intéressante, très accrochée, avec beaucoup d’envie et de motivation. On y est ! Il n’y a qu’à voir la joie sur notre premier essai, on se serait cru en finale de la Coupe du Monde. Mais le Stade Français revient au score; Il faudra beaucoup de volonté pour tenir. On retiendra comme un symbole cet énorme placage Sufiste sur un joueur rose pourtant bien lancé, placage par un scufiste qui a commencé le rugby il y a … 3 mois. Merci James et bravo !La deuxième mi-temps sera moins glorieuse …Engagement noir et blanc, récupération rose, course, essai. Zéro passe, et zéro placage. !?Une fois, deux fois, trois fois. Ce n’est pas possible. on les regarde passer comme les vaches regardent passer les trains ! Les coachs ont beau essayer de remotiver, d’encourager, parfois d’engueuler aussi un peu, on fait des changements pour piquer au vif certains fautifs, qu’on remet ensuite dans le bain pour prouver autre chose. On finit par marquer à nouveau. Mais le mal était fait.
Massif Central 3 – SCUF 5
Dernier match. On a vu du bon, du très bon et du pas bon du tout. Faut absolument rester sur une note positive. Le Massif en fera les frais ! On marque rapidement, souvent, pour mener 4-1. Les consignes sont mieux suivies. Un léger relachement coupable voit les Beus et Rouges revenir au score mais une nouvelle accélération scufiste nous mettra à l’abri.
12h00 fin des débats.
Un match nul qui aurait pu tourner en notre faveur.
Deux défaites mais un belle résistance face au Stade Français pendant une mi-temps
Une victoire
On pouvait mieux faire, mais c’est plutôt encourageant. En tout cas on n’est pas largué question niveau. Et puis samedi, l’essentiel était ailleurs : se retrouver, faire des matchs, chanter dans le bus, … prendre du plaisir quoi !
RDV samedi prochain au RCPXV. Y a une petite revanche à prendre sur nous même …
Et les hirondelles de Max Rousié:
C’ est avec un énorme plaisir et une grande gourmandise que l’EDR Scuf revenait à Max Rousié pour un plateau U8/U10/U12. Nos guerriers U10 étaient prêts pour cette reprise. Aucune appréhension !
Au cours des 4 matchs de la matinée, l’équipe se donna à fond face à des oppositions de très bons niveaux. Le manque de vécu en match est visible avec quelques placages absents mais surtout avec un placement sur le terrain à retravailler. Nos valeureux guerriers étaient en vertical sur le terrain tous derrières le ballon…. le placement en horizontal sur la largeur du terrain n’ est pourtant pas hors de portée de nos U10 !
On retiendra le plaisir partagé de tous les participants et des coachs. Allez le Scuf !
Les Résultats: SCUF vs PUC: 0-2 SCUF-Massif: 2-4 SCUF-Stade Français: 1-6 SCUF-Vincennes: 4-2
M12
En une saison, nous aurons donc douté de tout. Puis nous aurons tout entendu, tout espéré, tout manigancé. Et finalement presque tout vécu.
Au commencement fut le stage de reprise. Celui où l’on compte les plots et les chasubles, on gonfle les ballons, on sort les boucliers. Découverte des nouveaux, évaluation des progrès des anciens, litanie des licences à valider, organisation d’un calendrier surchargé. Les joueurs jouent trop, se disait-on (si, si…) mais au moins, tout avait l’air normal : les petits étaient très petits, les grands pas très grands et les éducateurs très éducatifs. On rêvait de belles envolées, de ces défaites dans le froid glacial qui annoncent les victoires du printemps On anticipait les tournois où se forment la jeunesse, se vident les glacières, se collent les culs sur les vitres des cars et se forgent les souvenirs de tous.
Bref, ça allait être parfait. Comme d’habitude.
Non ? Et ben non. Pas vraiment, non. Le covid-19 s’inventa une deuxième année. Nous fûmes à nouveau réduit au minimum, à des groupes de dix, à des distanciations anti-sociales, à des ballons désinfectés, à des entraînements désincarnés. Ligne de passe, sacs de placages, lignes de passe, jeu au pied, passe à dix, lignes de passe. Si, si, on a essayé de varier les plaisirs, de relancer les motivations, de faire des jeux. Lignes de passes. Au moins ils sauront en faire le jour venu, s’est-on dit pour se donner de l’élan. Vous avez pensé aux lignes de passe, aussi ?
