Quand était donc ce début du non jeu scufiste ? Il y a presque un an à Caen. Depuis ce fut une descente aux enfers, sans oublier le désastre de Pearcecroft où malheureusement on ne tira aucune leçon, ni sur le plan du club, ni sur celui du jeu. Mais le Club est toujours supérieur à tout et s’impose à tous, il subit des décrues mais ressurgit après des ressacs, aussi une première victoire et belle victoire qui replace le Scuf dans une position de revanche et d’escalade, armé d’une nouvelle vigueur et d’une solidarité renforcée, tels les soldats de Napoléon qui gravissaient les pentes du Pratzen et il culbutèren l’ennemi, ce fut Austerlitz…. Et ensuite les victoires successives.
Tel devra être l’état d’esprit des scufistes, conquérant, agressif, solidaire. Ils devront renverser 4 prochains adversaires, ils en ont les moyens.Aalors l’avenir sera lumineux pour tous, tout le Club poussera avec les Noir et Blanc. Ne jamais oublier, que le jeu est plus grand que le plus grand des joueurs, à plus forte raison une coqueluche provisoire.
Au SCUF, on continue à vanter les sempiternelles « valeurs du rugby » et elles inscrivent dans chacun de nous, devenues désuètes ou disparues pour certains. Aujourd’hui le scufisme est toujours vivant, c’est à dire : sport, saines rigolades, fraternité et, gardons le, c’est notre bien le plus précieux, il se transmet de génération en génération et permet d’atteindre les 122 ans sereinement…
Pendant ce temps le nouveau pouvoir s’installe avec ses « pistoléros » à Marcatraz, le marigot est agité par des effluves nauséabonds, les officiels ne correspondant plus à l’image d’élégance d’esprit qui sied à ce jeu, et comme Romain Gary je pourrai dire : « Moi, je n’ai pas vraiment de morale, j’ai une esthétique. » Malheureusement il n’y a plus de morale, ni d’esthétique, les officiels actuels élus par les votes des clubs amateurs ont trompé ce monde, car la FFR veut se servir d’un vivier qu’elle ne nourrit pas, un colosse aux pieds d’argile. Pendant ce temps un jour va arriver la responsabilité pénale pour les présidents des clubs amateurs.
D’ores et déjà des contrôles sociaux sont en cours et on met en avant le travail simulé mais on ne peut pas masquer longtemps la vérité… Et les clubs tombent un à un suite aux redressements. Quant au jeu, nos officiels feraient bien de faire un séjour dans le Warwickshire, au bord de l’Avon, là où tout a commencé, ils s’apercevraient que le jeu reste celui prôné par les Anciens et que l’esprit est préservé, mais avec une fédération qui nourrit ses clubs, des comités à leur service, et des gamins qui apprennent le jeu et l’esprit sans tomber dans des émasculations des règles. A force de papiers, de comités et des élus plus passifs que constructifs, on crée un monde où la chaleur humaine disparait, où un homme ne peut en toucher un autre, si ce n’est à travers le dédale de ce qu’on appelle les formalités c’est à dire les sélections, les niveaux et surtout un irrespect vis à vis du jeu.
Alors le Scuf, ce match de rentrée, à pleurer…..tellement il fut beau dans sa dramaturgie, les deux équipes méritaient la victoire et fournirent un jeu d’attaque de grande qualité, le Scuf échouant à quelques mètres à la dernière seconde.
Si nos adversaires présentaient un pack plus dense, l’attaque scufiste fut flamboyante elle avait fait sienne la théorie du général Lanzerac : « Attaquons ? Attaquons comme la lune….. » On a vu une équipe scufiste portée à l’offensive semant la panique dans le camp d’en face, un jeu d’hommes ajustant leurs gestes dans un ton, sur un rythme qui les soudent et les font fructifier en commun. Voilà ce qui s’appelle bien jouer au rugby. Voilà ce qui s’appelle plus simplement jouer au rugby. A ce concert je joins les scufistes de la réserve qui pratiquent un jeu de passes de grande qualité et s’imposent par l’attaque. Nos entraineurs privilégient, avec raison, le jeu debout plutôt que le jeu à quatre pattes. Un départ en passes courtes des avants a tout de même une autre gueule qu’une séance de pick and go, ce qui se fait de mieux pour tuer le ballon dans le respect du règlement.
Que le Scuf continue dans cette voie, le culte de la passe alliée à l’intelligence donne aux « Noir et Blanc » l’optimisme et la certitude de bien s’amuser sur le terrain et permet de se prêter à toutes les stratégies… offensives , bien sûr.
Nos sentiments les plus amicaux vont aux dirigeants et joueurs de La Châtre qui en plus de leur sportivité sur le terrain ont eu la délicatesse d’apporter deux gros colis à Arnaud Martin pour le voyage des cadets au Sénégal nos remerciements pour ce geste chevaleresque.
Le haka rappelle la fragilité inhérente de la vie.La brièveté du temps qui nous est imparti.L’énormité de ce qu’il nous reste à faire.Il nous rappelle que : « NOTRE HEURE, C’EST MAINTENANT « Vivement dimanche prochain, à l’attaque de la citadelle ACBB, à Boulogne…..
Disparition
Madame Jeanine JODELET est décédée le 16 décembre 2017 à l’âge de 78 ans. Elle était l’épouse de Bernard JODELET, (président du rugby 1967_1969°).
Nos sentiments affectueux et attristés à Bernard et à son fils Frédéric.