Marius Bourcereau a les qualités pour jouer à tous les postes de devants et il en fait profiter le S.C.U.F. depuis trois saisons…
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- Né le 27/11/1988 au Sables D’Olonne
- Poste joué : Troisième ligne centre… mais aussi Pilier, Talonneur, Deuxième ligne
- Taille / Poids : 184cm / 101Kg
- Profession : Responsable Communication
- Situation maritale : En Couple
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– Comment as tu découvert le rugby ?
J’ai découvert le rugby grâce à mon père que j’accompagnais souvent le dimanche quand il jouait au RCP15. Un jour j’ai voulu découvrir ce sport et j’ai commencé au Racing Club de France à Colombes car proche de chez moi. J’ai fait deux ans puis j’ai eu le besoin de faire une pause pour découvrir d’autres sports. J’ai pratiqué le judo pendant plus de 10 ans mais je n’ai pas attendu longtemps avant de replonger dans le rugby et j’ai découvert un nouveau club, le Rugby Club de Garches Vaucresson. J’ai adoré mes années d’école de rugby avec des coachs et éducateurs plus ou moins bons mais très attachant que j’ai plaisir à revoir aujourd’hui et à échanger sur ses belles années.
Après 15 ans dans le club, avec des montées et des descentes entre l’Honneur et la Promotion Honneur, des sélections départementales et régionales, j’ai eu envie de changer d’air pour découvrir un autre rugby et je suis arrivé au SCUF.
– Tu débarques au SCUF en septembre 2015, comment ou par qui ?
En 2015 et pour essayer de faire monter Garches en Fed 3, un niveau jamais atteint par ce club, j’ai essayé de faire venir mes amis Thibaut Santa, Olivier Fraisse et Arnaud Becquet, des joueurs d’expériences. Je n’ai pas été assez persuasif et ils ont décidé de jouer au SCUF. À la fin de l’été et sur un coup de tête, j’ai décidé de venir au premier entrainement du SCUF car je ne voulais pas laisser l’occasion de jouer avec ces amis.
– Tu es remplaçant lors de la réception de Brétigny lors de la 1ère journée Honneur. Avec une victoire 32-13, le SCUF lance bien son championnat. Tu te souviens de cette première apparition ?
Honnêtement non. Le seul souvenir que j’ai c’est la pression que j’ai ressenti quand j’ai vu ces maillots simples avec seulement le Bouclier de Brennus sur l’épaule.
– Avec 11 apparitions, dont 2 matchs de championnat de France, tu participes activement à la montée du club en Fed 3. En revanche tu rates la Finale Idf Honneur perdue contre Sucy. Souvenir ?
Sylvain Lamy pourrait le dire, je suis un joueur fragile… En ½ finale contre Viry, on gagne au courage mais je me blesse (encore) et manque la finale.
J’étais déçu car c’était potentiellement ma première finale en tant que joueur et je l’ai manqué… J’ai pu soutenir les copains lors des deux finales mais malheureusement on s’incline lors des deux matchs…
– Pour cette première saison en Fed 3 tu as du mal à faire ton trou avec 7 matchs en Equipe 1 et 3 en Réserve.
Comme la saison précédente, je joue et je me blesse de temps en temps. En plus de ça, j’ai un boulot qui m’oblige à travailler souvent les week-end sur les matchs du TOP14 donc je manque aussi quelques matchs à cause de ça. Pas facile pour les coachs de gérer mon cas et de me faire travailler correctement avec le groupe.
– Le SCUF se maintien en Fed 3 et tu découvres Stratford où tu joues ta première Rose Cup. Souvenir ? Tu as prévu d’en être cette année ?
Sportivement ça a été très difficile, nous étions fatigué de notre saison et nous n’avions pas les armes pour remporter les deux mi-temps. Par contre, nous avions préparé parfaitement la 3e mi-temps on a passé un excellent week-end avec nos hôtes anglais.
Cette année je ne sais pas encore car je vais travailler dans les prochaines semaines au Racing 92 et s’ils sont en finale de Champions Cup, ça sera en même temps que la Rose Cup…
– Cette saison se conclue avec une victoire serrée contre les « vieux » lors du Trophée des 30 (19-10). Une rencontre intéressante non ?
Encore une tradition que je découvre et que j’ai adoré. Bon ce n’était pas un très beau match mais l’important était ailleurs, c’était de remporter pour pouvoir chambrer les vieux. Cette année, je change de camp et j’espère pouvoir soulever la coupe en étant dans l’autre camp.
– Saison 2017/18, le SCUF n’a décroché qu’une seule victoire et est condamné à évoluer à l’échelon inférieur lors du prochain championnat. Comment as-tu vécu cette saison ?
Personnellement, cette saison a été comme les deux précédentes avec quelques blessures et indisponibilités professionnels. J’ai vraiment commencé ma saison en novembre.
Pour le groupe, c’est très dur mentalement, mais c’est peut être un mal pour un bien pour mieux repartir la saison prochaine. Le staff et les joueurs restent soudés et préparent déjà la saison prochaine.
– Il semblerait que certains cadres jouent leur dernière saison au SCUF. Tu seras des nôtres la saison prochaine ?
Apparemment oui. Avec cette saison difficile et comme chaque saison, certains arrêterons. Le club est assez fort pour construire avec les joueurs qui seront présents et les nouveaux qui arriveront.
Arnaud Pehau qui mènera l’équipe l’année prochaine m’a demandé si je serai présent et je lui ai dit que pour l’instant je ne me réengageais pas car je change de travail et je vais travailler un week-end sur deux. Je ne me vois pas faire une demi saison mais peut être que l’envie de poussera à revenir.
– Quelque chose à ajouter ?
J’aimerai remercier deux personnes.
Tout d’abord Sylvain Lamy, qui m’a toujours fait confiance et a été très patient avec moi. J’aurai voulu pouvoir lui rendre cette patience et confiance malgré mes absences professionnels régulières. Je garderai en souvenir les séances de combat et de touche aux entrainements auxquels ça le démangeait de participer.
Je voudrai aussi remercier Cyril Teston, un ancien du SCUF et qui a été mon président à Garches. Il a été la personne à me redonner l’envie de jouer au rugby quand j’étais ado et le premier à me parler du SCUF. Il m’a donné l’envie de me tourner vers ce club. À chaque fois qu’on se croise, il me demande des nouvelles du SCUF et me raconte ses souvenirs de l’époque.