SCUF Rugby

Roland ROQUES


Roland Roques, c’est une trentaine d’année dédiée au SCUF en tant que joueur puis éducateur. C’est tout d’abord son père René, amoureux de l’ovale, qui fait partager sa passion à sa femme et ses garçons Roland et Alain. C’est avec cet état d’esprit et des qualités rugbystiques indéniables que Roland plonge dans l’univer scufiste. Retour avec la « crevette » sur un parcours commencé en 1954…

De l’école de rugby aux Juniors…

Je commence le rugby à l’âge de 7 ans grâce à mon père René qui m’a fait découvrir Carpentier, la cuvette de la porte d’Ivry, avec son école de rugby dirigée à l’époque par le frère du docteur MARTIN (Loulou) et Robert CHABERT deux merveilleux personnages.

C’est dans cette cuvette que mon père a commencé à jouer au rugby, à l’âge de 44 ans, avec l’école de rugby comme formation. A cette époque nous partions du « 137 » en métro pour l’école de rugby avec presque une équipe (une douzaine de jeunes enthousiastes, Bardin, Roussel, Auberger, Baudesson, Grelon, entre autres). Tous ensemble nous avons évolué jusqu’en Junior et remporté le challenge Majour contre le CASG, match qui avait lieu à la porte d’Ivry. On avait une belle équipe entraînée par Guy MASSE et Cherif BENHAIMI. Quelques noms : Stempholet, Bardin, Becourt, Cottin, Theo Escande, Pantel, Didieux, Sylvain Massé, Christian Pouliquen, Gaillard…

Les débuts en Equipe 1

Mes débuts à Homecourt en équipe fanion à l’âge de 16 ans ou j’ai remplacé Latour au pied levé car sa femme venait d’accoucher. Je me rappelle à la descente du train à Homecourt « la patente » (Daniel Yeuillaz) me faisait porter le sac à maillots. Philippe Absil, qui me faisait remonter les chaussettes, pendant le match m’a dit : tu es là pour courir aussi… Je faisais les passes sans avancer, le trac peut-être ? Un bon souvenir avec les douches des mineurs qui nous cinglaient le cuir !

Mon premier entraîneur senior était Philippe Absil qui m’a surnommé « la crevette » , surnom qui ne m’a pas quitté depuis et JL Thirobois comme préparateur physique. J’ai commencé à jouer avec Michel et Jean Hospital, Sampermans, Tixador, Busquet, Boucheix, Absil, Demarais, Demargne, Judice, Dorget. Sans oublier les Schwartz, Dufournier, La Gaufre, Lambert J.J et La Patente hélas trop tôt disparus. J’allais oublie Milos mon n°9 préféré pour ces « viens au ras, viens au ras » (je ne l’ai jamais suivi).

J’ai joué au SCUF de 1954 à 1971, à la VGA St Maur, un an, pour suivre mon beau frère Christian POULIQUEN, et à Meaux de 1973 à 1980. Durant cette trêve scufiste, j’ai joué mon seul match de Rose Cup à Stratford et c’était pour leur centenaire en avril 1977. Nous avons gagné ce jour la et j’ai encore en mémoire leur tête d’une rare tristesse. Ce fut un match de très haut niveau avec les Pierre-Edouard Detrez, Roussel, Gérard Gervais, Dominique Petat, Christian Lambert et j’y ai pris un immense plaisir.

Retour au SCUF

Retour au SCUF en 1980 jusqu’à la fin de ma carrière en réserve et avec l’équipe 3 Brennus.

Le SCUF était et sera toujours un club à part, et restera mon club de coeur. A mon arrivée à Meaux, j’ai découvert un club de province, très structure avec son propre stade, des objectifs très différents et une discipline stricte. Pas le moindre écart j’ai souvent entendu dire « t’es pas au SCUF ici » la première fois que j’ai contre-attaqué de mes 22, j’ai pris un bon soufflon, un autre monde quoi.

A mon retour en 1980 l’entraineur était Pouliquen et je jouais avec Sainderichin, Arrix, Gervais, Brun, Lambert.C, Asantcheef, Bourrel, et mon frère Alain.

Côté anecdote on peut parler du match à Digoin envahi par les spectateurs à la fin du match, et le docteur MARTIN agressé sur la touche (2 ans de suspension de terrain pour Digoin).

Une passe de Milos dans les chaussettes qui me passe entre les jambes et on prend un essai je le regarde et lui dit « t’appelles ça une passe » cette remarque me poursuit encore…

En junior, match à Pershing, le docteur MARTIN vient me chercher pendant le match avec sa R8 Gordini pour allez jouer avec la première à Vincennes. J’ai fini le match sur les rotules car j’avais joué le samedi avec les juniors B.  » Bourreau d’enfant » titra un petit article paru dans l’équipe du lundi.

Pascal Poletti à gauche et Roland Roques à droite en 1988 on reconnaît les jeunes Roch Poletti, Antoine Bouteilly, Patrick Gigon, François Derome, Nicolas Valenzuela…

Roland en 2014…

Aujourd’hui, je suis installé à Sète depuis un an pour ne pas être trop loin de mon fils qui est sur Avignon, au soleil où il fait bon vivre. Je joue toujours au rugby mais à toucher à Frontignan avec les « Os de vie » club de super vétéran, j’entraîne aussi les cadets qui marchent bien en championnat.

Je suis toujours le SCUF au travers de son journal, je m’entraîne souvent avec le maillot du centenaire du SCUF et quand on me demande « c’est quel club ça ?« 

Je répond c’est le club de mes débuts et ma famille rugbystique pour toujours.

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