Patrick FARGES


Né le 30 mars 1947 à Paris
Taille – Poids : 1,70m entre 75 et 80 kg
Poste : Talonneur
Profession : retraité de l’éducation nationale (prof de math ) pacsé sans enfant ( mais un hypothétique mariage en mars est encore en projet même si l’année n’est toujours pas décidée ! )
je suis maintenant retiré dans ma Corrèze la majeure partie de l’année.

– Ton parcours sportif ?

Je suis dabord footeux en scolaire, puis je commence tardivement le rugby en junior au RC vincennes (une finale de challenge Majour perdue contre le SCUF de Christian Pouliquen, Roland Roques…)

– En quelle année et comment arrives tu au SCUF ?

Etudiant, je joue en Universitaire avec la fac des sciences et après quelques soirées et « verres de contact  » du coté de la Contrescarpe, je signe au SCUF en 1968.

– Comment se passe l’accueil sur et en dehors du terrain ?

J’y retrouve des copains des Sciences, des rivaux du Droit et toutes les valeurs du SCUF. Le club vient d’être saigné par le départ de nombreux joueurs à la VGA Saint-maur (voir l’article sur la révolution du SCUF). Je me retrouve entre équipe première et réserve avec piapia Lidon pour lui succéder.
Je vais rester au talon pendant une bonne dizaine d’années (plus de 100 matchs de championnat en première ). Ensuite je continuerai à jouer et à m’occuper de la « 3vieux »(ex « boutiga ») jusqu’à ce que mes vieilles jambes me disent « stop » au début des années 90.

– Il y a eu de beaux parcours en championnat…

Nous sommes à l’époque une équipe de milieu de tableau de troisième division. Mais en 1977-78, on a une grosse équipe et on perd de peu (07-09) le match de la montée en seconde division contre l’US metro : un grand regret.

– Il y a t-il des joueurs ou dirigeants qui t’ont marqués plus que d’autres ?

Le SCUF foisonne de talent ; j’y ai croisé de grands présidents : le Docteur Martin, Y. Planchon, B. Martin-Neuville, M. et J. Hospital, P. Wagner ……et de brillants joueurs ( mais là c’est difficile de citer des noms parmi tous ces copains même si Daniel Bourrel et P.E Detrez étaient sans doute au dessus).

– Croises tu encore des joueurs de ta génération ?

Je suis resté très proche de beaucoup de mes amis de l’époque. Tous mes potes des Sciences : JL Igarza, Chardron, Sonois, Lepvrier, J. Kahan, Millot, Hossard, JP Petitet, J. Epelbaum, Beucher, Isnard, Bidou… (pardon pour les oublis), les autres : Bourrel, Granperrin, Poletti, Pouliquen, Hagondokoff, Lidon, Lambert…
Et puis comment ne pas penser à tous ceux hélas trop tôt disparus ; Jacques Schwartz, Pierre Bouteilly, JP Laurent, Deshors, Michel Hospital, Martin-Neuville, La Gaufre, Giriat… qui me manquent beaucoup.
Pardon pour tous ces noms qui ne disent pas forcement grand chose aux plus jeunes, mais cela me fait du bien de citer tous ces amis qui représentent beaucoup pour moi.

– Comment vis tu le SCUF et le rugby en général aujourd’hui ?

Je vis encore beaucoup le rugby même si le professionnalisme a fait bien du mal à notre sport. Je suis l’équipe de rugby de mon village « les all blacks des monédières » et je reste un supporter chauvin et acharné du CA Brive. Et je ne manque pas d’aller voir jouer le SCUF quand je passe à Paris.

– As tu quelques belles anecdotes à nous compter joyeuses ou pas ?

Au fil de toutes ces années que de bons souvenirs ! Les bals au siège de la piscine à Chazelles, les fêtes mémorables chez les potes. Ainsi que tous ces déplacements ou nous étions une bande de jeunes un peu turbulents terreur des chauffeurs de car et des contrôleurs de la SNCF
Les troisièmes mi-temps au « 5 rue daunou », au « Mayflower », au « Bedford », au « Ten gallons », rue de la soif … qui se terminaient dans les vapeurs de la nuit.

– Quelquechose à ajouter ?

Le SCUF est une belle et grande famille et je mesure la chance que j’ai eu de la rencontrer et d’en faire partie. J’y ai connu beaucoup de gens qui sont devenus des amis. Cette rencontre a eu et a encore une grande importance dans ma vie.
C’est aux jeunes de poursuivre la belle histoire de ce grand club