Raphaël BIZOS


  • Né 13 Juin 1997 à Paris.
  • taille – poids : 1 mètre 82cm, 83,1kg.
  • Postes : centre, ailier.
  • étudiant en droit à La Sorbonne.

– Comment es tu tombé dans le rugby ? Peux tu nous raconter tes années Cadets et Juniors au SCUF, les joueurs ou encadrements qui ont compté ?

Quand j’avais 9 ans mon père m’a demandé si je voulais faire un sport en club pour la rentrée, je n’avais aucune idée de ce qu’était le rugby mais mon cousin qui en faisait depuis plusieurs années déjà m’a encouragé à m’inscrire dans cette pratique. C’était mon premier sport en club. Je suis arrivé en cadet du Racing pour aller au SCUF, des amis qui y jouaient m’avaient parlé de ce club comme ayant non seulement des ambitions compétitives mais aussi comme ayant une ambiance conviviale que cela soit entre les joueurs ou vis à vis du staff. J’ai de très beaux souvenirs en cadet avec un beau parcours les deux années en teulière A où on avait un groupe soudé et qui donnait de bons résultats les week-ends vu qu’on remporte deux années de suite le championnat Île-de-France de teulière A. L’année juniors était plus compliquée que cela soit au niveau compétitif ou au niveau de notre faible effectif car beaucoup de joueurs avaient arrêté. J’en garde néanmoins mes meilleurs souvenirs car j’ai gardé contact avec pas mal de joueurs de cette génération-là mais aussi avec le staff. Très peu de joueurs de ma génération sont arrivés en sénior, on était 2 pour dire la vérité avec Briac Pouyé puis on a été rejoins l’année suivante par François Kraft et Max Pelletier.

– Tu arrives en Seniors pour la saison 2015/16. 20 septembre 2015, pour la 1ère journée de championnat tu débutes au Centre avec la Réserve. C’est une correction 53 à 12 de Brétigny, tu t’en souviens ?

Je venais tout juste d’arriver en sénior, je ne connaissais logiquement pas grand monde mais on m’avait fait confiance en m’alignant titulaire au centre. C’était un très beau match où on a dominé Brétigny du début jusqu’à la fin du match, c’était ce jour là mon premier essai avec les seniors.

– Tu es appelé sur le banc des remplaçants en ɲquipe 1 avec Ilan Tommaso lors de la 6ème journée Honneur à Sarcelles. C’est une défaite 19 – 12 mais tu joues avec ton ancien coach Arnaud Martin.

Malgré la défaite lors de ce match c’était ma première convocation en équipe 1 et quand on est joueur en cadet et junior au SCUF, on veut (en tout cas pour ma part) jouer avec les coachs qui nous ont entraîné. Ce jour-là j’ai pu jouer avec Arnaud Martin qui était mon entraîneur en cadet mais aussi avec Raphaël Delwasse qui était mon entraîneur en junior. J’en garde un très bon souvenir car j’avais l’envie d’être sur le terrain avec eux depuis le début de l’année.

– Tu fais une saison très irrégulière avec de longs passages sans jouer. Tu reviens en fin de saison en réserve; mais rate la finale Idf perdue contre Cergy (14-19). On te retrouve pour les phases finales de championnat de France où vous perdez en 8ème de finale contre Paray (12-14)

Je revenais d’une blessure à la jambe ce qui m’a mis au frigo pour un petit moment mais j’ai accroché les 16ème de finale où on gagne à St Florent sur Cher contre Sancerre avant de perdre une semaine plus tard au même endroit. C’était un match dans les conditions qu’on déteste, à savoir un terrain gras avec beaucoup de pluie et on n’a pas su ce jour-là être plus pragmatique que l’équipe adverse. C’était une défaite assez dure à accepter au regard de notre saison effectuée.

– A la même période, tu joues ta première Rose Cup et gagnes sur le fil, idem cette année sauf que là vous perdez à la dernière seconde. Un mot sur cette rencontre ? Tu espères pouvoir aller à Stratford ?

