8ème de Finale Championnat de France Fed 2
SCUF/PORC 16 – 07 Ste Geneviève SR
Il y a deux manières de gérer une gueule de bois : soit on éteint toutes les lumières et on boit son volume en eau, soit on ‘remet le facteur sur le vélo’. Dimanche dernier, j’ai choisi la deuxième option et c’est comme ça que je me suis retrouvée, une Leffe à la main, en train de hurler ‘ici c’est Pariiiiiis’ à Bretigny-sur-Jsaispasquoi, pour encourager les Gorettes contre Sainte-Geneviève-de-Jsaispasoù.
Comme vous vous en doutez, mes souvenirs sont un peu flous mais bon, personne d’autre ne voulait écrire.
Coup d’envoi (je décapsule ma bière) : ce sont les Gorettes qui tapent et ça se passe plutôt bien, ça avance, surtout les maules, ça rage chez les adversaires, ça rage dans la tribune d’à côté, je bois une gorgée. « Les Gorettes, vous êtes fragiiiiiiles » qu’ils nous disent. Gros tube de Gabrielle Lafond (que je remercie encore pour son sens du timing) dont la victime se relève à peine. « Et c’est qui les fragiles maintenant ? » qu’on répond. Bref, on rigole bien, c’est festif, et en plus les premiers points arrivent sous la forme d’une pénalité de Marine Hubert à cause de meufs qui plongent « comme à la piscine m’sieur l’arbitre !!! ». Quelle ambiance.
Je rebois une gorgée car il fait chaud. Si ça se trouve c’est pour ça qu’elles courent pas les grosses en face…
Une autre gorgée. Cette fois c’est Adeline Gérard qui fait reculer de 5 mètres une grosse boule avec un ‘1’ dans le dos. Je crois que c’était leur pilier. Ca continue comme ça, et soudain, l’éclair, que dis-je l’extase ! Une superbe action en première main des ¾ pour un essai de Machine Hubert.
Je rebois deux gorgées. Nos Ginettes-des-bois se regroupent entre les perches, et ça s’invective : « les meufs, on est en train de se faire démonter par des nénettes de 50kgs !!! ». Et ouais. Déso pas déso.
Ca continue, ma bière se vide, et les points s’enchaînent, jusqu’à 11-0. C’est la mi-temps, on chante trop dans les tribunes, j’ai soif.
En deuxième période, les Ginettes-des-prés sont revenues le couteau entre les dents. Ca pousse, ça pousse, ça pouuuuuusse, et leurs efforts sont récompensés : 11-7. Heureusement que mes Gorettes ne lâchent rien et défendent leur ligne d’en-but comme si l’avis de José Machado en dépendait. Cette longue séquence s’achève par un superbe grattage de Blandine Freté (ou Francine Ye je sais plus, les deux sont trop stylées de toute manière).
Heureusement, le dénouement est heureux : je trouve une deuxième bière et les Gorettes, suite à un contre, parviennent à aller jouer dans le camp inverse. Bim ! Essaiiiii de Delphine -insert nom de famille-. Coup de sifflet final. Céline Dion dans les enceintes. Cul sec…
Les Gorettes sont en quart !
Ah si, j’ai oublié, Elsa Garros a tenté une chisté, on va me le reprocher si j’oublie.
Jeannette la gorette
En quart de finale, les Gorettes affronteront les filles de Périgueux !