Nordine ADDI – SCUF
Nom – Prénom : Nordine ADDI
Date de naissance – Lieu : 06/07/1989 à Orange
Taille – Poids de forme : 1m77 – 88 kgs
Poste joué : Ailier
Situation maritale : En couple
Profession : Consultant en Informatique
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Ton début de carrière provencal. Quand as tu commencé le rugby et qui t’as fait découvrir le rugby ?
J’ai commencé le rugby à l’âge de 13 ans un peu par hasard après 1 an de Handball, mes copains d’enfance y jouaient et m’ont proposé d’essayer. J’ai tout de suite aimé le jeu et l’ambiance de ce sport.
Après 5 ans de rugby à Orange dans le Vaucluse et mon bac en poche, je pars à Montpellier pour mes études et décide d’aller jouer pendant 2 ans à Nîmes en Crabos et Reichel, où je rencontre pour la première fois Etienne Ferlet.
Je poursuis mes études à Marseille et j’arrive à trouver une entente marseillaise en Reichel et tombe cette fois sur Pierre Belicar, l’année suivante je participe à la création d’un club avec des amis d’enfance en 4eme Série à Vedène, des supers souvenirs mais ce projet tombe à l’eau dès la première saison. Je retourne donc jouer en Honneur au SMUC à Marseille avec Etienne (encore une fois et avec qui je joue également en équipe universitaire) pendant 6 mois, avant de partir faire mon stage de fin d’études à Paris.
Qu’est ce qui t’amènes à monter sur Paris et comment te retrouves tu au SCUF ?
En arrivant sur Paris, je reprends contact avec Pierre Belicar (devenu par la suite mon agent) qui me propose de venir jouer avec lui au SCUF. J’avais déjà entendu parler de ce club par Olivier Zaug alias ‘Zaugy’ au SMUC et cela tombe bien puisque j’habitais dans le #18. Je décide de venir faire quelques entraînements pendant la fin de saison 2011-2012 pour tâter le terrain et me faire remarquer pour l’année d’après.
Tu fais tes débuts en Réserve, à l’aile, le 25 novembre 2012, lors de la 6ème journée du championnat. La B s’impose à Yerres (25 – 13). Comment se fait-il que tu ais attendu fin novembre pour jouer ? Te souviens tu de ce premier match ?
J’ai fait toute la préparation d’avant saison mais je me blesse au talon juste avant le début du championnat et rate les premiers journées de championnat. Je me souviens plus vraiment de mon premier match au SCUF, j’avais juste envie de montrer ce que je valais et retrouver le terrain après 10 mois sans avoir joué.
Tu fais tes débuts en Equipe 1 le week-end suivant en recevant Montesson (13-06) où tu évolues au Centre et deviens indéboulonnable comme 2nd Centre le reste de la saison. On retiendra une victoire à Melun (26 – 25), leader de la poule, mais au final le SCUF se maintient juste en Honneur et termine loin au classement. Tes souvenirs de cette première saison ?
Mon intégration dans l’équipe 1 s’est super bien passée, malgré mes a priori sur les parisiens j’ai été agréablement surpris par l’ambiance du club. Malheureusement cela ne se voyait pas forcement sur le terrain où nous avions fait une saison mitigé, nous étions capable de gagner chez les premiers (Melun) et de perdre à domicile contre les derniers (Marcoussis).
Je me souviens également d’une belle victoire au mois de Janvier dans le froid et sous la pluie à Triel. Une saison très moyenne qui s’est terminé fin-Mars malgré la coupe IDF et Stratford..
Saison 2013/14, tu fais toute la saison en premier ou 2nd Centre (11 titulaire, 1 remplaçant) ave l’Equipe 1. Tu es aligné pour le dernier match de poule en Réserve et par la suite ne participe pas aux deux matchs de barrage perdus contre Rueil en fin de saison (20-23 et 19-18). Que t’est il arrivé ?
La saison s’est beaucoup mieux passée, les résultats reflétaient vraiment le niveau de l’équipe, on passe pas loin d’une demi-finale IDF. Sur le plan personnel la fin du championnat a été plus compliquée, j’ai cru bon de me reposer sur mes lauriers alors que la concurrence au Centre faisait rage. J’ai perdu ma place petit à petit. Ce match en réserve m’a fait énormément de mal mentalement et je n’ai jamais trouvé les ressources pour rebondir.
