{"id":6878,"date":"2007-10-07T13:14:00","date_gmt":"2007-10-07T12:14:00","guid":{"rendered":"http:\/\/rugby.scuf.org\/?p=6878"},"modified":"2018-09-01T13:40:35","modified_gmt":"2018-09-01T12:40:35","slug":"jacques-epelbaum","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/rugby.archive.scuf.org\/2007\/10\/07\/jacques-epelbaum\/","title":{"rendered":"Jacques EPELBAUM"},"content":{"rendered":"
Talonneur<\/strong><\/span> au SCUF <\/strong><\/span>(fin 70-d\u00e9but 80)<\/strong><\/span> puis dirigeant au sein de l\u00b4<\/strong><\/span>\u00e9<\/strong><\/span>cole de rugby o\u00f9 il officie toujours en 2018…<\/strong><\/span><\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n – Ta carri\u00e8re rugby ?<\/strong><\/p>\n Ma carri\u00e8re rugby a commenc\u00e9 \u00e0 10 ans\u2026chez les Eclaireurs de France !<\/p>\n Etant fils unique, ma maman avait d\u00e9cid\u00e9 que je devais partager des activit\u00e9s communes avec des petits camarades. Je me suis donc retrouv\u00e9 au louveteaux au groupe CHB qui se r\u00e9unissait au Lyc\u00e9e Carnot (tr\u00e8s proche de la rue de Chazelles, c\u2019\u00e9tait pr\u00e9monitoire). Un Noel que j\u2019\u00e9tais rest\u00e9 \u00e0 Paris, la troupe avait organis\u00e9 des sorties et, dans l\u2019une d\u2019entre elles, j\u2019ai rencontr\u00e9 les fr\u00e8res August, Patrick G\u00e9rald et Eric qui, je l\u2019ai su bien plus tard, \u00e9taient l\u2019ossature de l\u2019\u00e9quipe de rugby de St Denis. Eric est d\u2019ailleurs devenu international Aau Racing puis \u00e0 Dax et son fils Benoit fait une belle carri\u00e8re professionnelle. Quoiqu\u2019il en soit, Patrick, l\u2019a\u00een\u00e9 nous a initi\u00e9 \u00e0 la soule. Moi qui \u00e9tait un peu rembourr\u00e9 et pas tr\u00e8s rapide, \u00e7\u00e0 m\u2019a tout de suite plus. Si on ajoute Roger Couderc \u00e0 la t\u00e9l\u00e9 et Denis Lalanne et son grand combat du quinze de France, il ne m\u2019a pas fallu longtemps pour demander \u00e0 mes parents de faire du rugby. Mais ma maman n\u2019a pas voulu. Elle trouvait que c\u2019\u00e9tait trop brutal. Alors elle m\u2019a inscrit au tennis de table au Stade Fran\u00e7ais, puis au Basket que j\u2019ai pratiqu\u00e9 en benjamins et minimes. J\u2019ai m\u00eame \u00e9t\u00e9 capitaine des cadets 2. Mais, \u00e0 15 ans, je culminais \u00e0 1m71 et on m\u2019a gentiment fait comprendre qu\u2019il valait mieux changer de sport.<\/p>\n A 16 ans, d\u00e9j\u00e0 un peu t\u00eatu et un peu moins ob\u00e9issant, je me suis inscrit (sans le dire \u00e0 ma m\u00e8re) \u00e0 la section rugby du Lyc\u00e9e Jacques Decour ou un prof. d\u2019EPS (on disait gymnastique) passionn\u00e9, Monsieur Costes, a form\u00e9 plusieurs g\u00e9n\u00e9rations de scufistes. Il m\u2019a positionn\u00e9 en troisi\u00e8me ligne aile et j\u2019adorais ce poste. Malheureusement, les r\u00e9sultats scolaires n\u2019\u00e9tant pas \u00e0 la hauteur des esp\u00e9rances parentales, j\u2019ai d\u00fb arr\u00eater de jouer pour me focaliser sur les \u00e9tudes.