Maxime Hospital, fils d’un président du SCUF, neveu et frère d’un capitaine du SCUF, il baigne dans les couleurs noir&blanc depuis sa naissance. Après une longue carrière de sportif, il transmet aujourd’hui son rugby au sein de l’école de rugby…
- Né le 07/12/1976 à Annemasse (Haute-Savoie)
- Taille – Poids de forme : 1m74 – 80 kg (j’étais très jeune à l’époque), bien plus aujourd’hui…
- Postes joués : Pilier – Talonneur
- Situation maritale : Marié, 2 garçons
- Profession : Consultant Informatique
— Commençons d’abord par le principal : la famille Hospital et le SCUF. Comment expliques-tu ce lien étroit avec le club ? Victor échappera-t-il à la malédiction de jouer 1ère ligne ?
Je crois que l’on a baigné depuis tout petit dans le noir et blanc. Tu vois la génération de mes parents (HOSPITAL, SCHWARTZ, LAMBERT, BOUTEILLY, CHARDRON, GIRIAT, POLETTI, LIDON, FARGES, TUETA, MARTIN NEUVILLE, SAMPERMANS, POULIQUEN, IGARZA, SONOIS,…) . Cela fait 40 ans qu’ils ne se quittent plus donc cela laisse des traces et fait envie.
Pour Victor, j’ai ouï dire qu’il serait peut être l’un des premiers Hospital à jouer derrière après son grand cousin. Après, tu sais quand tu t’appelles Hospital, les gens ont vite tendance à te mettre devant. Je ne comprends pas…
— Et toi ton univers rugby ?
Ayant commencé par le hockey sur glace (de 4 ans à 14 ans) au grand désespoir de certains anciens scufistes, je chaussais les crampons uniquement à la fin de saison de hockey (fin mars). C’est là où j’ai commencé à côtoyer les Chouki, Connolly, Augé et consort. Trouvant l’ambiance plus sympa que le hockey, j’ai décidé de plier mes crosses pour venir chatouiller du ballon ovale en dernière année minimes.
Sinon je n’ai pas vraiment d’idoles. J’ai quand même un regret : ne plus voir les matchs de l’équipe de France au Parc des Princes. C’était quand même mille fois mieux que le SdF et les alentours sont quand même pas mal pour boire un petit verre.
— Ta carrière rugbystique peut se résumer à une lutte avec toi même, non ? Tu as été souvent blessé gravement et à chaque fois tu es revenu sur le terrain. Et au final, tu réalises ta saison la plus aboutie en 2003-04 avec l’Équipe 1 qui se solde par la montée en Honneur. Un beau souvenir sportif et une belle revanche sur le sort pour toi, non ?
C’est vrai que je n’ai pas été épargné par les pépins physiques dans ma jeunesse (Opération des 2 hanches, opération des 2 genoux…) Ces événements m’ont permis de voir les choses autrement et d’en relativiser certaines. Cependant, je n’avais qu’un objectif, c’était de refaire du sport. Actuellement, juste le fait d’être sur un terrain avec mes potes me fait plaisir.
C’est vrai que durant cette année 2003-2004, nous nous sommes bien marré sur et en dehors du terrain après je n’ai que 2 mots à dire pour la montée : « Merci président…»
— De 2004 à la fin en 2009, tu œuvreras uniquement en Équipe 2. Pas de polémique sur les choix des coachs ?
Aucune polémique sur le choix des coachs. Tu sais, vu ma condition physique, je n’ai pas grand-chose à revendiquer. Tu sais, moi je joue où l’on me dit, je ne vais pas faire un drame de jouer en 1, 2 ou 3. Le principal est de pouvoir jouer (et gagner bien sûr) et de partager des émotions avec ceux avec qui tu joues.
— Pour cette saison 2009/10, quelles sont tes ambitions ? Finir en Équipe 3 Vieux avec ton frère ?
Mes ambitions sont de jouer avec la 3 jeune ou vieux. Si on a besoin de moi en réserve pas de problème pour dépanner. Après, jouer avec mon frère j’aimerais bien mais il a des genoux en bois. Je devrais lui prêter quelques vis pour qu’il se remette d’aplomb.
Après m’être blessé en début de saison (cote merci capitaine) j’ai repris avec la 3 jeune. Match très sympa avec beaucoup de jeunes nouveaux qui commencent et qui ont envie d’apprendre et de s’envoyer.
— Tout au long de ta carrière, tu as été peut-être été plus actif en dehors du terrain ? Organisateur de soirée, derrière le bar le dimanche…
Déjà les deux personnes principales avec qui j’ai fait les choses sont el presidente Busson dit Duracell (1 idée à la seconde) et Mister Rénato.
Mon p’tit Lazz et les séances de repassage pour faire les T-shirt pour les matchs contre Stratford.
