Puis Jean-Jacques s’oriente vers le rugby et va former avec son frère Christian un duo de trois-quarts. Le Docteur Martin n’hésite pas à proclamer que « le SCUF possède les successeurs des Boniface ». Très tôt, juniors, ils jouèrent en Première et vont marquer essai sur essai, ensemble de 1958 à 1970. Jean-Jacques était un véritable 3/4 aile, rapide, au crochet virevoltant, à l’intelligence du jeu. Son frère Christian 3/4 centre, perçait et offrait des bons ballons à son frère. Le cadrage débordement était leur credo. Ils allaient vite et la passe était impeccable.
Trésorier du Rugby et joueur, ce garçon attachant, au coeur d’or prend le chemin du dirigeant et devient trésorier du club. Il le restera trente ans.
Emporté par la maladie le 16 mars 2001 à l’âge de 57 ans, il laisse un grand vide parmi le monde scufiste. Le club lui doit beaucoup, car il sut le maintenir financièrement, le gérer remarquablement et généreusement pendant cette période. Il avait une très haute idée du SCUF, de l’amateurisme et de l’amitié.
Il appliqua le principe de Sir Wavell Wakefield : « lorsque l’on raccroche ses crampons, il faut rendre à son sport et à son club ce qu’ils vous ont apporté. Puisse cette leçon être retenue par les jeunes générations. »
A Jean-Jacques, le SCUF reconnaissant pour toujours.