Saison 2014/15 tu alternes entre le poste de Centre et à l’Aile. Avec 15 matchs en Equipe 1 sur 18 possibles tu restes un joueur clef, cependant le SCUF réalise encore une saison moyenne et termine dans le bas ventre mou du classement ? Quelques mots sur cette saison et quel est ton poste de prédilection au final ?
Capable du meilleur comme du pire, telle est la devise du SCUF. Après une victoire retentissante contre l’ACBB, nous avons enchainé 3 mauvais résultats (Montesson, Val de Bievre et Ozoir) au moins de Décembre ce qui a sérieusement compromis notre chance de qualification. La suite de la saison est anecdotique.
Si j’avais un poste de prédilection, ça serait ‘Line breaker’, ce que j’aime par-dessus c’est percer les défenses adverses et mon jeu est essentiellement basé sur ça. C’est plus facile à l’aile car personne ne nous voit arriver, après l’inconvénient est que l’on est moins concerné par le jeu, les deux postes me plaisent donc compliqué de répondre à cette question.
Cette saison, tu rates quelques matchs au début, puis tu enchaînes 14 matchs en Equipe 1 à l’aile. L’issue est enfin rejouissante puisque le SCUF termine premier de sa poule et assure sa place en Federale 3 la saison prochaine. Peux tu nous faire une synthèse de ta saison, celle du groupe, qu’est ce qui a changé par rapport aux saisons précédentes et comment tu envisages la suite ?
Pour moi et pour le groupe, c’est clairement notre meilleure saison depuis mon arrivée. L’arrivée de certains joueurs de bon niveau a tiré tout le groupe vers le haut. J’en ai fait les frais en début de saison en n’étant pas sélectionné lors du deuxième match contre Finances : les places en équipe 1 étaient plus chères qu’avant, nous avons dû tous élever notre niveau de jeu.
Les séances de notre nouveau préparateur physique (Antoine Petat) ont également contribué à notre performance, en finissant toujours mieux les matchs que nos adversaires.
Dans une poule avec deux ex-pensionnaires de Fédérale 3, l’objectif clairement affiché en début de saison était la 3eme place qualificative pour les championnats de France. Nous étions en avance sur notre tableau de marche à la mi-saison et on s’est retrouvé leader de la poule mi-Janvier après une défaite de VGA à Sarcelles. On a alors commencé à y croire et nous n’avons plus jamais lâché cette place
La force de caractère de notre équipe est pour moi l’élément majeur, elle a su réagir dans les moments cruciaux de la fin de saison, lors de la deuxième mi-temps à Saint-Maur en remontant 12 points pour aller chercher le match nul. Mais également lors des dernières minutes du match retour contre le Red Star mené de 4 points à 2 minutes de la fin, nous avons réussi à marquer sur la dernière action.
Concernant la suite de la saison, personnellement je pense que le titre IDF est à notre portée si l’on se donne les moyens. Après pour le championnat de France je vois plutôt ça comme un bonus et un moyen de créer des souvenirs que l’on pourra ressortir dans quelques années
Tu découvres la Rose Cup en participant au déplacement à Stratford en 2013, le dernier match vraiment serré où le SCUF s’incline 20 à 10. Tu t’apprêtes à jouer ta 4ème Rose Cup le 30 avril, peux tu expliquer la saveur de ce match aux Scufistes qui n’ont pas encore eu la chance de disputer cette rencontre ?
La Rose Cup, alors comment dire…un concept Scufiste qui dépasse l’imaginable. Il faut vraiment la vivre pour comprendre ce qu’est la Rose Cup. Mon premier déplacement chez les Rosbeefs fut mémorable, une ambiance d’avant-match chargée émotionnellement, comme jamais j’en ai vécu. C’est à ce moment-là que je me rendu compte que le SCUF était un club à part, avec une histoire qu’aucun autre club peut se vanter d’avoir. Pour le reste je ne parlerai pas du match disputé avec des mêlées scufistes qui ne trouvaient pas la marche avant, de la 3 eme mi-temps dans leur magnifique club-house, du Mac Do saccagé en ville et de la fin de la soirée au Caz Bar…
Rose Cup Stratford – SCUF 2013