En ce dimanche l’état-major scufiste accompagnait les équipes scufistes à Viry-Chatillon, le déplacement s’effectua en car avec une bonne ambiance. Il était bon que L. Busson, L. Laguerre, P. Macnaughton, G . Potier, D. Sampermans et moi-même d’escorter ces jeunes et ainsi leur témoigner le soutien du Club.
L’accueil des dirigeants de Viry fut très sympathique, ils bénéficient de très bonnes installations, inconnues des équipes parisiennes comme le SCUF, à savoir : 3 terrains rugby gazonnés, une salle de réception avec une pièce pour la cuisine parfaitement équipée, un club-house avec bar, et sur le terrain un tableau électronique planté indiquant les scores, ces équipements sont absents de Rousié depuis 1969, à Paris, ville olympique (!?), no comment…
Les équipes scufistes présentent de nombreux jeunes qui affrontent souvent des équipes plus mûres, plus denses par une infanterie hermétique suivies d’un bon buteur-l’artilleur de service.
La réserve se construit et incontestablement reprend des couleurs et gagne, elle aligne tranquillement ses victoires ce qui donne un air joyeux à ces déplacements. La première subit la domination avec courage, mais en défendant constamment on fait des fautes qui se transforment en points que l’arrière adverse pointe à chaque fois. Nous avons pris 28 à 5 par une équipe moyenne.
L’absence d’un buteur au SCUF est un défi au bon sens et on le paie cash à chaque match ! À souligner la partie héroïque et forte de la première ligne qui joua ses 80 minutes sans broncher et en avançant, un exemple pour tous…
Dimanche prochain contre Blois l’équipe doit appuyer sur sa collectivité et prendre l’esprit irlandais où fuse le cri de « FIGHT » qui est censé doper l’orgueil d’un des rares peuples auquel l’orgueil est permis. Ce dimanche nous serons animés de cet état d’esprit et pour tous les scufistes ceux qui seront sur le pré seront les meilleurs, la chance changera de camp et l’équipe scufiste à grands coups de poussées en mêlée reprendra l’avantage et montrera ce que peut-être dans l’adversité la fierté des « Noir et Blanc », et la marée si basse commencera à remonter…
Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes sur nos principes tout en réfléchissant sur notre modèle, l’argent a tout envahi et ce sport qui draine beaucoup d’argent, avec tous les mauvais coups qui lui font cortège, le rugby reste une passion collective, et le SCUF en particulier. Nos dirigeants sont bénévoles comme leurs prédécesseurs, et sans aucun esprit de retour, ils agissent pour le Club en assumant crânement notre indépendance depuis plus d’un siècle. Alors ceux qui voudraient s’aventurer sur des listes électorales non conformes à notre philosophie feraient bien de méditer cette réflexion de M. de TALLEYRAND: « Tout est grand dans le temple de la faveur, excepté les portes qui sont si basses qu’il faut se courber pour y entrer. »