Fiche d’identité
Nom – Prénom : AUGE Pascal
Date de naissance : 21/07/1976
Taille – Poids : 1m80-65kg
Poste : ailier – centre – arriere (sans poste fixe…)
Situation maritale : concubinage
Profession : responsable auto école et centre de récupération de points (pub)
Palmarès avec le SCUF :
– Rose Cup : 1997 – 2002 – 2004
– Trophée des 30 : 2001 – 2002 – 2004 – 2007 – 2009 – 2011
– Finaliste du Championnat IdF Réserve PH 2004
1 – Ta carrière rugby ?
Carrière c’est un bien grand mot, je qualifierai plutôt le rugby comme un divertissement. Mais j’y reviendrai plus tard.
Ma » carrière » au rugby a démarré par hasard, en effet j’habitais Porte de Choisy, proche du stade Georges Carpentier. Nous avions l’habitude de jouer au football le dimanche matin avec mon frère (Cyril qui a joué en cadet junior avec notre président Lionel Busson, Jérôme Hospital , Jean-Marc Hanna et toute cette génération de joilleux drilles) et mon père (Fifi pour les intimes devenu dirigeant des catégories de jeunes dans lesquels j’ai joué). Le dimanche matin est, pour ceux qui ne le savent pas, le rendez-vous de l’école de rugby du SCUF. C’est donc en regardant des gamins se passer le ballon et se rentrer dedans, que mon père m’a dit que le week end prochain je serai avec eux. Il n’avait sûrement pas perçu en moi le grand buteur que je suis devenu plus tard, lors de nos matchs de fin de saison, lorsque nous délaissons le ballon ovale pour un autre plus rond, mais toujours aussi capricieux. Le dimanche suivant je me retrouvais donc avec les poussins blancs et noirs, en short sur le terrain, pas forcément ravi, je l’avoue. Au bout de 10 minutes je me retrouvais en sandwich entre deux amis d’aujourd’hui, surnomés à l’époque les jumeaux du Mc.Do, deux beaux bébés qui s’appelaient Yves Larget et Sébastien Chouraqui. Bizarrement j’ai alors pris un plaisir fou à y revenir tous les week end. Voilà piqué au « jeu » j’y ai passé toute ma jeunesse. En rencontrant des tonnes de bons gars qui sont devenus et restés, pour certains, mes amis. Une vie sportive intéressante, des résultats sympas, mais surtout des moments de camaraderies inoubliables. Le seul club que j’ai connu est le SCUF, car je ne compterai pas l’infidélité de trois entrainements à Vincennes, après ma troisième année sénior. Une envie d’ailleurs, sûrement pour me faire oublier. Mais j’ai passé le reste de la saison comme premier supporter du SCUF campé dans les tribunes avec Yves en chear leader… Et voilà; depuis ce retour je suis toujours « présent » et prenant toujours beaucoup de plaisir à venir le jeudi, samedi ou dimanche. Il parait qu’il existe un pôle atlhlé le mardi, mais je n’ai pas encore trouvé le stade.
2 – Selon toi quelle est la reflexion la plus exacte : Que serait le SCUF sans Pascal Augé ? ou Que serait Pascal Augé sans le SCUF ?
Sans hésitation, le SCUF n’existerait plus, cette interview non plus, alors j’en profite car peut être que ma douce la lira donc oui ! Je suis le passé, le présent et l’avenir de ce club. Le bouclier de Brennus passera par moi, c’est une certitude.
Mais sans le SCUF j’aurais sûrement mal tourné, j’aurais étudié je ne serais pas devenu alcoolique, j’aurais même pu devenir la fierté de mes parents. Voilà pour toutes ces raisons je dis merci à ce club qui a toujours vu en moi l’héritier de bons nombres de scufistes.
3 – Tu débutes en Senior en 1996, après des débuts prometteurs tu stagnes et tu joues quasiment qu’avec l’équipe Réserve. Des regrets ou pas ?
« Prometteur », c’est plutôt sympa, la première année coincide avec une crise du SCUF senior, beaucoup de joueurs étaient partis. Il me semble que nous venions de descendre en promo d’honneur. A l’inverse en junior, nous avions fait une bonne année en amenant deux équipes en phases finales. Nous étions attendus (Seb Chouqui, Yves Larget, Charles Ojalvo alias Big D et quelques autres) sûrement comme un bain de jouvance. Christian Pouliquen notre entraineur de l’époque, m’a fait confiance et j’ai essayé de la conserver ; je l’ai déçu par la suite mais ce ne sera pas le dernier.
