Génération SCUF JUNIORS 1995 – 1997
Nous remontons le temps pour évoquer la génération des Juniors du SCUF Saisons 1995 / 1997, une génération qui fournira 16 éléments en Senior dont 13 seront des titulaires en Equipe 1 dans les années 2000. Ils apporteront un vent de fraîcheur dans une période où le SCUF avait du mal a digéré son centenaire et se morfondait en Promotion Honneur.
Pour expliquer ce groupe il faut, bien sur, que des joueurs sortent du lot de part leur qualité, pour entraîner les autres. Il faut se rappeller que la plupart des juniors de cette équipe se connaisaient depuis l’école de rugby et fréquentaient le même quartier dans le XIIIeme arrondissement, un petit groupe était en pension ensemble. Il faut ensuite un encadrement qui sache s’adapter à un groupe d’ado, et en ce sens Gerard LARGET, Bernard CHOURAQUI et François GUILLERMET ont su gérer. Enfin, il faut des entraineurs qui marquent. En cadet il y eut Oliver BARAGNON, puis Denis RAUSCH en Juniors remplacé ensuite par François LORMEAU et Pierre SAMPERMANS (fils de Daniel, et frère de Anne).
C’est en s’appuyant sur les souvenirs de Vincent BARBE que nous sommes allé à la pêche aux infos : « En championnat de France, je me souviens qu’en cadet on se fait éliminer en huitième de finale contre Tournus 6-0 (Tournus qui perdra au tirs au but en finale je crois). Un super match, très grosse intensité. Première fois de l’année que les mecs couraient aussi vite que nous. Avant, on avait tapé Evreux je crois, puis Saint Nazaire (qui avait éliminé la génération 77 l’année d’avant, donc on nous a bien motivé dans la semaine : 40-3 je crois le résultat). On avait fini premier de poule Paris puis régionale. »Puis l’année d’après avec la génération GIGON, on sort contre Nantes en 32ème de finale, après une belle saison même si on avait moins de talent sur le papier.
Comme pour toute recherche il faut remonter à la source, et personne ne sera surpris de constater qu’un quart du groupe Juniors a fait ses classes ensemble au sein de l’école de rugby du Sporting Club Universitaire de France :
Pour présenter cette génération quoi de mieux que de faire le tour des protagonistes avec Vincent
1 : Louis Delatte, dit Petit Louis si mes souvenirs sont bons. Je n’ai pas d’anecdote à proprement parlé, je l’ai revu dernièrement dans une brasserie du canal St Martin pour laquelle il était gérant.
2 : Bernard Chouraqui : père de Sebastien avec qui j’ai fait un paquet de deplacement sachant qu’il était mon voisin. Un cœur énorme, d’une profonde gentillesse, il faisait la paire avec Gerard Larget (papa d’Yves). Dommage que l’aventure scufiste se soit arrêté d’un coup. Mais vraiment merci pour tout !
3 : Gregoire Guénot : la bestiasse, le mangeur de pierre, etc… Il était déjà gaulé comme un adulte et faisait un peu peur à tous nos adversaires. Pour montrer son affection, il aimait nous mettre de grandes gifles, jeu qu’il a pratiqué jusqu’à sa paternité… Très bon deuxième ligne de devoir, aurait pu viser plus haut mais a préféré jouer avec les copains. Il s’impose dès 1998 en équipe première jusqu’à son déménagement pour le château de Versailles en 2007. Une infidélité qui n’en est pas une car nous apprécions pas mal les royalistes. Il arrête sa carrière en 2010, histoire de jouer contre le SCUF en Fed 3. Puis il reviendra en 2012 pour épauler les Vieux Cochons sans changer son jeu en finesse…
4 : Sebastien Guillermet : L’ambianceur du groupe. Un troisième ligne un peu trop pénalisé par les blessures mais un cœur gros comme ça. Sa carrière a surtout totalement changé lorsqu’il est devenu barman du Hide Out – rue du Pot de Fer. Le fameux inventeur du cocktail Tabatha Cash, générant de nombreuses quiches. Il jouera quelques matchs en Réserve mais s’éclipsera rapidement de la partie terrain pour s’imposer en 3eme mi-temps. En 2003, il retouche au ballon ovale lors d’un tournoi à 7 à Sées avec le SCUF et se casse 3 côtes… Un fidèle du Connoly’s Corner – rue Mirbel – Pub de Ian Connolly.
5 : Olivier Moudoulaud : alias Cap’tain Crochet ou Lerdamer, rapport à son intimité et sa dentition d’adolescent. A force de l’appeler Julie pour ses cheveux longs (période Gun’s & Roses et Cie oblige), il est revenu un jour le crâne quasiment rasé. Très gros plaqueur. Pas forcement des super mains mais pas manchots non plus. A fait parti de toute l’aventure, il est loin le temps où le malheureux est arrivé chez nous pour son premier entraînement avec le short et les chaussettes violettes de l’ennemi juré. Je crois qu’il bosse à Londres à présent mais je n’en suis pas certain.