<\/p>\n Le bac en poche, j\u2019ai int\u00e9gr\u00e9 la fac des Sciences en 1969. Tr\u00e8s s\u00e9rieux, je ne me suis pas inscrit \u00e0 l\u2019AS la premi\u00e8re ann\u00e9e. Mais parmi mes condisciples se trouvait un scufiste, Jean Pierre Maurianges, qui m\u2019a pouss\u00e9 \u00e0 le faire d\u00e8s la deuxi\u00e8me ann\u00e9e. C\u2019\u00e9tait Pierre Bouteilly, un autre scufiste, qui tenait l\u2019AS. Il y avait trois \u00e9quipes aux Sciences et la premi\u00e8re tenait le haut du pav\u00e9 dans le championnat universitaire, avec une ossature scufiste. J\u2019ai commenc\u00e9 en \u00e9quipe trois et l\u00e0 on m\u2019a positionn\u00e9 en pilier gauche. J\u2019ai jou\u00e9 deux ou trois saisons et, j\u2019ai sign\u00e9 au SCUF apr\u00e8s une tourn\u00e9e m\u00e9morable derri\u00e8re le rideau de fer, en Bulgarie. Patrick Farge qui \u00e9tait le talonneur de la premi\u00e8re au SCUF doit s\u2019en rappeler : on avait un \u00a0\u00bb accompagnateur \u00a0\u00bb bulgare qui ne nous quittait pas d\u2019une semelle et Patrick \u00e9tait m\u00eame pass\u00e9 \u00e0 la t\u00e9l\u00e9 pour renforcer l\u2019amiti\u00e9 entre les jeunes sportifs bulgares et fran\u00e7ais, amiti\u00e9 symbolis\u00e9e par les pioches et les pelles qu\u2019on nous avait fournies pour qu\u2019on fasse semblant de les aider \u00e0 construire un avenir radieux, c\u2019\u00e9tait encore l\u2019\u00e9poque des lendemains qui chantent\u2026).<\/p>\n A l\u2019\u00e9poque, le SCUF \u00e9tait en 3eme division et il y avait 5 \u00e9quipes s\u00e9niors avec la r\u00e9serve, la Bouteilly (plus tard Boutiga) qui \u00e9tait l\u2019\u00e9quipe des Sciences, une trois dite jeune et puis l\u2019autre trois o\u00f9 jouaient surtout des anciens de la fac de droit. Bizaremment, j\u2019ai plut\u00f4t jou\u00e9 dans cette derni\u00e8re \u00e9quipe, de nouveau en troisi\u00e8me ligne aile, ou j\u2019ai rencontr\u00e9 Monsieur Lucien Attal<\/a>, le seul joueur, en vingt ans de rugby, dont la feinte de passe marchait \u00e0 tous les coups. C\u2019\u00e9tait un seigneur.<\/p>\n De temps en temps, j\u2019osais aller \u00e0 Chazelles et descendre dans la piscine, endroit mythique ou les joueurs vedettes de la premi\u00e8re venaient commencer leurs troisi\u00e8me mi-temps et o\u00f9 nous, joueurs de la trois, pouvions les admirer.<\/p>\n De 1975 \u00e01977, j\u2019ai fait mon post doc \u00e0 Montr\u00e9al o\u00f9 j\u2019ai rapidement rejoint un club de rugby, Le Town of Mount Royal Rugby Club. J\u2019\u00e9tais le seul fran\u00e7ais dans le club. Il y avait deux \u00e9quipes form\u00e9es presque exclusivement d\u2019expatri\u00e9s. J\u2019ai int\u00e9gr\u00e9 la deux et j\u2019ai jou\u00e9 avec des anglais, des \u00e9cossais, des n\u00e9o-z\u00e9landais, d\u2019abord en troisi\u00e8me ligne mais vu les gabarits, j\u2019ai d\u00e9cid\u00e9 d\u2019essayer au talonnage. Il faut dire que dans le club se trouvait un talonneur, ancien s\u00e9lectionn\u00e9 provincial n\u00e9o-z\u00e9landais et j\u2019ai beaucoup appris \u00e0 son contact (plut\u00f4t rugueux, le contact). En plus, il s\u2019est bless\u00e9 et j\u2019ai fait toute la deuxi\u00e8me saison en premi\u00e8re. Comme on avait re\u00e7u le renfort de trois australiens dont un super demi de m\u00e9l\u00e9e on s\u2019est m\u00eame qualifi\u00e9 pour le championnat inter province dans lequel on a rapidement \u00e9t\u00e9 battu par le champion de l\u2019Ontario.