Clément Faure, notre demi de mêlée, arrivée tout droit du sud ouest la saison dernière se livre sur son parcours rugbystique et son parcours de scufiste…
Né le 18/03/1991 à Ussel (corrèze)
Taille: 1m74 – poids: 72,5 KG
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– Tu arrives au SCUF en 2016, peux-tu nous faire un résumé de ton parcours avant le SCUF ?
Mon périple débute en Corrèze dans la ville d’Ussel où j’ai grandi. J’y débute le rugby à l’âge de 5 ans à L’Union Sportive Usseloise, je vais y faire toutes les catégories de jeunes de mini-poussins à juniors. En 2010, je quitte ma très chère haute Corrèze pour la ville rose, je vais y passer 4 superbes années pour mes études mais aussi pour le rugby où je vais évoluer d’abord avec l’équipe Reichel et ensuite senior du Toulouse Université Club (TUC).
J’arrive à Paris dans le cadre d’un stage de fin d’études chez Cospirit MediaTrack après une dernière année d’études à Bordeaux. Ayant fait un break avec le rugby, j’ai souhaité reprendre et c’est le PDG de CoSpirit MediaTrack, Florian Grill, qui est très investi dans le rugby qui va me recommander d’aller au SCUF. J’ai donc suivi son conseil et me voilà arrivé au club pour la saison 2016-2017.
– Avec 13 matchs joués comme titulaire (sur 16) on peut dire que personnellement cette première saison est réussie. Sportivement le SCUF réussie une belle première partie de saison avant de caler lors des matchs retours. Quels souvenirs te restent-ils de cette saison ?
Le résultat de la saison passée reste positif, nous avons su remplir l’objectif de se maintenir sportivement en Fédérale 3, ce qui n’est pas toujours évident. La première partie de saison est vraiment bonne avec notamment deux beaux succès à l’extérieur au Havre et à Boulogne malheureusement nous n’avons pas su confirmer cela sur les matchs retours où on a clairement manqué de régularité et où j’ai ressenti un peu de fatigue dans l’équipe. C’est dommage car il y avait la place d’aller chercher une place en phase finale.
A titre individuel, j’ai suivi l’évolution du collectif, je me suis senti très bien sur les matchs allers mais sur la phase retour, j’ai un peu pêché physiquement. J’ai encore en tête le match de Caen, un cauchemar, j’ai pas souvenir d’avoir été aussi transparent sur un terrain.
– Tu as partagé le poste l’année dernière avec Beuille et tu avais comme ouvreur Kevin Malithe. Est ce que ton duo avec Kevin a gagné en expérience, vous arrivez à vous trouver les yeux fermés ?
Avec Kevin, on a très vite trouvé nos repères, dès le premier match l’année dernière, ça a bien fonctionné. Est-ce que l’on se trouve les yeux fermés? Je ne sais pas, je crois qu’on essaye simplement d’être le plus clair possible sur les choix que l’on fait et on essaye d’être efficace dans l’exécution.
– Après les premiers matchs joués, peux tu nous dire comment tu ressent l’équipe ? Ses qualités, ses faiblesses ?
On fait une entame de saison délicate avec deux défaites, forcément sur le plan de la confiance, c’est pas le top maintenant il y a quand même du positif à retirer, on sent notamment une vraie adhésion autour du projet de jeu et l’envie de vraiment bien faire. Il faut continuer de travailler aux entraînements, croire en ce que l’on fait et ça finira par payer, il y aura des dimanches meilleurs. Le groupe a peu évolué par rapport à la saison dernière donc les qualités et les faiblesses restent à peu près les mêmes, on a des avants mobiles, pouvant pratiquer un jeu de mouvement et derrière on a une ligne de 3/4 capable de casser n’importe quelle ligne de défense du championnat et surtout de scorer. Après deux matchs, nos faiblesses sont identiques à la saison passée, on a du mal dans le replacement défensif notamment en deuxième mi-temps et un manque de densité par rapport à d’autres équipes. L’indiscipline reste notre pire ennemi, on se tire souvent des balles dans le pied sur certains matchs à cause de fautes bêtes, c’était le cas à La Châtre lors de la 1ère journée.
– Un petit mot sur ta première Rose Cup au printemps dernier et la déculottée sur le terrain. As-tu déjà coché le 12 mai 2018 sur ton agenda pour venger l’affront ?
Ce week-end de Rose Cup est certainement ce que j’ai fait de mieux au cours de ma carrière rugbystique pour certains nous sommes parti en mini-bus et en voiture afin de pleinement en profiter. Sur le terrain ce fut compliqué, Stratford a vraiment une très belle équipe, on a fait illusion pendant 15 minutes avant de prendre la marée le reste du match néanmoins je peux sereinement affirmer qu’il n’y pas eu débat sur la soirée du samedi soir et la journée du dimanche que l’on a remporté haut la main. De ce week-end, je retiens surtout l’aventure humaine et la belle fête qu’il y a eu avec nos amis anglais.
L’année prochaine, je compte bien être de la partie pour aider le SCUF à remporter cette Rose Cup même si ça va être difficile car en face c’est quand même très fort.
– Dans la foulée tu remportes le Trophée des 30 avec les jeunes, le SCUF un club à part qui joue des matchs bizarres ?
Le trophée des 30, c’est une belle tradition pour clôturer la saison, l’occasion de chambrer nos aînés même si ils nous donnent du fil à retordre, on a acquis cette victoire dans la douleur. Ce match, c’était surtout l’occasion pour moi de jouer aux côtés de Matthieu Ruiz surnommé » le basque non bondissant » et qui reste a ce jour le meilleur joueur de vestiaire de l’histoire du SCUF. C’était un honneur de jouer avec lui.
– As tu quelque chose à ajouter ?
Je tiens à remercier en particulier Edouard Deleau dit doudou et Jeresime Cottrez dit coach produit, c’est avec eux que j’ai fait ma première soirée au SCUF et avec le recul, je me dis que je pouvais pas rêver mieux que ces deux mecs pour m’intégrer dans le club, ils m’ont donné envie de rester. Il faudrait songer à les mettre à la tête d’une cellule de recrutement.
Pour finir, Une dédicace au vestiaire 22, ils se reconnaîtront !!!