6 : Vincent Barbe :Un ventricule gauche en noir et un ventricule droit en blanc, Vinz joue troisième ligne centre. Avec un gabarit imposant et une connaissance technique du jeu il est un leader sur le terrain, et encore plus en dehors… Il zappera sa dernière année Juniors pour monter jouer en Senior et gravira petit à petit les échelons. Il devient titulaire à part entière en Equipe 1 lors de la saison 2001/02. Il ne fut pas épargné par les blessures avec un genou infidèle. Cela ne l’empêchera pas de toujours revenir. Capitaine du SCUF à trois reprises en 2004. 2009, 2011 il remporte le titre de Champion Idf Honneur (2009) et ira en demi finale du championnat de France. Il met un terme à sa carrière de joueur en 2012 pour endosser les fonctions d’entraineur des avants. Bien que cette aventure de coach s’arrête au bout d’une année, il continue à jouer avec les Vieux Cochons.
7 : Benjamin Marol : l’auvergnat du groupe, c’est son papa, instit’ à l’école élémentaire Dunois qui m’a emmené au SCUF. Gros talent à l’ouverture, une technique assez irréprochable, à défaut d’être le meilleur plaqueur de l’équipe. Mais c’est logique pour un ouvreur, non ? A un peu coupé les ponts avec le club après quelques saisons en séniors. Mais je me souviendrai longtemps de ses grandes passes sautées.
8 : Edouard Deros : la pince ! Dès que Doudou posait les mains sur le ballon, c’était mort. Indispensable dans le cinq de devant. Gros caractère mais toujours à l’écoute du groupe. Est revenu depuis 2011 jouer en Equipe 3 Vieux Cochons, et c’est un pur régal de rejouer avec lui ! Cela fait deux ans qu’il est responsable de ce groupe avec Lawrence Platt.
9 : Sebastien Champion : Notre talonneur tout musclé… et tout poilu ! Un joyeux drille, et surtout un vrai combattant sur le terrain. Il souriait tout le temps mais dès qu’il enfilait son bandeau d’elastoplast, ça rigolait beaucoup moins. Il jouera quelques saisons en Réserve, puis prenant de plus en plus de recul pour ses études il finira en 3 jusqu’en 2002. Je crois qu’il est devenu medecin mais son frère Mathieu devrait logiquement en savoir plus
10 : Malik Idri : le flanker fou de la bande. Je crois que je n’ai jamais vu un mec aussi timbré sur le terrain. Il aimait tellement plaquer qu’il n’était pas rare de le voir s’assommer lors des matchs. Il avait aussi trois poumons, ce qui aide pour le poste. J’ai souvenir de lui avoir pété une dent en Irlande en jouant au hockey sur gazon… Un super combattant qui n’a pas continué en sénior. Je sais qu’il bossait à l’époque pour Bouygues Telecom, ensuite…
11 : Clément Chambaz : le pilier avec qui j’ai fait toute mon école de rugby. Forcement, énormément d’affection pour le joueur et encore plus pour l’homme. Pilier de devoir, a toujours aimé ce poste et son sport. En a fait souffrir plus d’un pendant ses longues années. En gros souvenir ? Combs La Ville où il plante deux fois le même essai sur une touche enfoncée ; et Munster en Alsace avec le terrain en pente. Clément c’est aussi l’art de raconter l’histoire et te faire rire pendant deux heures ! Il jouera pas mal en Réserve, avant de faire quatre saisons en Equipe 1 au début des années 2000. Victorieux à Stratford en 2004 avec son frère Antoine, en 2011, il se joint au déplacement à Stratford après de longues années sans rugby et se retrouve titulaire en 1ère ligne. Mal lui en pris car ses cervicales le feront longtemps souffrir.
12 : me souviens plus
13 : Romain Vivent : L’as de la bringue ! Avec lui, les soirées étaient longues et les lendemains dans le brouillard. Joueur honnête et de devoir. J’adorais son bas de jogging ! Voilà c’est dit ! Romain jouera quelques matchs en Réserve en Senior mais ne franchit pas le 21eme siècle avec des crampons. Après avoir vécu sur Lyon, il habite maintenant en Equateur et a 2 enfants.