<\/p>\n Un de mes tr\u00e8s grands souvenirs qu\u00e9becquois a \u00e9t\u00e9 la victoire du XV de France du grand schlem de 77, retransmise en l\u00e9ger diff\u00e9r\u00e9 au club House ou j\u2019ai chant\u00e9 la Marseillaise debout sur une table pendant que les anglais du club faisaient la gueule.<\/p>\n Au retour en France, j\u2019ai rejoint le SCUF qui venait de rater d\u2019un rien la mont\u00e9e en deuxi\u00e8me division et surtout le rugby universitaire. C\u2019\u00e9tait P\u00e9p\u00e9 Lepvrier, toujours un scufiste, qui avait repris le rugby \u00e0 l\u2019AS et nous avions une tr\u00e8s grosse \u00e9quipe, avec beaucoup de scufistes (Pierre Edouard Detrez<\/a>, qui allait devenir international, Patrick Devriendt, Jean Rauffet, etc\u2026), quelques pucistes (Haget, Raynal, Serres-Cousines, Moul\u00e8ne, ce dernier bient\u00f4t Scufiste) et racingmens (Decrae, encore un international, Chiarabini, le fr\u00e8re du n\u00f4tre). On a \u00e9t\u00e9 jusqu\u2019en \u00bc de finale du championnat de France universitaire. C\u2019\u00e9tait aussi l\u2019\u00e9poque des championnats interCHUs, organis\u00e9 par le \u00e9tudiants en m\u00e9decine, et on s\u2019amusait vraiment beaucoup. Au SCUF, je jouais maintenant dans la Boutigua, avec une pige de temps en temps en r\u00e9serve. Faut dire que la concurrence \u00e9tait rude au talonnage avec Patrick Farge, d\u00e9j\u00e0 cit\u00e9, et John Kahan. Je crois que l\u2019entra\u00eeneur de l\u2019\u00e9poque, Christian-fa\u00eetes vous durs- Pouliquen<\/a> m\u2019avait fait jouer un ou deux matchs en premi\u00e8re. L\u2019entra\u00eenement, pour ceux qui y allait,c\u2019\u00e9tait une fois par semaine au stade Suffren, sous la Tour Eiffel et puis on allait boire des canons au caf\u00e9 du m\u00eame nom vers l\u2019\u00e9cole militaire. Les m\u00e8tres de kir n\u2019\u00e9taient pas rares\u2026<\/p>\n Pour moi, jusqu\u2019\u00e0 l\u00e0, le rugby \u00e9tait vraiment un loisir et ce n\u2019est donc qu\u2019\u00e0 29 ans que j\u2019ai commenc\u00e9 \u00e0 y jouer s\u00e9rieusement : la faute \u00e0 Andr\u00e9 Celhay. Il venait de prendre l\u2019entra\u00eenement et il a \u00e9t\u00e9 chercher plusieurs joueurs dans la trois, d\u00e9cid\u00e9 \u00e0 rajeunir l\u2019\u00e9quipe premi\u00e8re pour la saison 79-80. La r\u00e8gle c\u2019\u00e9tait tous ceux de plus de trente ans en r\u00e9serve. Du coup, tous n\u00e9s en 1950, Laurent Collet-Billon ( le g\u00e9n\u00e9ral), Patrick Devriendt (le phoque), Daniel Bourrel<\/a> (Danibou) et Pierre-Yves Isnard (le mulet), on formait l\u2019ossature du pack , avec derri\u00e8re quelques petits jeunes comme les fr\u00e8res Gervais, Bernard et G\u00e9rard (G\u00e9g\u00e9, t\u2019y es ?, seuls les anciens peuvent comprendre\u2026), Philippe Hazantcheef et un arri\u00e8re qu\u2019on aurait pu surnomm\u00e9 le cheveu-chi\u00e9 des Walkyries puisqu\u2019il s\u2019agissait du (pas encore) pr\u00e9sident (mais d\u00e9j\u00e0 chauve) Pascal Wagner<\/a>. On ne s\u2019entra\u00eenait toujours qu\u2019une fois par semaine au stade Suffren. Puis, avec l\u2019arriv\u00e9e des fr\u00e8res Hamet, de Larribeau, Galland et Rimaux on est mont\u00e9 en deuxi\u00e8me division.