Ma première Rose Cup était une belle expérience pour moi, non seulement parce que je jouais contre des anglais mais aussi parce que je faisais partie de l’aventure que le SCUF a avec Stratford. On perd cette année à la dernière action, ce match était à l’image de notre année à savoir qu’on proposait de belles choses sur le terrain mais on arrivait pas à tenir tout un match ce qui ne nous a pas épargné. J’en garde néanmoins un souvenir particulier car c’était la première fois depuis 12 ans que je pratique ce sport que j’ai pu jouer avec mon petit frère Gabriel Bizos qui venait d’avoir tout juste 18 ans et qui a pu faire sa première Rose Cup. On a chacun marqué notre essai et on était juste content d’être ensemble sur le terrain. J’espère aller à Stratford cette année mais cela dépendra de la date car étant étudiant cela tombe souvent sur les dates des examens.

– En 2016/17, c’est une saison très irrégulière avec seulement 5 matchs en Réserve très espacé. A côté de ça, on te retrouve avec les Minimes de l’école de rugby qui sont champions IdF.

Cette saison était effectivement très frustrante pour moi, j’ai très peu joué du fait de blessures à répétition mais heureusement cette année-là Raphaël Delwasse a formé son staff minimes avec FG Giroux et moi puis avec Théau Charlier ce qui m’a permis d’être toujours actif au SCUF. C’était la première fois que j’étais de l’autre côté, c’est à dire que je n’apprenais plus en tant que joueur mais que j’apprenais à des minimes notre vision du rugby. C’était très enrichissant de voir leur évolution car on apprenait nous aussi au fur et à mesure qu’on entraînait. L’équipe 1 qui était dirigée par Raphaël finit champion Idf, c’était une finale inoubliable.

– En 2017/18, on te retrouve au Centre en Réserve et à l’aile avec l’équipe 1, quel poste te convient le mieux ?

Depuis mon arrivée au SCUF on m’avait placé au centre et j’ai pris plaisir à jouer ce poste car non seulement on touche plus de ballons qu’à l’aile mais aussi parce que on défend ensemble avec l’autre centre et le demi d’ouverture. Je préfère quand même l’aile, je joue ce poste depuis mes 9 ans, j’adore le fait qu’on ait beaucoup d’espaces pour pouvoir jouer nos duels et qu’on a l’opportunité de contre attaquer lorsque la défense est moins organisée sur les jeux au pied. Cependant le poste d’ailier est ingrat car on peut faire un match sans voir une balle.

– Te voilà depuis 2 ans comme entraîneur auprès des cadets. Parle nous un peu de la vie de ce groupe ? De ton côté tu as commencé à passer tes diplômes d’entraîneur ?

J’entraîne la même génération à savoir les 2003 depuis 3 ans, il y a donc un lien qui s’est crée avec ce groupe car avec les autres entraîneurs on les connaît sur un plan rugbystique mais aussi sur leurs caractères et leurs habitudes. De plus on est parti avec beaucoup d’entre eux au Sénégal l’année dernière ce qui a permis de vivre une expérience unique et d’avoir des liens car on a vécu pendant une semaine avec eux en faisant les mêmes activités et en vivant ensemble. C’était complètement différent que de les voir 3 fois par semaine pendant 2h à chaque fois. Ce groupe a de bonnes capacités puisqu’il a réussit cette année à se qualifier en Nationale 2 donc la plus haute division cadet à laquelle le SCUF peut s’inscrire mais l’année ne fait que commencer. De mon côté j’ai passé avec succès mon diplôme d’entraîneur l’année dernière qui est le brevet fédéral perfectionnement.

– Et au niveau du groupe seniors, comment appréhendes-tu cette saison ?

Cette saison en Sénior peut être une très belle saison pour nous, il y a juste des petits problèmes que nous devons régler, nous sortons d’une année compliquée en fédérale 3, il nous faut reprendre confiance sur tout ce que l’on fait et arrêter de se poser dix mille questions avant de jouer et ça ira tout seul. On est un bon groupe comportant de nouveaux joueurs dont des anciens juniors avec de bonnes capacités, il nous faut juste un peu de temps pour retrouver de la confiance et prendre un maximum de plaisir sur les terrains le dimanche.

– Un mot à ajouter ?

Le rugby au SCUF est vraiment une aventure particulière, j’ai la chance d’y jouer depuis 7 saisons en ayant fait les années jeunes et maintenant séniors et le fait d’entraîner depuis maintenant 3 ans me prouve qu’il me manque encore une chose à faire au SCUF, c’est de jouer avec des joueurs que j’ai entraîné comme pour moi quand j’ai été entraîné par Arnaud Martin, Etienne Ferlet, Chris Macnaughton et Raphaël Delwasse et que j’ai pu jouer avec eux.
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