14 : Laurent Perrin : Un timbré. Ni plus ni moins. Gentil par ailleurs, mais complètement fou. J’ai souvenir de lui en sénior qui regarde avec un grand sourire le talonneur des Mureaux qui annoncent vouloir le tuer. Je crois que tout est dit 😉 Son défaut sera de pouvoir jouer à tous les postes, sa polyvalence l’amènera surtout à évoluer en Réserve. Cousin d’Yvan Perrin, centre en Equipe 1 en 2000. En 2002, il est champion avec l’equipe 3 Jeune. Il ne joue pas en 2003, mais retouche au ballon ovale lors d’un tournoi à 7 à Sées avec le SCUF. Depuis il a disparu des archives du club.
15 : Mathieu Champion : La fusée. Des canes de feu. Avec un peu plus de confiance en lui, il aurait pu faire encore plus mal. Son parcours en Senior sera pareil, il aurait pu s’imposer en Equipe 1, mais il sera plutôt un remplaçant de luxe. Il n’a jamais arrêté sa carrière au SCUF et s’est fait un beau palmarès avec les équipes 3. Un joueur incontournable des Vieux cochons aujourd’hui.
16 : Sebastien Lacaze : le joueur protée par excellence. Des genoux qui ne lui ont pas laissé de répit mais l’élégance au service de l’efficacité. Le petit Sella du SCUF qui grillera les étapes en s’imposant dès 1997 en équipe première. Dommage que sa timidité naturelle l’ait empêché de se faire entendre. Il est champion IdF Honneur en 2009 et ira jusqu’en demi-finale en championnat de France. Il jouera jusqu’en 2014 avec l’Equipe 1. Depuis il s’est reconverti au Triathlon.
17 : François Derome : Certains le surnommé Looping, mais sincèrement on est pas loin de la vérité. François, c’est un mec avec un cœur énorme, qui courait comme un dératé avec des angles de courses jamais vu, qu’on n’arrivait jamais à suivre… mais qui se débrouillait tout le temps pour marquer à la fin ! Certainement, un des plus gros talent que j’ai vu sur le terrain. La jeunesse et l’hygiène de vie l’ont rattrapé mais que de souvenirs… Un régal tout simplement. Il prend place en équipe 1 dès les années 2000, à l’arrière ou à l’aile, mais ses travers l’empêcheront de devenir un titulaire indiscutable. Il arrête en 2005 mais on le revoit toujours lors des grands évènements du SCUF. Il bosse avec Nico Valenzuela.
18 : Raphael Andrieux : C’est un peu spécial de parler de Raphaël car il était et est toujours un de mes meilleurs amis. Sur le terrain, Raph, c’était avant tout des cannes. C’est bizarre car il ne donnait pas l’impression de courir vite, et pourtant… Evidemment, j’ai su rapidement qu’il avait un avantage naturel mais bon… Niveau ambiance, avec lui, ça envoyé du lourd, et sa timidité du début s’est rapidement estompé. Un super mec. Ce n’est que sur le tard que Raphael fait ses premiers pas en Senior lors de la saison 2005/06, en Réserve. Après une pause en 2011 il rechausse les crampons pour le Trophée des 30 – 2012.
19 : Max Hospital : (Personnage charismatique du club mais qui ne fait pas parti de cette génération de Juniors, il devait accompagner le groupe ce jour là !) Le seul pilier au monde avec un sourire Ultrabrite de là première à la dernière minute. D’ailleurs je me demande s’il ne souriait pas lorsque ses ligaments croisés faisaient du yoyo…
20 : Charles Ojalvo : La montagne ! Joueur d’équipe par excellence, des qualités physiques naturelles incroyables, a rarement eu besoin de lever la main pour se faire respecter. Sa gentillesse sera son défaut sur le terrain et il tardera à s’imposer en Equipe 1. Après de nombreux voyages pour ses « études » qui le conduiront à l’autre bout du monde il revient au SCUF en 2007/08 et fait une excellente saison en deuxième ligne. Aujourd’hui il travaille à Madrid en Espagne.
21 : Antoine Rigaudias : un gros fan de hard ! J’ai joué avec lui en séniors.
22 : Yves Larget : Le Bisounours, l’homme le plus gentil du SCUF. Pas epargné par les blessures, dommage car une sacrée passe en neuf ! Il fait ses débuts en équipe 1 en 1996/97 mais se blesse très gravement au poignet/avant bras, et met un terme au rugby. En 2003, il retouche au ballon ovale lors d’un tournoi à 7 à Sées avec le SCUF. Marié aujourd’hui avec la cousine de Ian Connolly, il a 2 enfants.
23 : Sebastien Chouraqui : gros caractère, n’avait pas sa langue dans sa poche, très attachant. Gros coup de pied grâce à des cuissots de la boucherie Sanzot ! Un parcours en dent de scie au début de ses années Seniors pour ensuite devenir un leader. Il sera Capitaine du SCUF en 2008. Il évoluera ensuite en Réserve, et en 2009-10, il rejoint le banc de touche dans la fonction d’Entraineur de la Réserve Senior avec Manu Kassardjian tout en gardant son statut de joueur. En 2010-11 il rejoint le club de Vincennes. Depuis cette année il entraîne la B des Finances.