Mais quand même, il fallut accepter l’inacceptable. Plus un placage, pas un touché, pas un maul, rien ! L’enthousiasme était masqué et les mains lavées. On a cru 20 fois à une reprise. On a envisagé les tournois en province, deviné des compositions d’équipes, rêvé de combinaisons audacieuses. Patatras. Nous revenions éternellement à l’honni stade 3. Ni 4, ni 5, non, pas même 3,5. Stade 3 vous dis-je. Autant dire stade « tu fais semblant, tu t’emmerdes à cent sous de l’heure mais tu dis que t’aimes bien quand même, sinon t’en crèves ».
Étrangement, on est venu tous les mercredis et tous les samedis, presque sans effort. Parce que faute de grives on mange des merles. Parce que les mômes étaient là, aussi nombreux que d’habitude. Parce que ce si petit peu semblait d’un seul coup énorme, après le grand enfermement. Parce que les échelles de valeur se sont resserrées et qu’attraper un ballon ovale qui tourne et rebondit bizarrement, ça évoque toujours quelque chose de charnel, de ludique, de passionnel.
Et puis le grand jour a fini par arriver. Les matches ont été autorisés. Les petits n’avaient guère grandi, les grands n’étaient pas plus grands non plus, mais les éducateurs étaient devenus encore plus éducatifs. L’hiver était passé, le printemps aussi. Restait, pour satisfaire notre appétit d’ogres, deux paquets de chips et un coca-light : un pauvre mois de juin, un enchaînement de trois week-ends. Et c’est là qu’au bout du bout, tout s’est passé comme prévu. Les maladroits ont fait tomber les ballons, les peureux ont fait semblant de plaquer, les douillets se sont mis à pleurer, les teigneux ont refusé de perdre, les insolents ont continué à râler, les coffres à ballons ont continué de les garder, les mamans ont recommencé à avoir peur et les papas à pousser sur la touche.
Mais tous, je dis bien tous, ont joué au rugby. Bien, mal, peu, beaucoup, fort, vite, simple. Ou bien faiblement, lentement et de façon compliquée. Mais ils ont joué. Ils ont gagné des matches, en ont perdu d’autres. Les petits bobos ont fait des grandes crises de larmes, les erreurs d’arbitrage ont enfanté des révolutions, les fantasmes de gloire ont effacé les réalités moins reluisantes.
Et tout est redevenu comme avant. La saison a été merdique, oh ça oui. Mais nous sommes restés debout et nous reviendrons. La très grande majorité ont signé pour une année de plus. Et on s’est dit que l’essentiel était d’y croire et qu’on ne s’était, finalement, peut-être pas trompé tant que ça.
Didier Lauras, dirigeant-éducateur M12 (ou U12, c’est selon…)
M14:
Sous une chaleur supportable, voir agréable entre les arbres Vaucressonnais le SCUF M14 a démarré tambour battant son premier match sec de 14 minutes en étouffant le RCP15 4 essais à 0.Un démarrage plus que bienvenu avant d’affronter l’armada du Stade Français équipe une, qui se solda par deux essais à 0 pour le stade très solide qui dut s’employer pour passer la défense scufiste qui ne démérita pas mais encore un peu trop verte en cette année de COVID pour rivaliser sereinement.S’enchaîna une belle rencontre avec le Massif qui rendit une belle copie en marquant un second essai en fin de rencontre, insuffisant pour battre le SCUF regonflé qui déjà avait aplati trois beaux essais, dont un dans l’axe de toute beauté conclu toute en vaillance.Puis le SCUF campa dans les 22 mètres du stade Français équipe 2008 très prometteuse, en marquant quelques essais poussifs, bien que remporté aisément au score, match le moins abouti de la journée. On peu parler d’une perte de collectif dommageable.Enfin, le dernier match, le plus rude, le plus engagé physiquement de nos adversaires du moment, le PUC. Heureusement nos joueurs, bien avertis, n’ont rien lâché et ont planté deux essais à la violette, sans rien encaisser en restant très soudés jusqu’au coup de sifflet finale qui restera dans les mémoires.
