Vincent LIGNON


Vincent Lignon, un demi de mêlée atypique en provenance de Narbonne qui sévira au SCUF à partir de 2009…

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  • Né le 21 avril 1986 à Narbonne
  • Taille – Poids : 1,73 m, 75 kg prothèses dentaires incluses
  • Poste joué : 9
  • Profession : Economiste-Statisticien
  • Situation maritale : En couple

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Comment as-tu découvert le rugby ? Quel est ton parcours avant le SCUF ?

Le rugby, c’est un sport que j’ai toujours connu, d’une part, car c’est un peu une tradition familiale d’y jouer et, d’autre part, car faire un autre sport à Narbonne relève de l’hérésie ! Du coup, il y avait toujours un ballon de rugby quelque part : à la maison, à l’école, chez les copains…

Avant le Scuf, j’ai donc joué au Racing Club Narbonne Méditerranée depuis les benjamins jusqu’en Reichel avec notamment deux titres de Champion de France cadets dont un au stade de France en ouverture de la finale du Top 14, un super souvenir ! J’ai ensuite arrêté pendant un an puis repris à Gruissan avec trois saisons en Honneur/Fédérale 3…

Tu signes au SCUF lors de la saison 2009/10 alors que le club vient de monter en Fed3, par quel biais as-tu rejoins le club ?

Un peu parce qu’en passant devant Rousié, j’ai vu de la lumière… C’était à la fin du mois de septembre 2009, je n’avais pas joué au rugby depuis un an à cause de mes études…et faut avouer que ça me manquait terriblement. Du coup, habitant rue Pouchet dans le 17ème, j’ai simplement tapé dans un moteur de recherche « club rugby nord paris » et le Scuf m’est apparu… J’ai alors téléphoné au contact indiqué sur le site, et là, je suis tombé sur Laurent Laguerre : il m’a dit que je m’y prenais trop tard, que j’étais un Pink Floyd, et tout ça tout ça … mais quand je lui ai dit que je venais de Narbonne, ayant lui-même des attaches là-bas, il a soulevé des montagnes pour pouvoir – in extremis – assurer mon transfert de licence et je lui en suis super reconnaissant !

Premier match avec l’Equipe 1, lors de la 5ème journée, lors de la réception d’Amiens (10-03). Tu joueras 8 matchs sur 22 journées, dont 6 titulaires et 2 essais. Une première saison qui se conclue par une descente en Honneur. Comment as-tu vécu tout cela ?

Pas si mal que cela à vrai dire… car j’avais vécu la même chose deux ans auparavant, mais en prenant 50 grains tous les week-ends… Là, on disputait des matchs plutôt serrés avec une équipe qui produisait pas mal de jeu et, avec un plus de réussite aux buts, on se serait sans doute maintenus !

Par ailleurs, le Scuf a été pour moi (comme pour d’autres) un vrai vecteur d’intégration pour cette première année à Paris… tu comprends que tu fais partie club à part, d’un vrai temple du rugby avec son histoire, ses joueurs formés au club, auxquels viennent se greffer des gens qui viennent de tous les coins de France, avec leur culture du rugby, etc.

La saison suivante tu t’installes comme titulaire à la mêlée, une place que tu partages avec Philippe Buzon. Une saine concurrence ?

Evidemment ! On continue d’ailleurs à se voir régulièrement depuis qu’on a pris notre retraite ;-)… Je me souviens d’ailleurs d’une paire de match durant lesquels nous avons composé la charnière du Scuf, lui en 9 et moi en 10 … et vu mon jeu au pied, je peux te dire que l’on relançait souvent de nos 22…

 

En fin de saison, tu découvres la Rose Cup à Stratford, un bon moyen de clôturer l’année ?

Le meilleurs des moyens oui ! Pour ce « baptême », je me rappelle d’ailleurs m’être fait découper la tête par le 8 de Stratford sur un « cadeau » de Pascal Augé !

Sinon, Stratford, il faut bien sûr le vivre pour comprendre… c’est un truc de fou depuis le départ de l’aéroport où t’as forcément des mecs qui loupent l’avion jusqu’au retour où tu rentres à Paris nostalgique comme un gamin qui rentre de sa première colonie de vacances avec une seule idée en tête : recevoir les anglais aussi bien qu’ils t’ont reçu tout en n’oubliant pas de leur retourner la tête…

En 2011/12, tu fais une saison complète avec 11 matchs joués sur 14, mais les résultats restent moyens (8 victoires et 6 défaites), le SCUF termine 4ème au classement. Pourquoi la reconstruction en Honneur a-t-elle été compliquée ?

Si je me souviens bien, on fait une première moitié de saison très satisfaisante avec de belles promesses dans le jeu, plusieurs victoires et une qualification en play-off (un système qui n’a été testé qu’une fois par le CIFR nan ?). Et là, le maintien étant assuré et les vacances d’hiver passant par-là, on s’écroule sans explication et on finit la saison en avril. Une année très frustrante donc, notamment au regard de ses débuts prometteurs…

Le championnat 2013 est moins limpide pour toi avec seulement 6 matchs joués dont 4 titulaires, qu’est ce qui t’est arrivé ?

J’ai enchaîné blessures sur blessures… de mémoire j’ai quasiment tout fait : déchirures, entorses de la cheville, des deux genoux… en résumé, je crois que j’ai passé plus de temps chez Christian Pouliquen qu’à l’entraînement.

La saison suivante semble partir sur de bons rails, tu es titulaire lors des 4 premières rencontres, on te confie même le brassard de capitaine à Rueil et puis tu disparais des écrans radar… On te retrouve pour le match retour, une titularisation pour recevoir Rueil. Une défaite 22-26 avec un essai de roublard à la clef, ton dernier match je pense ?

Oui, c’est exactement ça… aux pépins physiques de la saison précédente se sont cumulés de gros soucis dentaires (je passe les détails!) qui m’interdisent aujourd’hui encore de pratiquer le rugby ou tout autre sport de contact… bref, une « fin de carrière rugbystique » assez dure moralement, car, dans les faits, tu joues ton dernier match, ta carrière s’arrête mais tu ne le sais pas !

Tu t’es investi assez rapidement au sein du Comité des Festes du SCUF, tu t’impliques toujours ?

Disons que j’ai donné quelques coups de mains à plusieurs reprises… Je ne m’y implique plus mais j’avoue que ce serait une bonne idée d’apporter à nouveau ma contribution !

Aujourd’hui comment vis tu le rugby et ta vie de Scufiste ?

Le rugby, ça reste une passion pratiquée dorénavant en tant que spectateur. J’ai eu par ailleurs la chance d’entraîner les cadets pendant un an suis à mon arrêt : une super expérience que j’ai malheureusement dû stopper car elle était incompatible avec mes horaires de travail… j’espère néanmoins pouvoir endosser ce rôle à nouveau dès que les circonstances le permettront car j’y ai pris beaucoup de plaisir. Sinon ma vie de Scufiste, c’est bien sûr suivre de près les résultats des différentes équipes mais également de voir régulièrement une bande d’« anciens » pour quelques soirées et séjour culturels…

Un mot sur ta sœur ? 🙂

LIGNONNNNNNN BRING YOUR SISTER BACK !

Laurent Chabé je te haie.

Si tu as quelque chose à ajouter ?

Vive la république Scufiste et vive le Scuf !