24 : Marc : Il était talonneur, des tibias en acier. Il est rentré à l’école de la radio et dans le meme temps, il a arrêté, un très bon gars et très rigolo.
25 : Julien Emery : la pince n°2. Le taiseux de l’equipe. Mieux valait l’avoir dans son équipe. Une force de la nature.
26 : Yves Louis Dorsemaine : C’est Charles Ojalvo qui l’avait fait signer au SCUF. Il jouait 3eme ligne et pouvait buter
27 : Mathieu Nizard : gravement malade il nous a malheureusement quitté en 2012. Il était resté un ami proche d’Edouard de Ros. Il était au service de l’équipe, il jouait tous les postes, il était venu grace à Nicolas Hossard, un cœur énorme mais déjà des problemes persos avec sa maman qui était malade
28 : Denis Rausch (l’entraineur) : un toulonnais au grand cœur, très exigeant avec ses joueurs mais tout simplement parce qu’il les aimait
29 : Ian Connoly : Le secateur de l’équipe. Il faisait tomber tout ce qu’il pouvait. Il devient un titulaire en troisième ligne aile en Equipe 1 dès le début des années 2000. Il gagnera la Rose Cup contre Stratford 5 années d’affilée (2001-2005), il sera Capitaine de la dernière équipe victorieuse en terre anglaise en 2004. Après 2005, il prend du recul avec le SCUF pour se consacrer à sa vie familiale et ses deux enfants. Il fera le déplacement à Stratford en 2008 et y jouera. Il rejouera en 2009/10 avec la Réserve avant de se consacrer à son Pub. En 2010, il est également du déplacement à Stratford, et reprend sa licence avec les Vieux Cochons avec qui il sévit toujours.
30 : Pierre Ellen : des cannes de feu et de jolis appuis. Il jouera essentiellement avec la Réserve et les Equipes 3. Il gagnera le titre avec la 3 Jeune en 2002. Surement le seul scufiste à n’avoir joué et gagné la Rose Cup qu’à l’extérieur en 2002 et 2004.
31 : Pascal Augé : la hyene du groupe. Un joueur avec de très grosses qualités qui s’amusait (et qui s’amuse) à cacher tout ça derrière un océan de conneries et de bêtises. Un sacré personnage et un sacré leader de groupe. A débuter en Equipe 1 en 1997. Il a basculé du côté des Vieux Cochons dès 2007 avec qui il joue toujours aujourd’hui, mais plus à l’aile…
32 : Nico Valenzuela : le neuf argentin. Des qualités de harge et technique rarement vu au club je pense, la « gara » en plus. Un certain Daniel Herrerro l’avait d’ailleurs repéré, c’est dire… Il intègre le groupe Senior dès 1997 avant de s’affirmer en Equipe 1 dès 1999. Donne tout pour les couleurs noires et blanches depuis plus de 25 ans !
33 : Olivier : Il était en pension avec Greg Guenot et Romain Vivent
34 : Basile Bonnier : Joueur avec de grosses qualités naturelles qui a fait toute l’école de rugby (je me souviens encore de son petit frère). Dommage qu’il n’est pu pousser en seniors.
35 : Gérôme Sonois : Gérôme, c’est avant tout des appuis de dingue, capable de changer de direction d’un coup, et de laisser son adversaire sur le cul. Il n’a pas franchi le cap au dessus, mais en 2012 il revient jouer trois saisons avec les Vieux Cochons. Il est installé du côté de Bayonne désormais.
36 : Manu Poirmeur : le caviste , le mec le plus mur du groupe centre ou ailier
37 : Nicolas Cagnard : L’acteur ou le bordelique, un super gars avec un caractere de cochon capable du meilleur comme du pire
Cedric Barrault : Derrière ses airs un peu timide il est sur sa planète, Cédric est quelqu’un de très attachant. Un regret, aurait du faire mieux avec un physique pareil. Il a toujours donné l’impression de jouer à 50%…
Patrick Gigon : le petit jeune de la bande (né en 1980), un centre longiligne et élastique, un nerveux sur un terrain qui s’avait faire de beau décalage. Patrick jouera en Equipe 1 du SCUF mais son histoire en noir & blanc s’inscrit surtout en dehors du terrain… Il raccroche en 2002 pour se consacrer à sa musique. Il est aujourd’hui batteur du groupe « La Caravane passe« . Assez éloigné du SCUF on peut quand même le croiser au Connolly’s Corner.