Un point c’est tout, mais tout commence !


Nous voilà revenus sur le terrain Félix Eboué, « la cuvette d’Ivry”, une partie de l’histoire du Scuf. Nombreuses furent les génération de scufistes à avoir foulé le gazon ou trempé son maillot dans la boue, oui que de souvenirs… Et si nous sommes heureux de rencontrer ce club, il ne faut pas oublier certaines affaires notamment “l’affaire D. Petat” où le Massif nous vola sur tapis vert la victoire acquise sur le terrain. Sa conduite ne fut pas digne et empoisona nos relations fort longtemps, ce qui ne nous empêcha pas de le sauver quelques années plus tard en mixant nos écoles de rugby. D’autre part nous gagnâmes ensemble l’implantation d’un club-house, malheureusement ou heureusement nous émigrâmes à Max- Rousié.

Aujourd’hui le Massif est un club aux valeurs traditionnelles, avec une belle école de rugby et surtout une diaspora d’Anciens très présente. Il est assez paradoxal de constater que le Massif joue dans un ensemble portant le nom de scufistes célèbres : Félix Eboué pour le terrain de rugby et Georges Carpentier pour la Hale, alors que le Scuf joue dans le 17ème  au stade Max Rousié, qui n’est pas un exemple…

Le Scuf a marqué son premier point en championnat après une partie qui redonne espoir pour la suite. Quant à la réserve elle obtint la victoire. Il est cependant nécessaire de répéter que jouer prudemment, sans prendre de risques, c’est risquer de ne pas jouer, de ne pas vivre…Aujourd’hui le rugby a un problème avec ses règles, on favorise l’équipe qui ne joue pas, avec l’artilleur de service on peut gagner plus sûrement. Mais c’est alors qu’il est bon de poser la question : de quoi s’agit-il ? De rentrer chez soi avec un point de plus que l’adversaire en écrivant au président du club : ”Mission accomplie, chèque demandé” ou de jouer bien, de s’amuser soi-même, d’enchanter tout un club, de mettre en valeur un des plus beaux jeux inventés par l’homme?

De quoi s’agit-il d’une bataille ou d’une fête ? Bien sûr, on ne joue plus au rugby avec les mêmes règles ni pour le mêmes raisons. Le spectacle (?) donné par les gens du Top 14, n’est pas un exemple, la désaffection pour ce sport est patente et se fait sentir chez les plus jeunes. Le plus grand reproche fait à ces présidents-business est d’avoir supprimé l’âme du club devenu des légions de mercenaires, d’avoir toléré voire encouragé que les tueurs en série opèrent désormais sur le marché du muscle entraînant dans cette voie suicidaire le rugby amateur et semi-amateur.

Quant à la FFR, ce colosse aux pieds d’argile, elle est plus guidée par “Aura sacra famés !” ( Excécrable fringale de l’or ! ), beaucoup plus que par l’intérêt du club amateur. Il est vrai que dans le marigot de Marcatraz , les affidés grouillent, grenouillent, scribouillent… et tripatouillent…

Restons nous-mêmes et ayons toujours comme conduite cette pensée de Daniel Hossard, grand scufiste : “Le SCUF ce n’est pas un club, c’est un événement à lui tout seul. Une famille qui ne demande qu’à s’agrandir mais pas à n’importe quel prix toutefois.” Maintenant c’est à vous de jouer et de porter haut et fort le drapeau Noir et Blanc, la saison COMMENCE…

Scufistement.