- Né le 16 septembre 1945 a St Germain-en-Laye, 78.
- 1m 80. 95 kgs
- Postes joués : 3ème ligne (14 a 17 ans) puis pilier a partir de 17 ans
- Profession : Cadre puis dirigeant d’entreprise en France et aux USA
- Situation maritale : marié (nous avons fêté nos 50 ans d’anniversaire cette année), deux enfants et quatre petits-enfants, un fils en Californie avec deux petits, une fille en Provence avec deux enfants. Nous voyageons donc beaucoup d’est en ouest pour les voir, sinon ils viennent l’été au Canada ou nous vivons 6 mois de l’année, et le reste du temps aux USA.
Quels sont les sports que tu as pratiqués et comment as tu découvert le rugby ?
Natation, surf, maitre nageur sauveteur local à Biarritz plage Miramar (avec Jean Marie Lourtet et Gerard Pennes ( avec l’equipe du Droit ai joué contre Jean-Marie Lourtet qui etait à l’E.N.S.E.P.S. et contre Gerard Pennes qui jouait avec l’équipe de Médecine, deux équipes universitaires que nous rencontrions au Droit) rugby, plongée sous marine, golf, tennis.
Je commence le rugby en cadets (introduction et entrainement au Biarritz Olympique), puis junior B et junior A au Racing Club de France (RCF), membre du contingent junior A coupe Franz Reichel 1963.
J’ai joué à ce moment quelques matches contre l’équipe juniors A du PUC ou jouait Michel Demargne au poste d’arrière. Etant pilier je ne suis jamais arrivé assez près de lui pour le plaquer…
Avant de parler du SCUF peux tu nous parler de ton parcours avec la Fac de Droit et les compères qui t’entouraient ?
J’ai joint l’équipe du Droit en Octobre 1966 emmenée par mon capitaine et célèbre Wladimir Hagondokoff et j’ai joué jusqu’au printemps de 1970. En dehors de Wlad, les noms des compères du Droit sont bien connus : Michel Hospital en première ligne avec moi, Francois Oneglia au talonnage (que j’ai revu à Noumea en Nouvelle Calédonie ou j’ai passé mon service militaire en tant que VAT – 1970, 1971), JP Laurent, Noel Durand ( très bon deuxieme ligne avec Wlad!), Jean-Pierre Balestat ( specialiste de placage aux chevilles), Daniel Bourrel et Philippe – Pipo – Demargne, Francois Tunc, Jean Pierre Bancaud, Michel Cervoni, Milos (Milinkovitch), Erik Sainderichin, Dominique Petat, Francis Delteral, Jean-Jacques Layac, Philippe Louis-Dreyfus, Claude Azema, Jacques Cugnenc et bien sur Michel Demargne! Et probablement j’ai du en oublier quelques uns!
Beaucoup de personnalités à grand caractère dans cette équipe! Ca parlait beaucoup – futurs avocats – mais ca jouait bien! De beaux matches contre Médecine ou Sciences dont certains joueurs bien connus ont eux aussi rejoint le SCUF.
Un tas de matches joués en région parisienne sur des terrains très boueux sans douches après match, avec des chaussettes et des crampons qui pesaient lourdement…
Et puis des déplacements dont certains pourraient faire partie d’un livre, notamment celui du printemps 1968 a Copenhague, Danemark lors de la première foire internationale de la pornographie (oui Wlad et moi avons acheté quelques films…) et la fameuse scène sur le quai de train a la frontière allemande quand Michel Cervoni, nu avec une cravatte autour du cou quand même, était emporté par les douaniers après s’en être payé un d’un bon coup de poing!
En quelle année signes tu au SCUF et comment se passe ton intégration ?
Je signe au SCUF a l’automne 1967; intégration très facile avec Jean Hospital et Michel Hospital, les freres Hagondokoff, Pierre Lidon, Daniel Sampermans, Bruno Martin Neuville, Dominique Tardi, Raymond Boussagol, tous les autres compères du Droit qui jouaient déjà ou qui intégraient le SCUF au même moment.
Oui, beaucoup de belles soirées a Chazelles et ensuite rue Daunou au Harrys Bar entre autres!
Quels sont les postes où tu évoluais et tes préférences ?
Première ligne, à gauche ou à droite, pilier était mon poste et mon devoir!
Un mot sur les joueurs et dirigeants qui ont comptés pour toi et ceux que tu fréquentes encore
Les dirigeants qui m’ont beaucoup marqué : le Docteur Martin, Yvan Planchon, Bruno Martin Neuville, Jean et Michel Hospital, et ces récentes annees Pascal Wagner, Lionel Busson, Laurent Laguerre !
