{"id":2126,"date":"2011-05-10T14:23:33","date_gmt":"2011-05-10T13:23:33","guid":{"rendered":"http:\/\/rugby.scuf.org\/?p=2126"},"modified":"2016-02-07T07:21:59","modified_gmt":"2016-02-07T06:21:59","slug":"jean-baptiste-brise-scuf","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/rugby.archive.scuf.org\/2011\/05\/10\/jean-baptiste-brise-scuf\/","title":{"rendered":"Jean-Baptiste BRISE (1889 – 1917)"},"content":{"rendered":"
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Vice-champion de France 1913<\/p>\n
Jean-Baptiste Bris\u00e9<\/b>\u00a0<\/span>est\u00a0 n\u00e9 le 07 ao\u00fbt 1889 \u00e0 Saint-Just-Ibarre, un petit village d’une centaine d’habitant pr\u00e8s de Maul\u00e9on dans les Pyr\u00e9n\u00e9es.\u00a0<\/span><\/p>\n Il fait ses d\u00e9buts avec le tout jeune club de Maul\u00e9on fond\u00e9 en 1905.\u00a0<\/span><\/p>\n On ne sait pas pourquoi il d\u00e9barque en 1912 \u00e0 Paris. Cependant c’est au SCUF qu’il prend place dans les lignes arri\u00e8res. Centre ou Ailier, avec ses 1m69 pour 68Kg, il tarde \u00e0 s’imposer avec l’\u00e9quipe premi\u00e8re. Il faut dire qu’\u00e0 la diff\u00e9rence des huits de devant qui sont ind\u00e9boulonnables, il y a \u00e9norm\u00e9ment de concurrence chez les trois-quarts. J.B Bris\u00e9 encha\u00eene les succ\u00e8s avec le SCUF et devient champion de Paris 1913 apr\u00e8s avoir domin\u00e9 le Racing CF, le Stade Fran\u00e7ais, le PUC et le SC Vaugirard. Dans les phases finales du championnat de France, les noir et blanc battent le SNUC (Nantes) en quart (9-3) puis l’USAP (Perpignan) en demi-finale (15-3). Le 20 avril 1913, \u00e0 Colombes,\u00a0<\/span>en finale face \u00e0 l’Aviron Bayonnais,\u00a0<\/span>devant 15000 spectateurs, Bris\u00e9 joue au centre avec Du Souich. H\u00e9las le SCUF s’incline face au dynamisme de Bayonne qui s’impose 31 \u00e0 8.<\/p>\n \u00ab\u00a0Devant un quinze Bayonnais si redoutable le SCUF n’a jamais \u00e9t\u00e9 d\u00e9courag\u00e9, il a lutt\u00e9 comme il a pu. Aucune autre \u00e9quipe n’eut oppos\u00e9 une r\u00e9sistance plus courageuse avec les moyens dont il disposait. Le SCUF a montr\u00e9 qu’il avait du coeur au ventre. C’est une qualit\u00e9 tellement essentielle au rugby, qu’il est tout juste qu’elle lui ait valu d’\u00eatre en finale et d’\u00eatre le second club de France.<\/em>\u00a0\u00bb (Jacques Dedet, \u00ab\u00a0l’Auto<\/em>\u00ab\u00a0)<\/p>\n <\/p>\n La saison suivante est moins glorieuse. Le SCUF termine \u00e0 nouveau deuxi\u00e8me du championnat de Paris et laisse le Racing CF jouer les phases finales. JB Bris\u00e9 appara\u00eet peu lors de sa deuxi\u00e8me saison scufiste pour des raisons que l’on ignore (blessure ?)<\/p>\n Le 03 juin 1917 Jean-Baptiste Bris\u00e9 est tu\u00e9 \u00e0 Craonne, il all\u00e9 avoir 28 ans. Son nom est inscrit sur le monument au mort dans le cimeti\u00e8re de Saint-Just-Ibarre.<\/p>\n
\nCe n’est qu’\u00e0 partir de janvier 1913 qu’il joue r\u00e9guli\u00e8rement et s’impose comme un titulaire indispensable.<\/p>\n<\/p>\n
Tout comme ses co\u00e9quipiers, sa vie est boulevers\u00e9 lorsque survient la Guerre de 14-18. Mobilis\u00e9 comme sous lieutenant au 18\u00e8me r\u00e9giment d’infanterie, il fait campagne dans l’Aisne sur la ligne de front du Chemin des Dames. Le 16 avril 1917, les Fran\u00e7ais lancent une grande offensive, sur le\u00a0<\/span>Chemin des Dames<\/em>, un escarpement de 35 kilom\u00e8tres qui s’\u00e9tire de Craonne, \u00e0 l’est, au moulin de Laffaux, sur la route Soissons-Laon.\u00a0<\/span>L’\u00e9chec de l’offensive est consomm\u00e9 en 24 heures malgr\u00e9 l’engagement des premiers chars d’assaut fran\u00e7ais. On n’avance que de 500 m\u00e8tres au lieu des 10 kilom\u00e8tres pr\u00e9vus, et ce au prix de pertes \u00e9normes : 30.000 morts en dix jours. Le conflit s’enlise mais les bombardements restent sanglants.<\/p>\n