Quentin Bayard, un Basque à la capitale depuis 2014…
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Né le 22/06/1990 à Bayonne
Taille / poids :1m84 / 93 kg
Postes joués : pilier, deuxieme ligne ou troisième ligne
Profession : Auditeur financier
Situation maritale : En couple + 1 chat
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– Comment es tu tombé dans le rugby ?
Comme la majorité des joueurs au pays basque, j’ai attrapé le virus familial. Mon grand-père était joueur, puis mon père, puis moi. Jai joué au roller-hockey pendant 6 ans avec les Artzaks d’Anglet avec qui j’ai été champion de france minime. Ce fut un des plus beaux souvenirs de ma modeste carrière de sportif, qui plus est à domicile devant notre public et nos proches. Avant de rejoindre le SCUF j’ai joué les deux années de cadet à l’US Mouguerre, puis j’ai fais un passage à l’aviron bayonnais en Crabos pour revenir ensuite en Reichel à mes premiers amours à Mouguerre. Devant quitter le pays basque pour mes études, j’ai arrêté le rugby en club mais continuer avec l’équipe de mon école de commerce (Inseec Bordeaux) avec laquelle nous avons été champion de france. Une équipe avec une ligne d’arrières peut-être la plus forte avec laquelle j’ai joué car il y avait des espoirs de l’UBB, des mecs de Féd 1 et Féd 2. Ce titre fut là aussi un de mes plus beaux souvenirs.
– Tu débarques au printemps 2014
J’arrive au Scuf par le plus grand des hasards. Je suis monté à Paris en octobre 2014 pour finir mes études. J’avais emménagé dans un appartement à Guy Moquet. Un soir j’ai réussi à me motiver pour aller courrir (pour une fois que ca arrive) dans le quartier. Avant de partir j’ai regardé sur google map un parcours et j’ai vu qu’à 500m de chez moi il y avait le stade Max Rousié. Je suis donc allé au stade où il y avait un entraînement de juniors. Du coup j’ai demandé au dirigeant les jours d’entrainement des seniors pour venir essayer. Cela m’a de suite plus et les gars étaient super sympas donc j’ai signé tout de suite.
– Premier match comme remplaçant le 9 mars 2014 avec une victoire à Cergy 34 – 12, souvenir ?
De vagues souvenirs… je me souviens d’un gros pack de cergy que nous avons réussi à contrer par notre vaillance. Quand tu es un deuxième ligne léger comme moi, le seul recul que tu as ce sont les mecs lancés de 115 kg qui te le donne.
– Tu joues les 2 derniers matchs du championnat et le 1/4 de finale aller/retour contre Rueil, avec une première titularisation lors du match retour (défaites 23-22 et 19-18)
J’ai eu beaucoup de chance de participer à la fin du championnat car il est vrai que je n’avais pas du tout de condition quand je suis arrivé. Ca a été une grosse frustration de perde ces 2 matches avec un écart aussi faible car on avait une super équipe et on aurait pu continuer l’aventure un peu plus loin. Ca s’est joué à quelques fautes d’indiscipline et d’inattention dans le jeu. Dommage.
– Tu découvres à l’issue le fameux Trophée des 30 et la roublardise des « Vieux » qui coiffent les « jeunes » aux poteaux. Une compétition que tu remporteras tout de même en 2016 et 2017.
Le plus dur dans ce fameux match ce n’est pas les vieux mais plutôt l’arbitre qui faut savoir brosser dans le sens du poil. Le reste n’a été qu’une formalité. Parcontre, j’avoue qu’ils sont costauds sur la troisième mi-temps.
– En revanche, tu n’as jamais participé à la Rose Cup contre Stratford, ça te démange ?
Pas encore c’est vrai… A cette période de l’année il y a soit les phases de finales avec la B soit des obligations conjugales. L’année prochaine j’essaierai de vraiment m’organiser pour y participer car je pense que passage au SCUF ne peut être complet sans avoir assisté à cet événement culturel.
– La saison suivante tu joues autant en Equipe 1 (9matchs) qu’avec la Réserve. Ce qui te laisse l’opportunité d’être sacré champion IdF avec l’équipe B, mais tu ne participes pas par la suite au parcours en championnat de France, que s’est-il passé ?
Effectivement, à mon grand regret, d’autant plus que l’on perd la finale France contre des landais… Cela à cause d’une blessure au genou en finale IDF avec la B. Mais de suivre le groupe de l’intérieur jusqu’à la finale a été un des mes plus beaux souvenirs avec le SCUF.
– Tu évolues majoritairement avec l’équipe 1 en 2015/16 avec 14 matchs (8Tit; 6R) ce qui te conduit à jouer la finale Honneur IdF, et assurer la montée du SCUF en Fed 3. Souvenir de cette saison ?
Une saison magique pour deux raisons. La montée en fédérale 3, dignement fêtée, qui vient récompenser notre bonne saison, ce qui était vraiment top pour le club de retrouver ce niveau là. La finale honneur IDF contre Sucy-en-Brie j’ai eu la confiance du coach Sylvain Lamy pour être titulaire sous les couleurs du SCUF devant mon père que j’ai découvert à l’entrée du vestiaire. Il m’avait fait la surprise de venir spécialement de Bayonne pour ce match. J’en ai encore des frissons.
– Pour cette première saison en Fed3, tu joues les matchs allers avec la Réserve et les matchs retours avec l’équipe 1. Avec une seule victoire en 6 matchs, cela laissait il présager des difficultés de cette saison ?
Je ne pense pas vraiment. Je ne connais plus les chiffres mais il me semble qu’à la fin des matches allers on reste dans la course. La deuxième partie est plus compliquée sur le plan comptable en effet. J’aurais peut-être dû rester avec la B pour que la 1 continue à gagner.
– Cette saison, tu n’as fait qu’une apparition comme remplaçant avec l’équipe 1, tu privilégies la Réserve ?
Non pas du tout. L’important pour moi est de bien jouer quelque soit l’équipe dans laquelle je suis. A moi de gagner ma place en équipe 1 d’ici noel ou la phase retour, la concurrence est rude mais saine.
– Quelquechose à ajouter ?
La grande famille du SCUF est la première chose que je retiendrai le jour où je repartirai au pays. J’en profite un maximum malgré les contraintes professionnelles que chacun de nous peut avoir. Certes on connaît un début de saison difficile, mais j’y crois et je suis sûr que l’on va réussir à redresser la barre. Les autres équipes y arrivent, je vois par pourquoi nous on ne pourrait pas. A nous d’être des gagneurs.