{"id":7211,"date":"2018-10-08T11:53:33","date_gmt":"2018-10-08T10:53:33","guid":{"rendered":"http:\/\/rugby.scuf.org\/?p=7211"},"modified":"2018-10-08T11:53:33","modified_gmt":"2018-10-08T10:53:33","slug":"pierre-larronde-1893-1926","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/rugby.archive.scuf.org\/2018\/10\/08\/pierre-larronde-1893-1926\/","title":{"rendered":"Pierre LARRONDE (1893-1926)"},"content":{"rendered":"
Pierre LARRONDE est n\u00e9 le 2 juillet 1893 \u00e0 Asni\u00e8res. Sa famille est originaire de Bordeaux, c’est son p\u00e8re Etienne qui s’installe d\u00e9finitivement sur la r\u00e9gion parisienne vers 1890. Il r\u00e9side \u00e0 Bois Colombes, \u00e0 deux pas des exploits scufistes d’avant guerre. C’est son p\u00e8re qui l’incite, lui et son fr\u00e8re Andr\u00e9, a rejoindre les rangs du S.C.U.F. en 1911. Il d\u00e9bute dans les \u00e9quipes r\u00e9serves du club, o\u00f9 il joue occasionnellement avec son fr\u00e8re de deux ans plus jeune. On le retrouve avec l’\u00e9quipe 5 en 1911, puis au fur et \u00e0 mesure il gravit les \u00e9chelons et s’affirme avec l’\u00e9quipe 2 en 1913. Du haut de ses 1m71, Larronde d\u00e9borde d’\u00e9nergie sur le terrain et se fait remarquer pour sa polyvalence \u00e0 tous les postes de devants, cependant c’est comme 3\u00e8me ligne qu’il s’impose.<\/p>\n
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Il a 20 ans, et dans le cadre de son service militaire, il est affect\u00e9 comme t\u00e9l\u00e9graphiste au 8e G\u00e9nie, il int\u00e8gre \u00e9videmment l’\u00e9quipe de rugby du r\u00e9giment d\u00e8s son incorporation et joue le championnat militaire de Paris (https:\/\/gallica.bnf.fr\/ark:\/12148\/bpt6k … ronde.zoom<\/a>). Au d\u00e9but du conflit 1914\/18 il est mobilis\u00e9. Les compagnies du r\u00e9giment sont affect\u00e9es dans toutes les divisions, et sans conna\u00eetre la sienne il s’av\u00e8re impossible de suivre son parcours au front. Il passe au rang de Caporal le 30 mai 1914, puis Sergent le 5 mars 1915. Il perd son fr\u00e8re le 5 mai 1917, bless\u00e9 mortellement… A l’\u00e9t\u00e9 1918, on le retrouve \u00e0 l’hopital d’Angoul\u00eame, puis sur Paris mais sans savoir s’il fut bless\u00e9 ou malade.<\/p>\n En 1925, il quitte le club et s’installe sur Rouen, puis 6 mois plus tard il s’\u00e9tabli au Havre o\u00f9 il commande \u00e9galement le H.A.C. Il use de son pass\u00e9 de t\u00e9l\u00e9graphiste et rejoint l’agence Radio-Maritime. Malheureusement, il d\u00e9c\u00e8de en d\u00e9cembre 1926 d’un accident de moto \u00e0 33ans. Pierre Larronde, avait pris place comme passager sur une moto. L’engin entra si violemment en collision avec un tramway qu’il eut le cr\u00e2ne fendu et expira sur le champ.<\/p>\n Ses obs\u00e8ques ont eu lieu le 27 d\u00e9cembre \u00e0 Bois-Colombes o\u00f9 son corps avait \u00e9t\u00e9 ramen\u00e9 en pr\u00e9sence de nombreux scufistes, parmi lesquels les pr\u00e9sidents E.G Drigny et Georges Bruni, le secr\u00e9taire g\u00e9n\u00e9ral Ren\u00e9 Girod, le tr\u00e9sorier Louis Moutaud et d’anciens camarades de terrain Chauveau, Giffo, Rischmann, Houblain<\/a>, Theuriet, Viel, Chapuis, Parigot, Lauchaume. Le S.C.U.F. avait d\u00e9pos\u00e9 deux couronnes de fleurs sur le cercueil du disparu, dont l’une avait \u00e9t\u00e9 remise au Havre.<\/p>\n Voici les mots d’adieu que E.G Drigny adressa au nom du S.C.U.F. lors de la c\u00e9r\u00e9monie :<\/p>\nApr\u00e8s guerre, il est d\u00e9mobilis\u00e9 et retrouve les rangs du S.C.U.F. Lors de la saison 1918\/19 il participe activement \u00e0 la reconstruction du club. Il fait figure de pionnier du club, tout comme Andr\u00e9 Theuriet, Lucien Besset, Jacques Forestier, Fernand Buscail<\/a>, Adalbert Eutrope<\/a>, Louis Moutaud, Jules Cadenat, Louis Pichereau, Marcel Reichel, Novel, Pignon, Ren\u00e9 Menrath<\/a>\u2026 Les jeunes recrues peuvent s\u2019appuyer sur ces internationaux et anciens co\u00e9quipiers premiers de marque. Il joue enfin avec l’\u00e9quipe premi\u00e8re et devient un \u00e9quipier pr\u00e9cieux. Tant est si bien qu’il est nomm\u00e9 capitaine du SCUF pour la saison 23-24.<\/p>\n