Avec mon petit Rénat, nous avons remis au goût du jour les soirées scufistes. À cette occasion, je voudrais en profiter pour remercier tous ceux qui nous ont aidé durant ces différentes soirée (Toto, Greg, Gaby, Clément, Etienne, Lazz, Yan pour ces beaux flyers, Jérôme, l’égyptien, Vinz, Chouq, DJ Cidou, Loïc…) Depuis ces derniers temps, il est un peu difficile pour rénat et moi d’organiser ces soirées, il faudrait que la relève reprenne le flambeau. La bande de Tanguy avait commencé à reprendre le flambeau il y a 2 saisons. Pour cette année, il faut que nous arrivions à en organiser au moins une mais nous allons avoir besoin d’aide (avis aux amateurs).
Mes soirées Préférées :
- Première soirée sur péniche pont de sèvres : énorme avec les cocktails Tabata Cash, Clara Morgane. Beaucoup s’en souviennent encore ou pas.
- Soirée cave Lechapelais avec la banda Los Del Rios : soirée énorme. N’est ce pas M. Laguerre. Tu te souviens de la femme de Rénat ou pas ?
- Repas de préparation de la soirée du centenaire avec les anciens : nos employeurs s’en souviennent encore. N’est ce pas mon Rénat ?
- Soirée du centenaire : Très belle soirée dans un cadre magnifique.
- Toutes les soirées improvisées se terminant rue de la soif. Vive le 5 majeur !
— Le SCUF est un club historique qui repose sur les principes de bénévolat des dirigeants et sur des traditions comme la Rose Cup. Penses-tu que les ambitions du club peuvent être en harmonie avec ce modèle de gestion ?
J’espère bien que cela restera une marque de fabrique de notre club. Cela dure depuis 1895, c’est ce qui fait la force de notre club. Après, je laisse le soin à notre président (à vie) de prendre le bon chemin pour ne pas perdre de vue ces valeurs.
— En parlant de Rose Cup, tu as accompagné le groupe pendant des années sans jamais participer sur le terrain à l’évènement. Pour ta première en 2004, tu bats Stratford sur leur terre de Pearcecroft avec un match qui restera dans les mémoires. Et en 2005, tu es récompensé de ton investissement en participant à la victoire du Centenaire. La Rose Cup, un match à part ?
Ce match est une tradition au club depuis 1905. Il est très important pour tous les joueurs qui ont déjà vécu au moins une fois cette rencontre (au grand désespoir de certains entraîneurs parfois). En plus, il n’y a pas que les matchs, c’est un week-end entier de partage entre les 2 clubs. Il faut vivre ces rencontres en France et surtout en Angleterre. Quand on y a goûté, on veut y retourner. Pour revenir sur 2004, il n’y a pas que le match qui restera dans les annales. La soirée fut mémorable aussi…
— Joues-tu encore un rôle au sein du club actuellement ? Et à moyen/long terme tu as des projets ? En 2011, le SCUF fêtera le centenaire de sa première finale, ça peut être un bon prétexte pour monter une belle soirée, non ?
Actuellement, j’assure la logistique pour les achats des boissons, le service au bar avec l’aide de notre diététicien favori, notre président, l’éternel Daniel. D’ailleurs, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour venir nous aider à tenir le bar. Pour l’instant pas de projet dans les tiroirs. Nous n’attendrons pas 2011 pour faire de nouvelles soirées, enfin j’espère.
— Si tu devais évoquer quelques souvenirs ?
Gros souvenirs :
- Les préparations de soirée avec Rénat.
- Les soirées
- Les JVSD du 5 majeurs
- Les matchs…
- La Gauffre,
- Papa,
- Tonton,
- Daniel S.
- Chichi pour mes nouveaux genoux
- Daniel Hossard qui nous prête si gentiment chaque année sa maison pour le méchoui
- Wlad pour ses cocktails ;o)
- La bande du président
- La bande 75, 76, 77, 78, 80 pour ne pas tous les citer.
- La nouvelle génération que j’espère non perdue pour ce sport (Tanguy, kéké, quentin, adrien, hugo, alexandre…)
J’en oublie et j’en suis désolé…
— Tu participes à nouveau à la Rose Cup en 2015 comme remplaçant 1ère ligne et en 2017 tu joues le match d’ouverture avec les Vieux Cochons. Quel a été ton parcours depuis cet interview de 2010 ?
J’ai arrêté de jouer il y a deux saisons en 2015. Je ne pouvais pas faire l’école de rugby et participer aux matchs des Vieux Cochons, même si cela me tenait à cœur de galoper avec les copains.
Cela fait maintenant 4 ans que je m’occupe de l’école de rugby du SCUF et particulièrement de la section U8. Nous sommes 10 éducateurs sur la catégorie pour 53 enfants cette année. C’est un régal de s’occuper des loulous et d’essayer de leur transmettre nos valeurs et celles du club. D’autres l’ont fait pour nous lorsque nous étions petits, à nous de rendre la pareille maintenant.