Jean-Jacques LAMBERT (1944 – 2001)


Jean-Jacques est arrivé sur terre avec son jumeau Jean-Pierre le jour de la libération de Paris le 25 août 1944. Les dirigeants du SCUF les proclament « les enfants de la liberté », ils sont le symbole de la jeunesse et de la continuité du SCUF. Leur père Mr Jacques Lambert, nageur de classe internationale est un véritable scufiste qui honore les couleurs Noir et Blanc de la Natation.

Très tôt, les jumeaux avec leurs frères, Christian puis Patrick, prirent le chemin de la natation, et ensuite celui du rugby. Ils fréquentent la célèbre « École des Minimes » où les éducateurs scufistes initient les jeunes à la découverte du sport et de la natation chaque jeudi.

Puis Jean-Jacques s’oriente vers le rugby et va former avec son frère Christian un duo de trois-quarts. Le Docteur Martin n’hésite pas à proclamer que « le SCUF possède les successeurs des Boniface ». Très tôt, juniors, ils jouèrent en Première et vont marquer essai sur essai, ensemble de 1958 à 1970. Jean-Jacques était un véritable 3/4 aile, rapide, au crochet virevoltant, à l’intelligence du jeu. Son frère Christian 3/4 centre, perçait et offrait des bons ballons à son frère. Le cadrage débordement était leur credo. Ils allaient vite et la passe était impeccable.

Trésorier du Rugby et joueur, ce garçon attachant, au coeur d’or prend le chemin du dirigeant et devient trésorier du club. Il le restera trente ans.

Emporté par la maladie le 16 mars 2001 à l’âge de 57 ans, il laisse un grand vide parmi le monde scufiste. Le club lui doit beaucoup, car il sut le maintenir financièrement, le gérer remarquablement et généreusement pendant cette période. Il avait une très haute idée du SCUF, de l’amateurisme et de l’amitié.

Il appliqua le principe de Sir Wavell Wakefield : « lorsque l’on raccroche ses crampons, il faut rendre à son sport et à son club ce qu’ils vous ont apporté. Puisse cette leçon être retenue par les jeunes générations. »

A Jean-Jacques, le SCUF reconnaissant pour toujours.