{"id":5434,"date":"2018-04-19T14:01:42","date_gmt":"2018-04-19T13:01:42","guid":{"rendered":"http:\/\/rugby.scuf.org\/?p=5434"},"modified":"2018-10-08T12:22:40","modified_gmt":"2018-10-08T11:22:40","slug":"albert-j-wooley-1886-1918","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/rugby.archive.scuf.org\/2018\/04\/19\/albert-j-wooley-1886-1918\/","title":{"rendered":"Albert J. WOOLEY (1886-1918)"},"content":{"rendered":"
WOOLEY Joseph Frederick Albert est n\u00e9 le 15 d\u00e9cembre 1886 \u00e0 Port-au-Prince (Ha\u00efti). Sa famille britannique est install\u00e9e depuis le milieu du XIX \u00e8me si\u00e8cle sur l’\u00eele d’Ha\u00efti. A.J. Woolley \u00e9tait un expatri\u00e9 britannique \u00e0 Paris o\u00f9 il g\u00e9rait une entreprise de vente au d\u00e9tail de sport \u00e0 partir de 1911. Tout comme Charles Brennus et ses breloques, Wooley trouve un \u00e9cho \u00e0 ses activit\u00e9s professionnelles au sein du rugby et du SCUF.<\/p>\n
30 novembre 1908, le SCUF affronte le Racing \u00e0 Colombes (d\u00e9faite 17 \u00e0 5) Wooley se trouve en bas, assis entre Marcel Reichel et Jo Anduran<\/p><\/div>\n
Il arrive au SCUF en 1906 et sera d\u00e9sign\u00e9 Capitaine de l’Equipe 2 durant les saisons 1909 et 1910. Il appara\u00eet \u00e0 tr\u00e8s peu de reprises avec l’\u00e9quipe premi\u00e8re lors de ses premi\u00e8res saison, quelques matchs en 1909, puis il inscrit son parcours scufiste avec la r\u00e9serve. D\u00e8s la saison 1910, il change de costume et devient un arbitre officiel de l’USFSA. Il arbore alors son blazer avec le logo du SCUF comme sur la photo des \u00e9quipes lors du match Paris contre Londres en 1911.<\/p>\n
1911 – Wooley pose avec la s\u00e9lection de Paris. Il est tout \u00e0 droite avec son blazer estampill\u00e9 SCUF<\/p><\/div>\n
Wooley \u00e9tait \u00e9galement adepte de football durant cette p\u00e9riode.<\/p>\n
Il demeure par la suite un arbitre \u00e0 part enti\u00e8re, d\u00e9laissant le ballon pour le sifflet. On peut imaginer que cette fonction lui permettait \u00e9galement de jouer un r\u00f4le de commercial aupr\u00e8s des diff\u00e9rentes \u00e9quipes o\u00f9 il officiait. On trouve un portrait \u00e9logieux de Wooley dans la revue l’Auto du 19 avril 1910. Voici comment il est d\u00e9crit : \u00ab\u00a0Parmi les l\u00e9gions d’arbitre que nous poss\u00e9dons en France, il en est un qui, inconnu de la saison derni\u00e8re, s’est taill\u00e9 une belle r\u00e9putation de comp\u00e9tence et d’impartialit\u00e9. Albert Wooley est sorti tout \u00e0 coup du rang obscur des arbitres d\u00e9butants : il est le seul \u00e0 l’heure actuelle des \u00ab\u00a0referee\u00a0\u00bb de la capitale qui, dans le Midi, ait content\u00e9 tout le monde… voire m\u00eame une \u00e9quipe perdante. C’est l\u00e0, voyez vous, apr\u00e8s les incidents d’Agen, un v\u00e9ritable crit\u00e9rium. Le premier match Tarbes-Toulouse est l\u00e0 encore pr\u00e9sent \u00e0 la m\u00e9moire de tous. Wooley fut le seul des arbitres qui voul\u00fbt et bien accepter la lourde t\u00e2che de tenir le sifflet et de d\u00e9partager les bouillants rugbymen des deux teams assoif\u00e9s de victoire et dont la possession du troph\u00e9e du championnat des Pyr\u00e9n\u00e9es \u00e9tait et reste encore le seul r\u00eave. Non seulement Wooley s’acquitta de sa t\u00e2che \u00e0 la satisfaction g\u00e9n\u00e9rale , mais encore les deux \u00ab\u00a0quinze\u00a0\u00bb rivaux l’invit\u00e8rent \u00e0 revenir une seconde fois arbitrer le match retour. Au demeurant, charmant gar\u00e7on au possible, Sportsman accompli, Wooley a su s’attirer les sympathies de tous ceux qui l’ont approch\u00e9…<\/i>\u00ab\u00a0<\/p>\n
En d\u00e9cembre 1912, il arbitre le SCUF qui s’impose \u00e0 Biarritz 17 \u00e0 6. Cette fois-ci son arbitrage sera jug\u00e9 ind\u00e9cis par le journaliste de l’A\u00e9ro…<\/p>\n
Wooley \u00e0 l’arbitrage \u00e0 droite de la photo<\/p><\/div>\n
Sa d\u00e9marche professionnelle l’am\u00e8ne \u00e9galement \u00e0 parrainer une comp\u00e9tition locale. Au printemps 1915, en pleine guerre, L’USFSA et les autorit\u00e9s fran\u00e7aises d\u00e9cident de reprendre les comp\u00e9titions de rugby, \u00e0 commencer par les \u00e9coliers. Il s’organise alors la Wooley Cup. Le 15 avril 1915 l’\u00e9cole \u00ab\u00a0Normalienne de Versailles\u00a0\u00bb remportent cette premi\u00e8re Wooley Cup contre le Lyc\u00e9e Janson de Sailly 31 \u00e0 6.<\/p>\n
A.J Wooley n’\u00e9chappe pas au conflit de la premi\u00e8re guerre mondiale. En f\u00e9vrier 1916, il a 29 ans et il s’engage au sein du Royal Regiment of Artillery (146\u00e8me). Il est tu\u00e9 \u00e0 la cr\u00eate de Vimy, dans le Pas de Calais,le 27 avril 1918 et repose au cimeti\u00e8re de Brandhoeck en Belgique.<\/p>\n
5 d\u00e9cembre 1909, l’\u00e9quipe du S.C.U.F et Wooley tout \u00e0 droite<\/p><\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
WOOLEY Joseph Frederick Albert est n\u00e9 le 15 d\u00e9cembre 1886 \u00e0 Port-au-Prince (Ha\u00efti). Sa famille britannique est install\u00e9e depuis le milieu du XIX \u00e8me si\u00e8cle sur l’\u00eele d’Ha\u00efti. A.J. Woolley \u00e9tait un expatri\u00e9 britannique \u00e0 Paris o\u00f9 il g\u00e9rait une entreprise de vente au d\u00e9tail de sport \u00e0 partir de 1911. Tout comme Charles Brennus […]<\/p>\n","protected":false},"author":5,"featured_media":5435,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[38,39,40,25,41,4],"tags":[],"class_list":{"0":"post-5434","1":"post","2":"type-post","3":"status-publish","4":"format-standard","5":"has-post-thumbnail","7":"category-1906-1907","8":"category-1907-1908","9":"category-1908-1909","10":"category-1909-1910","11":"category-1910-1911","12":"category-portraits","13":"czr-hentry"},"yoast_head":"\n