Rose Cup 2014


S.C.U.F. 29 – 21 Stratford RFC

 

Samedi dernier le stade Max rousié avait revêtu son plus beau costume afin d’accueillir la 55 ème édition de la Rose Cup. Un temps magnifique avec un thermomètre qui culminait à 24 degrés, un grand ciel bleu dégagé et cette odeur qui vient vous caresser les narines… C’est celle des grillades et des frites préparées avec amour par notre grand chef BARRE M. et son commis LIGNON V ., L’ambiance retrouvée des phases finales !!! Peut-être alors une petite consolation pour les joueurs de la première, mais à y regarder de plus prés, aux nombreux sourires sur les visages des joueurs heureux d’être présent, aux grandes tentes blanches dressées face aux terrains, au disc jockey derrière ses platines et ses enceintes, c’était à un vrai mariage auquel on s’apprêtait d’assister à la porte de Saint-Ouen. Un mariage entre deux clubs de rugby, entre deux couleurs « le noir et le blanc », entre deux patrimoines, une véritable histoire d’amour . La remise des maillots par Monsieur POULIQUEN C. qui nous rappelait l’honneur de jouer Stratford, mais aussi le devoir de gagner la rencontre, provoqua l’émotion au sein d’un vestiaire bien déterminer à ce que la Rose Cup passe le reste de l’année en France. Comme dans tous les grands événements, il y a un bal, celui-ci allait être ouvert par le fameux « God Save The Queen » suivit de « La Marseillaise » repris en cœur par une tribune presque pleine dans laquelle il semblait y avoir plus de femmes que d’hommes, c’est le nouveau visage du Club.

Les bretons en vue dans ce début de match Certainement gonflé à bloc par le chant de guerre Français, les Parisiens vont débuter le match sur les dernière paroles de MALITHE K. « On ne peut pas tricher après avoir chanté ça » . C’est CLG qui avait déjà des palpitations dans les jambes avant le coup d’envoi qui va initier et conclure le premier essai de la partie. Le Breton part au ras du ruck et se fait la malle entre deux gros anglais en feintant la passe, le SCUF va réussir a enchaîner derrière ce premier cassage de ligne en jouant dans l’axe. Un nouveau ruck va se créer à cinq mètres de la ligne, et ce même breton va réitérer son premier exploit et se faufiler auprès du ruck en feintant une deuxième fois sa passe. PLG est au soutient de son frère et l’envoi dans l’en-but pour qu’il puisse aplatir , essai transformé par MALITHE K. Les Français sont en confiance et ISENI S. est en canne. Sollicité par MALITHE K., l’ailier du SCUF va très vite prendre ses marques et rendre folle la défense anglaise. Malheureusement les Parisiens vont avoir du mal à jouer derrière la fusée Scufiste qui va décidément trop vite et dans tous les sens. Tous le monde s’interroge alors sur la quantité de bière absorbée par les visiteurs la veille, mais cette question va très vite trouver une réponse. En effet, les ricards et shots truqués ont été bien digéré par nos amis anglais. C’est sans vraiment faire le jeu mais en profitant des nombreuses erreurs offensives des Parisiens que les assassins de Jeanne d’Arc vont lancer deux contre-attaques enflammées coup sur coup. La première en écartant très vite au large un ballon de récupération et la seconde à la suite d’une pénaltouche bien négociée. Stratford transforme ses deux essais par l’intermédiaire de BITCLIFFE M. qui porte ainsi le score à 07-14. Mais les joueurs de Tonton LAMY , passés par tous les scénarios possibles cette saison, vont très vite rectifier le tir en enfonçant le pack anglais sur une pénal-touche menée par CHABE L. et en aplatissant par PLG venu pousser avec ses gros. Essai non transformé 12-14. MALITHE K. semble avoir trouvé le moyen de faire mal aux anglais en utilisant ISENI S. en croisé. Si les Parisiens n’ont pas réussi à concrétiser à chaque cassage de ligne de l’ailier gauche, cette fois, celui-ci va conserver son ballon. MONIN W. en position de demi de mêlée derrière le ruck qui vient de se créer , va faire le bon choix en transmettant le ballon sur le fermé à FERLET E. qui va faire parler ses appuis et sa puissance en inscrivant en coin le troisième essai Parisien. MALITHE reussit sa transformationet juste avant la pause il porte le score à 19-14.
L’Ariégeois clôt la marque L’eau fraîchement apportée par les remplaçants n’a jamais autant trouvé de succès auprès des acteurs de cette partie relevée. Le break va faire du bien aux anglais qui ne vont pas plus proposer de jeu qu’en première période mais ils vont appuyer leurs placages (FERLET et PLG en feront les frais). Les serviteurs de la reine vont alors pilonner au ras du ruck et user de leurs fameux « picks and go », mais les épaules de DUMORA J. et celles
de BASSIBE T . tiennent bon et comme souvent cette saison ROUEFF T . récupère les ballons. Malgré la chaleur étouffante qui s’abat sur la capitale, les Parisiens vont même trouver les ressources pour trouver un bol d’air en marquant un troisième essai, à la suite d’un ballon de relance très bien utilisé par FERLET E. qui va taper pour lui-même à suivre et récupérer la gonfle qu’il va précieusement conserver en mettant les Anglais à la faute. Le SCUF prend la pénal-touche et marque en enfonçant encore les Anglais par l’intermédiaire de CHABE L. portant le score à 24-14.
Les anglais sont touchés, mais loin d’être abattus. Malgré la ligne de barbelés posée par la défense Scufiste devant leur ligne d’essai, celle-ci va finir par céder et sur une pénal-touche les voisins de Shakespeare vont inscrire un essai en coin. La partie est de nouveau relancée . D’autant que le centre Anglais mis en difficulté par la très bonne défense de VIDALIE V . ne va pas trembler et va réduire le score à 24-21 en transformant un coup de pied pourtant difficile. Le coq vient de prendre une épine dans la patte, mais il est loin d’être tombé au sol. Alors que la spécialité Scufiste a fait ses preuves lors du championnat IDF cette année, le maul porté va faire très mal aux Anglais. Sur un lancé en touche encore millimétré de CHABE L. et une prise de balle des plus propres de BASSIBE T ., les avants Parisiens vont démarrer un bus à hauteur de la ligne médiane et vont partir en Grande-Bretagne en retroussant leurs manches et conclure ainsi un essai historique de plus de quarante métres. La transformation est ratée, mais à dix minutes de la fin du match et avec 8 points d’avance le SCUF peut
respirer . L’arbitre sifflait alors la fin du match et libérait Max Rousié qui pouvait exulter , La Rose Cup portée à bout de bras par le Capitaine Parisien PRETESEILLE R lui même porté par ses protégés touchait le ciel Français. « Rose Cup is coming home…. ».

par Pierre le Garnec

 

 

En match d’ouverture, les Vieux Cochons du SCUF ont battu Stratford Old Legends 60 à 21 (voir le compte rendu ici)