<\/p>\n <\/p>\n Pour le match de la mont\u00e9e contre Meaux, notre capitaine Jean Yves Hamet utilisa une tactique tir\u00e9e d\u2019un match contre Compi\u00e8gne pendant la saison r\u00e9guli\u00e8re. Ce jour l\u00e0, l\u2019entraineur avait d\u00e9cid\u00e9 d\u2019innover et de nous faire une pr\u00e9paration d\u2019avant match \u00a0\u00bb psychologique \u00a0\u00bb dans les vestiaires en nous proposant des gifles deux par deux. Un certain troisi\u00e8me ligne, un peu fragile (il se reconna\u00eetra surement) avait compl\u00e9tement d\u00e9goupill\u00e9 et se fit sortir sur brutalit\u00e9 d\u00e8s le d\u00e9but du match. A 14 contre 15, pendant tout le match , on le gagna ! Du coup, voyant que nous \u00e9tions men\u00e9 \u00e0 la 60eme minute du match de mont\u00e9e, Jean Yves se fit sortir et dans l\u2019action qui suivit nous marquions un essai par notre ailier Galland, bient\u00f4t suivi par celui de Pabst. Nous all\u00e2mes jusqu\u2019au quart de finale , jou\u00e9 \u00e0 Soyaux pr\u00e8s d\u2019Angoul\u00eame le 10 mai 1981, la date est rest\u00e9e c\u00e9l\u00e8bre\u2026 Malheureusement, je n\u2019ai pas fait le retour en train avec l\u2019\u00e9quipe mais d\u2019apr\u00e8s la rumeur, il fut m\u00e9morable : la moiti\u00e9 de l\u2019\u00e9quipe ayant vot\u00e9 pour Mitterand et l\u2019autre pour Giscard. Nos deux supporters historiques, la Gauffre et la Patente refusant de se passer leurs p\u00e2t\u00e9s respectifs\u2026<\/p>\n La mont\u00e9e a fait venir pas mal de joueurs (le Guillard<\/a> de Canal +, par exemple, qui a jou\u00e9 une saison avec nous) mais surtout une tripot\u00e9e de joueurs de la nationale B du Racing. Nous avons fait quelques stages de d\u00e9but de saison m\u00e9morables pour la pr\u00e9paration rugbystique et gastronomique, entre Arcachon (les huitres et les saucisses) et Saint C\u00e9r\u00e9 (le cassoulet et le foie gras). A l\u2019initative de notre ouvreur Bernard Gervais et de quelques autres, nous avons achet\u00e9 un caf\u00e9, le Brennus, rue d\u2019Anjou, en face du c\u00e9notaphe de Louis XVI. Je ne sais pas si cette proximit\u00e9 a jou\u00e9 un r\u00f4le mais, fid\u00e8le \u00e0 notre tradition nomade, il a rapidement fait faillitte\u2026 Ensuite, il y a eu le SCUF dream, m\u00eame motif, m\u00eame punition. J\u2019ai jou\u00e9 r\u00e9guli\u00e8rement en premi\u00e8re jusqu\u2019en 1984, puis ai rejoint mon corps d\u2019origine, l\u2019\u00e9quipe 3 pendant encore quelques ann\u00e9es.<\/p>\n <\/p>\n – As tu pris directement la tunique de dirigeant \u00e0 l’issue de ta carri\u00e8re de sportif ?<\/strong><\/p>\n C\u2019est Jean Louis Igarza qui s\u2019occupait de l\u2019\u00e9cole de rugby qu\u2019il avait remont\u00e9e \u00e0 la porte d\u2019Ivry, qui m\u2019a contact\u00e9. J\u2019avais un fils en \u00e2ge de commencer et je l\u2019y ai emmen\u00e9. Il n\u2019a pas mordu mais moi si. C\u2019est comme \u00e7\u00e0 que je me suis retrouv\u00e9 \u00e0 entra\u00eener les benjamins avec Jo\u00ebl Beucher, encore un ancien des Sciences. Puis Jean Louis a pass\u00e9 les r\u00eanes du pouvoir \u00e0 Peter Macnaughton<\/a> avec qui je suis reparti avec une g\u00e9n\u00e9ration de poussins que je suis actuellement en juniors. Ayant peu de disponibilit\u00e9s, et n\u2019aimant pas trop les examens ni les r\u00e9glements impos\u00e9s, j\u2019ai toujours refus\u00e9 de passer des dipl\u00f4mes f\u00e9d\u00e9raux. Je suis donc maintenant \u00a0\u00bb manager \u00a0\u00bb ce qui consiste en acheter des oranges, \u00e9crire la feuille de match et passer du bon temps \u00e0 regarder des matchs au bon air, tout en essayant de faire passer l\u2019id\u00e9e que le rugby n\u2019est qu\u2019un jeu , qu\u2019il doit le rester et que le pratiquer est une grande chance. Je peux me tromper mais j\u2019ai l\u2019impression que pour certains, ce message passe encore.