Bonjour à tous,
La situation est on ne peut plus délicate, comme vous le savez. Nous jouerons donc le maintien, en dépit des belles promesses que l’équipe affichaient il y a peu.
Je ne vous accablerais cependant pas.
Cette mansuétude serait-elle due à une trop grande gentillesse à votre égard, voire, à de la faiblesse de ma part ? Je ne le crois pas.
Bien sûr, je suis furieux. Furieux, car certaines rencontres que vous avez jouées m’ont procuré un plaisir immense. Enfin le SCUF jouait en équipe, du 1 au 22 ! Enfin des consignes étaient appliquées ! Enfin tous les joueurs démontraient une agressivité, un engagement et une envie de jouer trop peu vue ces dernières saisons ! Nous nous sommes (un peu) pris à rêver, à la fin du mois de décembre, je dois vous l’avouer.
Et puis…plus rien. La panne. La déroute inexplicable par rapport à vos prestations précitées.
Ma colère initiale laisse cependant la place à de la déception et à un peu de lassitude, puisque ces deux derniers matches (58 à 3 en cumulé !) me rappellent trop de mauvais souvenirs.
Toute proportion gardée, il faut s’inspirer de l’état d’esprit de la réserve, qui fait preuve d’une envie et d’un engagement similaires à ce que l’équipe fanion proposait. En dépit des deux humiliations que nous venons de subir, vous avez mon soutien, jusqu’au 28 janvier prochain.
Pas de critiques, pas de chasse aux sorcières, pas de mise à l’écart jusqu’à Senlis. Le même groupe, pour la victoire. Pour vous d’abord. Mais pour tout le Club immédiatement après.
Je vous embrasse.
Lionel Busson