Bernard CHOURAQUI

Bernard Chouraqui nous a quitté cette semaine. La génération actuelle de scufistes ne le connaissait pas, mais il a laissé sa trace dans les viscères du SCUF en aidant à former la génération qui a relancé le club à la fin des années 90″/ début 2000. Avant d’être connu comme le père de notre capitaine en 2007, Sébastien Chouraqui, il a donc eu la charge d’encadrer une génération recrutée par Christian Marol, issue du XIIIème arrondissement. Parmi ceux là, il y a les anciens capitaines du SCUF Vincent Barbe (2004-2009-2011) et Gregoire Guenot (2003), mais aussi des joueurs incontournables comme Pascal Augé, Benjamin Marol, Edouard Deros, Sebastien Champion, Clément Chambaz, Laurent Perrin, François Derome, Raphael Andrieux, Charles Ojalvo, Ian Connolly (dernier capitaine vainqueur à Stratford en 2004), Nicolas Valenzuela, Cedric Barrault… (voir Scufmag n°196)

Bernard Chouraqui a suivi cette génération née au début des années 80″ de l’école de rugby jusqu’au niveau Juniors en 1996/97, soit une dizaine d’année qu’il a partagé au niveau de l’encadrement avec Pascal Poletti, Gérard Larget, Daniel Sampermans, Christian Marol, Jean-Louis Igarza, François Guillermet… On retiendra aussi sa participation aux voyages de l’école de rugby en Hollande (1989 – voir Scufmag n°167), en Irlande (1991 – voir Scufmag n°206) et à Stratford en 1993. Suite au passage de ses « petits » scufistes en Seniors, il prendra du recul vis à vis du club.

Aujourd’hui toutes nos pensées et notre soutien vont vers la famille de Sébastien Chouraqui, ce dernier demeurant à jamais un leader de cette génération qui fournira 16 éléments en Senior dont 13 seront des titulaires en Equipe 1 dans les années 2000. Ils apporteront un vent de fraîcheur dans une période où le SCUF avait du mal a digéré son centenaire et se morfondait en Promotion Honneur. Un Scufiste s’en est allé et le SCUF demeure, mais n’oublie pas ce qu’il doit à ses bénévoles qui oeuvrent dans l’ombre et participent saisons après saisons à ce que les couleurs du club brillent. Ciao Bernard…