Cette année là j’ai eu la chance d’être bien accueilli par les dirigeants : pas mal de verres offerts bien entendu mais aussi des conseils avisés, merci Daniel Sampermans, JP Le Balch, Christophe Lapouge, Daniel Bourrel (et une soirée énorme chez LILI la tigresse) Michel Hospital (un fut de bière a chaque victoire ! Taxi car nous étions voisins) et Jacques Schwartz (le jean-Michel Larqué du SCUF, ce qui explique le goût de Julien pour le jeu au pied) et bien entendu les joueurs comme Lionel Busson, JM Hanna, Bruno Nabet, Bancaud, Hospi J., Laurent Crochet et surtout Thomas Schawrtz qui m’avait prit sous son aile. Par la suite beaucoup d’entraineurs se sont succedés avec plus ou moins de réussite et certains comme Jeff dit le guerrier, Jacques Sans (lors de son premier passage) et Michel Bonthoux m’ont fait jouer en première. J’espère ne pas les avoir déçu sur le terrain (à l’entrainement j’en suis sûr). Pour revenir à ta question, des regrets peut être, mais aucune frustration car j’ai toujours pris beaucoup de plaisir à me battre sur le terrain que cela soit avec la une, la deux, récemment la trois ou bien lors de nos tournois à sept de Nivelles. Je crois que ce club a un esprit à part et que les joueurs qui composent ce club savent perdurer cette tradition.
4 – On te retrouve de plus en plus souvent du côté de l’équipe de la 3 Vieux, tu comptes jouer au rugby le samedi l’année prochaine ?
J’ai joué en 3 cette année pour jouer de nouveau avec mon pote Xavier Amon qui s’est déclaré Labélisé vieux. Nous avons partagé quelques matchs entre potes avec d’autres joueurs alternant entre la deux et la trois comme Stephane Zancanaro , Clement Chambaz et Quentin De Tarle. Nous y avons pris beaucoup de plaisir, d’une part car nous avons pu de nouveau jouer à 15 (Rappel la réserve joue à 12…) ce qui ressemble un peu plus au rugby que j’ai connu jusqu’ici. Mais aussi car nous avons été idéalement accueillis par ces vieux cochons, encadrés par Fabrice Mirjol (el Président) et Franck Honoré (captain courage). Le niveau de certains matchs (pas tous certes) m’a surpris, nous avons retrouvé un engagement et un niveau qui n’a pas toujours été au rendez-vous en deux. Mais pour l’année prochaine, pourquoi pas la une, la deux ou la trois. Mon investissement au rugby est cyclique, alors peut être que l’année 2008-2009 je ferai un come back aux entrainements du mardi et pourquoi pas une ou plusieurs piges le dimanche. Une chose est sûre cependant, je serai de la tournée des vieux l’année prochaine (dégoûté de ne pas partir en Finlande cette année).
5 – Au niveau de l’équipe première, les années se ressemblent et les reflexions de fin de saison ressurgissent. Quelle est ta pensée sur le rugby que doit proposer le club ?
Le rugby que voudront pratiquer les joueurs (c’est bon ça !), avant de parler d’objectifs et de nous monter la tête sur une montée en 3ème division, commençons par prendre du plaisir. Car il me semble que l’objectif premier pour beaucoup est d’en prendre. Ce groupe se régénère, certains prennent le relais, une ossature s’est dégagée. Laissons lui le temps d’apprendre à jouer ensemble. Le SCUF a encore de belles années devant lui, il n’y a qu’à voir les jeunes sur le terrain et en dehors pour en être persuadé. La bande à Tanguy Gestin (ces ptits cons) sont sûrement là pour un moment, et s’ils conservent leur état d’esprit, ce club pourra sûrment espérer mieux. Maintenant si tout était rose mes lundis matin seraient moins amusants à la suite des résumés snipers de François Guillermet et des répliques endiablés des joueurs incriminés.
6 – L’Equipe de France : tu as eu le temps de suivre le Tournoi. Le bilan ?
J’ai regardé les matchs du tournoi comme un bon supporter, maintenant il me semble avoir assez dis de conneries pour ne pas en rajouter. Je fais confiance à Laporte pour la prochaine coupe du monde...
7 – As tu une belle anecdote SCUF à nous faire partager ?
Plein la tête, pour sûr. Mais les anecdotes c’est comme les diapos, seuls ceux qui y étaient seront intéressés. Donc j’attendrais mes 50 ans et le futur SCUF DREAM (ancien club house) pour se remémorer nos souvenirs, entre nous. Comme le font encore beaucoup d’anciens scufistes.
8 – Quelques choses à ajouter ?
Merci à mon père de m’avoir obliger à me mettre en short un dimanche matin.
Les entraineurs (Lidon, Marol, Marty, Christian, Le Balch, Rosch, Jeff, Pouliquen, Sans, Manu, Bonthoux) et dirigeants (Fanfan guillermet, JB, Samper et oui même toi Laguerre, et les « père de »: Bernard chouqui, Gérard Larget et Fifi A. ) à qui on ne facilite pas toujours la vie.
Biz aux expatriés : Marco le berliner, guigui le balinai et fafao le brasileros.
J’aurais aimé citer tous les joueurs que j’ai pour amis, mais la liste est trop longue.
Merci Lazz de m’avoir fait revivre ces souvenirs.
Qu’est ce qu’il devient ?
Il remporte la coupe des Clubs du Samedi en 2008 avec l’Equipe 3 (Victoire 32 – 20 du SCUF face à l’ASPTT en finale de Coupe de l’Espoir).
Il termine la saison 2008-09 avec la Réserve où il est souvent remplaçant. La saison suivante il intègre définitivement l’Equipe 3 des « Vieux Cochons » où il joue toujours en 2019.