Du fait d’avoir vécu hors de l’hexagone de 1970 a 1976 (Nouvelle Caledonie, USA) et puis en Amerique du Nord (USA, Canada) de 1984 a nos jours, j’ai pu maintenir contact avec le SCUF grâce à Jean et Michel Hospital, Wladimir Hagondokoff et Michel Demargne. Lors de certaines visites bien programmées, j’ai pu assister au fil des ans à des matches, à des soirées sur péniche, à la Rose Cup soit à Paris soit à Stratford et même a un inoubliable “marathon des leveurs de coude” ou j’ai intégré pour cet evènement l’équipe écossaise emmenée par Peter MacNaughton (il avait réussi a faire venir d’Ecosse pour moi un kilt traditionnel aux couleurs de Braveheart).
Je suis attristé par les départs précoces d’amis tels que Pipo Demargne et Michel Hospital mais heureux de maintenir une grande amitié avec Jean Hospital, Michel Demargne et Wladimir Hagondokoff.
Quel est ton lien avec Stratford et la Rose Cup ?
J’ai toujours admiré la relation avec le Stratford Rugby Club et ce que ces deux clubs ont bâti depuis plus de cent ans est vraiment unique! Les dirigeants de classe qui au fil des années ont réussi à maintenir et même embellir cette relation sont vraiment à féliciter. Je ne crois pas, durant la période 1967-1970 avoir joué en première pour la Rose Cup. J’ai joué deux à trois fois avec l’équipe d’anciens contre Stratford et même une fois directement contre Tony Bird. Lie d’amitié – grâce à Jean Hospital et Wladimir Hagondokoff – avec Joyce Chadwick et Gene Pawley, qui malheureusement nous ont quitte récemment, ma femme et moi avons toujours été bien reçu à Stratford. Il en est de même avec Alex et Sue Marshall et John Martin!
Certains anciens Scufistes (Christian Pouliquen en premier, capitaine de l’équipe) doivent toujours se souvenir d’un certain deplacement Rose Cup a Stratford en mai 1977 avec un mémorable voyage en avion ainsi que l’arrivée à l’aéroport Midlands qui a du marquer quelques douaniers anglais!
Tu joues toujours au Golf ?
Oui je joue toujours très régulierement au golf et au tennis (malgrè deux hanches en titane – comme mes copains Wlad et Michel Demargne!). Rugby et golf ont été introduits dans notre beau sud ouest par les Anglais et je leur rend hommage car ces deux sports – très differents bien sur – ont été et continuent de prendre une place très importante dans ma vie. J’ai commencé le golf à l’age de 7 ans au petit golf du Phare à Biarritz avec un professeur basque Pierre Hirigoyen ! Quand j’ai commencé aà jouer au rugby à Paris vers 1961, j’ai dissimulé le fait que je jouais au golf car à l’époque il y avait vraiment une culture “macho” et je pensais que l’on allait me prendre pour un “leger”!
Puis progressivement plus tard dans les annees 70/80 des grands noms comme les piliers Bayardon puis Paparemborde, Andre Boniface, Aguire, Sella, Choley etc…se sont fait connaitre comme avide golfeurs.
Et puis le SCUF a créé sa section golf. Annick Planchon, Pierre Bouteilly et Jean Louis Simon l’ont developpé au fil des ans et y font un travail d’organisation remarquable. A ma grande joie, j’ai participé à la première rencontre des anciens joueurs de rugby SCUF- Stratford sur un golf de Stratford en mai 2015 que le SCUF remporta ; jouant avec mon partenaire d’équipe Wladimir Hagondokoff nous avons gagné notre match ! Bon souvenir! Ensemble nous avons aussi gagne le Trophée Bouteilly en Novembre 2019 lors de ma dernière visite à Paris.
As tu un mot à ajouter ?
Comme Jean Hospital aime à répéter : les amis, quelle aventure ! Le SCUF est unique, une belle famille d’anciens et de nouveaux ; tous assument la pérennité du club avec un grand dévouement, particulièrement cet encadrement passionné, et l’esprit d’amitié et d’amateurisme, de fraternité, le maintien et la transmission des valeurs humaines, éthiques et morales, de donner de soi même, de participer représentent une véritable école de vie! Ceux qui ont pu et continuent de vivre et gouter cette aventure sont des heureux sans aucun doute! Que l’aventure se poursuive! Que la flamme brule a jamais!
Vive le SCUF, longue vie au SCUF!