Le retour en car se fit tout en chansons, où la poésie du rugby se disputa à la finesse de l’humour glacé qui nous caractérise !^^
LE PÔLE FÉMININ
La semaine du 14 juin au 20 juin s’est déroulée sous le signe des festivités pour le pôle féminin !!!
Après une année fortement impacté par le Covid, il était essentiel de retrouver l’insouciance des jours plus heureux.
Ainsi mercredi, a eu lieu la journée de la section sportive IQBAL MASIH (partenaire du SCUF) Avec un double objectif :
– partager un moment convivial et ainsi renforcer la cohésion du groupe
– Intégrer les sixièmes qui vont entrer en section en septembre 2021 qui devraient rapidement devenir des mini scufistes
Puis samedi, il s’agissait de la fête du club, fête 100% féminine
L’objectif principal de cette journée était de renforcer le lien intergénérationelle au sein du club et par conséquent l’identité scufiste !
Les seniors ont pu découvrir la richesse du pôle féminin jeunes du Scuf dont la majorité ignorait l’existence et surtout la qualité de sa formation.
Les minimettes et les cadettes ont pu rejouer ensemble, comme au bon vieux temps et surtout faire les connaissances des séniores qui peuvent représenter des exemples d’ambition sportive mais aussi scolaire / professionnelle !
Une journée pleinement réussi pour une première… à refaire très vite ! Bravo à Nathan et Aurore pour la genèse et l’organisation de cette journée.
La Covid aura eu le mérite de renforcer nos compétences d’adaptation et de créer deux moments forts qui seront perpétués dans l’avenir au regard du plaisir apporté à nos joueuses ainsi que des nombreuses opportunités que cela confère.
LE BOUCLIER DE BRENNUS REMIS POUR LA PREMIERE FOIS PAR UNE CADETTE DU SCUF
(source L’EQUIPE.fr)
Comme le veut la tradition, le Bouclier de Brennus sera remis vendredi soir au club champion de France par des jeunes joueurs du SCUF, le club parisien dont Charles Brennus fut le président. Cette année, pour la première fois, il y aura une jeune fille.
Elle s’appelle Hawa Tounkara. Elle a 17 ans, joue au poste d’ouvreur ou de centre et portera peut-être un jour, qui sait, le maillot de l’équipe de France féminine. En attendant, cette jeune fille originaire de Saint-Denis, qui évolue au sein du club parisien du SCUF, va connaître un grand moment, vendredi soir, puisqu’elle a été choisie pour remettre le bouclier de Brennus au club champion de France, Toulouse ou La Rochelle.
C’est la première fois qu’une jeune fille remettra le trophée. Elle sera accompagnée d’un cadet du club. La tradition veut que ce soit deux jeunes joueurs du SCUF – jusqu’ici des garçons – qui remettent chaque année le Bouclier au vainqueur. Pourquoi ? Car le SCUF (Sporting Club universitaire de France) est un club dont Charles Brennus, créateur du Bouclier éponyme, fut le président. Il a atteint deux fois la finale du Championnat, en 1911 et 1913, battu respectivement par Bordeaux (SBUC) et Bayonne.
« Le rugby, qu’elle pratique depuis six ans, a permis à Hawa d’aller au lycée sport-études à Brétigny, d’intégrer le top 50 national, raconte son entraîneur Adrien Favray. Elle a fait un stage à Toulouse il y a trois semaines avec les meilleures de sa catégorie. Elle illustre aussi le gros travail réalisé par Kevin Malithe et Jean-Marie Tassel pour monter une section féminine au SCUF. »
PORTRAITS D’ANCIENS
Jean-Baptiste Brisé est né le 07 août 1889 à Saint-Just-Ibarre, un petit village d’une centaine d’habitant près de Mauléon dans les Pyrénées. Il fait ses débuts avec le tout jeune club de Mauléon fondé en 1905. On ne sait pas pourquoi il débarque en 1912 à Paris. Cependant c’est au SCUF qu’il prend place dans les lignes arrières. Centre ou Ailier, avec ses 1m69 pour 68Kg, il tarde à s’imposer avec l’équipe première. Il faut dire qu’à la différence des huits de devant qui sont indéboulonnables, il y a énormément de concurrence chez les trois-quarts.