<\/p>\n – Aujourd’hui as tu encore un petit regard sur les r\u00e9sultats du SCUF ? Et le rugby en g\u00e9n\u00e9ral tu le suis comment ?<\/strong><\/p>\n Grace au site du SCUF, je suis effectivement les r\u00e9sultats. Je vais \u00e0 Carpentier une ou deux fois par an. Ca me permet de revoir quelques t\u00eates connues et de v\u00e9rifier que plus \u00e7\u00e0 change, plus c\u2019est la m\u00eame chose. Chaque ann\u00e9e nous avons des ambitions (comme de mon temps) et chaque ann\u00e9e on se plante (comme de mon temps aussi). La seule fois o\u00f9 nous avons r\u00e9ussi, c\u2019est probablement parce que nous avions un entra\u00eeneur suffisamment barjot pour nous faire croire qu\u2019une bande de rigolos sans ambition aucune \u00e9tait plus capable qu\u2019elle ne le croyait.<\/p>\n Quant au rugby en g\u00e9n\u00e9ral, je suis abonn\u00e9 \u00e0 Canal + (et au gaz, comme la Gauffre \u2026) et regrette que les retransmissions des matchs de la coupe du monde aient \u00e9t\u00e9 attribu\u00e9es \u00e0 une chaine qui ne s\u2019int\u00e9resse qu\u2019\u00e0 l\u2019audience et n\u2019a pas la qualit\u00e9 technique suffisante ni pour les retransmissions ni pour les commentaires. J\u2019ai n\u00e9anmoins particuli\u00e8rement appr\u00e9ci\u00e9 la victoire de l\u2019Argentine sur la France, un match o\u00f9 on a vu la diff\u00e9rence qu\u2019il y avait entre des joueurs responsables et capables de voyager sans leurs m\u00e8res et une \u00e9quipe sous influence\u2026<\/p>\n – As tu quelques gros souvenirs scufistes, sportifs ou pas, \u00e0 nous faire partager ?<\/strong><\/p>\n Pour les souvenirs, il me semble que j\u2019en ai d\u00e9crit pas mal ci-dessus. Une de mes grandes fiert\u00e9s est que parmi les enfants que j\u2019ai entra\u00een\u00e9s, il y en a un qui est devenu champion du monde des moins de 21 ans, Jacques Boussugue, qui a commenc\u00e9 le rugby au SCUF et que j\u2019ai eu le plaisir de revoir lors du centenaire de Strattford.<\/p>\n Un souvenir personnel : Je ne sais pas dans combien de club en France, une premi\u00e8re ligne pouvait \u00eatre compos\u00e9 d\u2019un antimilitariste ( \u00e0 l\u2019\u00e9poque moi) entre deux types qui devaient devenir g\u00e9n\u00e9raux !<\/p>\n – Rencontres tu encore des joueurs, as tu gard\u00e9 des contacts ?<\/strong><\/p>\n Depuis la disparition de la Gauffre, nous avons un repas d\u2019anciens qui se tient environ une fois par mois au Suffren. J\u2019ai mentionn\u00e9 Jean Claude plusieurs fois dans cet interview. Pour moi, avec Yeulaz la Patente et Bruno Martin Neuville, il symbolise vraiment le SCUF et l\u2019esprit parisien du rugby. Il n\u2019y a pas de grande \u00e9quipe sans grands supporters et sans grands dirigeants. Si en plus tu rajoutes un grand entra\u00eeneur et des joueurs motiv\u00e9s, c\u2019est gagn\u00e9.<\/p>\n\n