Ce n’est qu’à partir de janvier 1913 qu’il joue régulièrement et s’impose comme un titulaire indispensable. Lire la suite…
LA CHRONIQUE DE MR JEAN
RETOUR, REGAIN ou………….?
Les nouvelles porteuses d’optimisme commencent à affluer et vont non seulement aviver la fin de saison bientôt proche mais orienter l’avenir de ce jeu, de la vie des clubs et particulièrement celle du Scuf. Cependant, pour beaucoup d’entre nous, toute la saveur des choses a diminué d’un ton. Le jour baisse. Désormais les belles pages seront plus délicates à déchiffrer pour les véritables amateurs. Devant les modifications affectant les compétitions, on peut s’interroger sur la sincérité des réformateurs et l’aboulie des élus.
Comment ne pas évoquer les paroles de Bossuet : « Nous nous affligeons des effets mais continuons à adorer les causes ». Ce qui se traduit dans les faits et l’optique actuelle « Comment enseigner aux jeunes les valeurs de ce sport quand le rugby pro les abandonne.,? »
Mais il est bon que de temps à autre l’esprit ludique l’emporte de nouveau sur l’instinct de destruction. Aussi arrive-t-il aux enseignants et autres entraineurs de regarder parfois autour d’eux et de s’inspirer de vérités simples et non de de schémas désincarnés.
Alors l’albatros scufiste empêtré dans la mare du gruppetto doit ouvris ses ailes et montré ce que peut être « jeu » de rugby et le goût délicieux que prend, pour qui le ressent et la donne à voir, une certaine ivresse de gestes, de courses collectives et d’élans ordonnés.
Le Scuf est avant tout un Club avec son histoire si bien enseignée à l’EDR, et le rugby est un jeu mais où on ne se moque pas tout à fait de l’enjeu.
Si le jeu peut continuer au Scuf c’est grâce à des garçons qui ont rencontré l’amitié et la fraternité au sein de cette famille scufiste, mais en plus ils ont assimilé cette leçon de Sir Wavell Wakefield : « Lorsqu’on raccroche ses crampons, il faut rendre à son sport et à son club ce qu’ils vous ont apporté « Rarement cette maxime ne fut aussi bien retenue qu’au Scuf, grâce à des éducateurs maison et à des directeurs de l’EDR admirables dont celui actuel, Eric Negre .
Lors de mon dernier passage, deux belles surprises m’attendaient, l’arrivée de Laurent Igarza et de son petit aussitôt inscrit à l’école de rugby et puis le petit Poletti avec Thomas et Roch, les « fils de « étaient de retour… pour le plus grand « bain » de tous. Merveilleuse école… !
Mais je continuai ma semaine dans le 9ième arrondissement lorsque je rencontrai un jeune garçon arborant le T shirt du Scuf, il joue en Cadets et m’énonça le nom de ses éducateurs et entraineurs avec respect et enthousiasme, le Scuf était partout……
Si les autorités actuelles nous infligent des entraineurs, des ambassadeurs, des référents, des CtCTL, des CTR… diplômés mais rares sont ceux qui connaissent le jeu et obstruent l’intervalle. D’où l’échec de la plupart des entraineurs seniors du scuf, ils n’avaient pas compris le « scufisme », malheureusement…!
Mais gardons notre optimisme pour donner le souffle « brennusien » à tous les scufistes filles et garçons car un club c’est un ensemble qui va des « petits » aux grands, le propre de ce jeu est qu’on ne saurait y voir une affaire de surhommes mais un jeu d’hommes ajustant leurs
Gestes dans un ton, sur un rythme qui les soudent et les font fructifier en commun. Alors dans cet esprit de belles pages sont à écrire.
Que la fête commence…! Allez SCUF…
Jean Hospital.
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